Je me souviens encore très nettement de mon premier contact avec The Wonderful 101. Sorti sur Wii U en 2013, environ un an seulement après la sortie de la console, le jeu s’annonçait comme une des premières exclusivités tierces et originales que la machine devait accueillir. Un titre sur lequel je m’étais lancé timidement via la démo rendue disponible sur l’eshop afin que les joueurs et joueuses fassent connaissance avec cette nouvelle licence de Platinum Games. Je me souviens alors de bribes de gameplay, d’idées que j’avais trouvées sympathiques et d’une ambiance colorée et fun qui avait laissé son empreinte sur moi. Hélas, pris dans l’étau d’un budget étudiant, je ne me suis jamais offert la version complète du jeu. Une omission volontaire que je répare sept ans plus tard avec le remaster récemment sorti – entre autres – sur Switch.
The Wonderful 101 Remastered s’inscrit dans ce qui semble être devenu une chose logique, quasiment un passage obligé. Une espèce de tradition qui stipulerait très simplement et très clairement que tout jeu sorti en exclusivité sur Wii U à l’époque se doit d’être porté sur Switch ensuite. Quasiment toutes les exclusivités de l’asymétrique console de Nintendo y sont passées, la dernière en date étant Pikmin 3, attendu dans une version Deluxe pour cet automne. Au final, si l’on y regarde bien, il ne reste plus grand chose à la Wii U qui n’ait pas été porté sur Switch ensuite : StarFox Zero et Xenoblade Chronicles X font figure de derniers des Mohicans en la matière et il ne serait pas surprenant les voir débouler sur la console hybride un jour (je ne vous fais pas l’affront d’évoquer NintendoLand hein). Dépouillée de tout ce qui pouvait éventuellement en faire une console sympa à chiner en vide-grenier dans les années à venir, la Wii U a donc légué son catalogue d’exclusivités à sa successeuse et The Wonderful 101 n’y aura pas fait exception. Il y a cependant quelques petites différences entre ce titre et les autres portages que la Switch a accueilli ces dernières années.

Sur Wii U, le jeu employait le système de double-écran pour afficher des données plus ou moins importantes. Ici, les deux parties d’un puzzle à résoudre.
Premièrement, The Wonderful 101 n’est pas un jeu Nintendo. S’il a été conçu en exclusivité pour la Wii U, son GamePad et son gameplay asymétrique, le soft est une création de Platinum Games. Le studio est devenu un proche de Nintendo durant les années 2010, lui offrant non seulement cette exclusivité mais également celles de Bayonetta 2 et prochainement de Bayonetta 3. Mieux encore, c’est à Platinum que Nintendo avait confié le soin de développer StarFox Zero, le tant attendu nouvel épisode des aventures spatiales du renard ox McCloud et son équipe de pilotes. Si le succès du titre reste à relativiser, le fait que Platinum en soit à l’origine contribue à me laisser croire que Zero pourrait tout à fait prendre un nouvel envol sur Switch dans les mois ou années à venir… Mais là n’est pas le sujet. Le fait est donc que The Wonderful 101 n’est pas une pure création de Nintendo et cela nous amène à cette autre nuance que je souhaite apporter : si le remaster de ce sympathique titre est arrivé sur Switch, il faut noter qu’il est également proposé sur PlayStation 4 et PC ! Pas de Xbox One dans l’équation malheureusement mais le fait est que Nintendo a perdu ici une de ses exclusivités ! Un phénomène qui ne me chagrine pas plus que cela, étant pour l’abolition sur le long terme du concept-même d’exclusivités dans le monde du jeu vidéo, mais c’est néanmoins un (petit) coup dur pour Big N, pour qui des exclus autre que ses propres propriétés intellectuelles serait encore et toujours un indéniable plus pour finir d’installer sa Switch dans les foyers qui lui résistent encore jusqu’ici.
Un départ vers de nouvelles contrées qui s’explique en partie par la façon dont le projet a été financé, ce qui m’amène au troisième point de distinction entre ce portage et les autres. Là où Nintendo disposait et dispose toujours d’une force de frappe financière suffisante pour assurer l’envoi des ses jeux d’une console à l’autre, Platinum Games a de son côté fait le choix de faire appel à la générosité des joueurs et joueuses en lançant une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Débuté le 3 Février dernier, le crowdfunding de ce remaster aura connu un succès considérable puisqu’au moment de se conclure, le 6 Mars suivant, ce sont pas moins de 235 320 528 ¥ qui sont engrangés, soit environ 18,8 millions d’euros, pour un objectif initial d’un peu moins de 5,5 millions de yens (~43 444€) ! J’avais à titre personnel contribué à cette belle vague de soutien et c’est de cette manière que j’ai pu recevoir mon propre exemplaire Switch de la bête le jour-même de son lancement dans le commerce européen le 22 Mai dernier.
On parle, on parle mais il faut tout de même répondre à une question : c’est quoi The Wonderful 101 ? De manière assez grossière sur la forme, résumons cela en présentant le jeu comme un titre d’action orienté beat them up et saupoudré de hack’n’slash. L’on y incarne non pas un seul personnage mais toute une équipe soudée autour de Wonder Red, instituteur dans la vie privée et surtout membre du groupe Centinels qui vise à protéger la Terre des menaces extra-terrestres. Au cours de l’aventure, Wonder Red sera progressivement rejoint par 6 autres héros que l’on aura tout le loisir d’incarner afin d’en exploiter les capacités spéciales.
Car ici réside toute la particularité des Wonders : ils peuvent utiliser un pouvoir appelé unimorphisation qui leur permet de s’assembler en quelque sorte afin de former un poing géant, un pistolet géant ou encore un fouet géant (parmi d’autres possibilités) afin d’attaquer les ennemis. Pour ce faire, il convient de regrouper une équipe aussi nombreuse que possible en adjoignant notamment autour de nos Wonders divers petits personnages relativement insignifiants qui viendront faire office de renforts pour former un groupe dont le nombre d’éléments pourra s’élever jusqu’à 100 personnes. Et plus le groupe sera important, plus les unimorphisations seront puissantes, évidemment.
Sur le papier, la chose est assez amusante a priori mais reste à savoir ce que cela donne en jeu. Ce dernier nous donne d’ailleurs l’occasion de comprendre et appréhender toutes ces petites subtilités de gameplay dans un premier niveau très tutoriel qui servira également d’introduction à l’histoire développée. Très vite, nous voilà donc à incarner le Wonder Red et à casser de l’alien. A mesure que l’on avance dans les différents wagons d’un bus futuriste lancé à toute allure et hors de contrôle, le jeu nous laisse faire connaissance avec ses principales idées. On tape des méchants en mode hack and slash donc, on sauve quelques heureux citoyens qui deviendront autant de renforts et l’on emploie ces derniers pour lancer notre première unimorphisation : la Morpho-Main. Ce sera l’attaque spéciale de Wonder Red, cette capacité à faire appel aux autres personnages de l’équipe pour former une main démesurée qui sera à la fois une bonne arme contre les ennemis mais également un outil pour résoudre certains casse-têtes. Car la progression dans les niveaux se fera en effet en passant par quelques petits puzzles qui seront autant d’obstacles à surmonter. Mais ces derniers ne sont en aucun cas difficiles et sont plus ici pour permettre au jeu de varier son gameplay en cours de mission qu’autre chose.
Un double-constat sort en tous cas de cette première prise en mains. Le premier c’est que la chose devient assez naturelle très rapidement. On comprend très vite comment former nos unimorphisations (avec le stick droit ou sur l’écran tactile en mode nomade) et cela devient même un réflexe avant la fin de ce premier niveau. L’autre constat c’est que le fait de passer d’un jeu Wii U à un jeu Switch ne se fait pas sans encombre. Ainsi, le fait de ne pas avoir l’écran tactile sous la main lorsque l’on joue en docké et donc de devoir obligatoirement se rabattre sur l’usage du stick droit empêche parfois d’obtenir la précision souhaitée et il n’est pas rare de devoir s’y reprendre à plusieurs fois avant de réussir son coup, quelque chose que l’on comprendra particulièrement à mesure que notre roster de base voit son nombre de héros principaux et donc de figures géométriques à tracer augmenter… Je ne sais pas ce qu’il en est sur PS4 et PC mais je ne doute pas que l’usage de la souris et du pad tactile de la DualShock 4 (si tel est le choix fait sur la console de Sony) rendra potentiellement l’exercice moins délicat.
C’est finalement ça, le principal problème de The Wonderful 101 Remastered. A un game design déjà un peu confus bien qu’accessible, le portage sur une autre console que la Wii U aura amené une surcouche de confusion. Celle-ci, on ne la doit pas spécialement aux idées de base du soft, lesquelles brillent par leur simplicité en plus d’être un tant soit peu ingénieuses. Au contraire, c’est la mise en application de ces dernières sur une console pour laquelle le jeu n’a pas été pensé au tout début qui vient faire dérailler le système. Que dire de ces moments où, alors que l’on voulait invoquer un fouet on se retrouve avec des griffes ? Ou quand la bombe souhaitée devient poing féroce ? Le problème se résoudra de lui-même ou presque en mode nomade puisque le jeu tire parti de l’écran tactile de la Switch pour laisser le joueur/la joueuse tracer l’unimorphisation souhaitée du bout de son doigt, de la même manière que sur le GamePad de la Wii U. Mais en mode docké, le bas blesse…

Autre problème avec le passage de la Wii U aux autres consoles : devoir gérer le double-écran. Diverses options d’affichage (ou de non-affichage) sont disponibles mais cela impose parfois de modifier la disposition de tout cela afin de ne pas passer à côté de la solution d’une énigme par exemple.
Malgré cela, je dois bien avouer que je me suis très facilement pris au jeu. En quelques instants, The Wonderful 101 réussit à saisir le joueur que je suis et à l’emmener avec lui dans son univers ultra-coloré. Installant progressivement ses personnages, tous avec leurs caractères bien à eux, le titre sait faire preuve d’une certaine originalité dans le ton et dans la forme qui rappelle finalement bien vite qu’on est clairement chez Platinum Games. Le studio est en effet connu pour son côté volontiers décalé et son humour parfois très fin, parfois balourd, ce qui se retrouve complètement dans ce soft-ci. Certains protagonistes jouent ainsi de caricatures et je pense notamment à Wonder Green, le Français rondouillard et poète à ses heures ; à Wonder Blue, l’entêté qui tire puis pose les questions ensuite ; ou encore à Wonder Black, le petit gars taiseux aux yeux toujours rivés sur son écran…
Pour le coup, les archétypes auxquels correspondent chacun des ces personnages principaux ne sont pas les plus fins du monde (mention spéciale pour Wonder Pink…) mais le jeu réussit à faire preuve d’un degré d’écriture suffisant pour composer avec eux sur différents tableaux, allant d’une vision des choses un peu bas-du-front à quelque chose d’un peu plus réfléchi, sinon mature. De la même manière que dans Bayonetta en quelque sorte, Platinum arrive à jongler entre cette volonté d’offrir un divertissement débridé et volontairement débile parfois et un récit qui sache tout de même proposer une vraie trame avec ses jolis moments et ses rebondissements bien pensés. Finalement, si l’écriture de The Wonderful 101 ne révolutionne rien ou presque, on lui accordera le bénéfice d’une grande sympathie qui déborde de toutes façons de chaque aspect du titre, malgré ses différents défauts.

Il suffira la plupart du temps de trouver l’unimorphisation adéquate pour tel ou tel ennemi et c’est parti.
L’intérêt trouvé alors dans le jeu, dans son récit et son game design se trouve par ailleurs auréolé d’une durée de vie tout à fait honorable. En démarrant ma partie, je ne m’attendais pas à ce que The Wonderful 101 m’occupe une bonne vingtaine d’heures durant ! Si cela n’en fait pas un jeu excessivement long, cette durée lui permet de ne pas trop s’appesantir sur le long terme et de rester divertissant sans vraiment discontinuer. Si quelques moments plus faibles que les autres émaillent un peu l’ensemble, cette manière que l’on y trouve de continuellement relever le niveau de challenge à mesure que l’on progresse arrive à rendre le jeu vraiment prenant et à perpétuellement renouveler l’intérêt qu’on lui accorde. L’ajout régulier de nouveaux personnages principaux (pour un total de 7, je le rappelle) contribue pour beaucoup à ce renouvellement régulier en apportant de nouvelles aspérités au gameplay, comme avec l’ajout en parallèle de nouveaux ennemis qui demanderont de maîtriser les techniques spéciales des différents protagonistes que nous incarnons afin d’en venir à bout. La chose aurait cependant pu être un peu plus poussée en demandant par exemple de réaliser des sortes de combos qui eurent été bienvenus.
Par exemple, nous pourrions imaginer un alien qui nécessite d’abord que l’on ouvre son éventuelle carapace avec les griffes de Wonder White pour mieux lui arracher un pièce centrale avec le fouet de Wonder Pink et ensuite le finir avec le pistolet de Wonder Green… Ce genre d’idées manque parfois cruellement au jeu qui révèle alors l’un de ses principaux écueils : une sorte de répétitivité due à une mécanique très systématique et un peu trop visible. La progression dans chaque opération se fait en effet en suivant peu ou prou tout le temps le même schéma et si ce n’est pas proprement rédhibitoire, on ne peut nier que cela lui provoque un petit manque à gagner. Le renouvellement de l’intérêt ne se fait alors plus que par la hausse progressive et très maîtrisée de la difficulté plutôt que par des ajouts réguliers d’idées de game design qui auraient pu varier un peu l’expérience sur le long terme.
A côté de cela, comment ne pas évoquer les boss ? Les grands ennemis du jeu se révèlent en effet en agréables surprises car là où les petits sbires qui nous barrent la route par légions se montrent assez répétitifs, leurs chefs sont autrement plus redoutables. C’est ici que l’on retrouvera tout ce que je viens d’évoquer et qui manque aux affrontements les plus routiniers du titre.
Chaque boss requerra en effet de mettre en oeuvre la nouvelle technique apprise au cours de l’opération tout en l’associant avec les autres coups d’ores et déjà débloqués. Une attente de la part du jeu qui donne alors lieu à des affrontements dantesques où la lutte en compagnie de nos petits personnages cède par ailleurs parfois sa place à des séquences plus surprenantes de rail shooter, de shoot’em up ou encore de third person shooter qui participent à forger tout le plaisir que l’on a à combattre dans ces situations. Un constat très positif ressort donc des boss de The Wonderful 101, lesquels brillent par ailleurs par un souci de mise en scène hautement appréciable. Au cours de séquences léchées, les équipes de Platinum ont su composer des tableaux vifs et saisissants qui rappellent pas mal les efforts faits dans le même domaine sur Bayonetta.
Pour finir sur des notes un peu moins réjouies, j’ai envie d’évoquer deux choses. La première c’est que la fin du jeu est interminable ! Alors que The Wonderful 101 nous a habitués tout du long à un rythme bien calé – ce qu’on peut lui reprocher d’ailleurs en un sens – le voilà qui décide de jouer la surenchère encore et encore pendant une heure ou une heure et demie. La dernière mission jouit ainsi d’une durée bien supérieure au reste des chapitres du jeu. Si l’on mettra cette intention sur la volonté d’offrir un final aussi épique que possible aux joueurs et joueuses, on regrettera un peu la manière dont cette fin tranche par cet aspect avec le reste du titre. Calés dans l’homogénéité qui est la sienne, nous ne sommes pas forcément préparés à affronter une telle opération finale pour conclure l’aventure.
Le soft bascule donc avec une certaine brutalité dans un enchaînement de séquences assez long et même parfois poussif, alignant alors les idées plus ou moins nouvelles à la chaîne, comme si le titre s’était rendu compte dans ses derniers instants qu’un peu plus de variété ne ferait pas de mal. La chose a alors deux côtés : l’un sympathique car, fatalement et grâce à une assez correcte application desdites idées, cette fin se veut dantesque et mémorable ; et un autre plus mitigé en raison de cette manière un peu trop abrupte de changer d’approche quasiment du tout au tout. La toute dernière mission principale s’éternise donc trop, tout cela pour mieux finir de lasser avec un épilogue d’une répétitivité incroyable (et même un peu choquante) vis-à-vis du tout premier chapitre du jeu… On ressort alors de The Wonderful 101 ravis d’avoir mené l’affaire à son terme mais tout de même un peu chagrinés par ce final jusqu’au-boutiste qui ne sait même plus quand s’arrêter.
Autre aspect qu’on regrettera enfin, c’est la question de la remastérisation. On aura beau sentir et noter l’effort fait pour réactualiser le jeu pour ses versions PC, PS4 et Switch, il est impossible de se voiler la face trop longtemps : le remaster est un peu faible. Je ne parle ici que pour la version Switch bien entendu, n’ayant aucune connaissance du résultat final sur les deux autres plateformes, mais le fait est que s’il est clair que des efforts ont été faits sur l’apparence du jeu, ces derniers restent minimes, pour ne pas dire vains. Bien que lissé, The Wonderful 101 Remastered conserve ainsi une apparence un peu datée la plupart du temps, rappelant sa Wii U d’origine. Et même si la précédente console de Nintendo tâchait d’offrir des rendus aussi corrects que possible, notamment lorsque les directions artistiques prenaient des orientations un peu cartoon (au sens large) comme c’est le cas ici, jamais on n’aura pu parler de véritable réussite visuelle concernant ce titre-ci à l’époque. Malheureusement, on ne peut pas dire mieux de ce remaster, lequel ressemble finalement presque plus à un simple portage.
____________________
Il apparaît je pense pour tout le monde ou presque que The Wonderful 101 n’est pas un immense jeu. Sympathique par bien des aspects, tant dans le game design que dans le ton par exemple, ce titre de Platinum Games n’entrera sans doute jamais au Panthéon des plus grands jeux vidéo de tous les temps. Dommage finalement car il regorge de bonnes intentions qui lui confèrent indéniablement un charme fou. Evidemment on pourra toujours buter sur certains points de gameplay, le jeu n’étant clairement pas là pour faire l’unanimité, mais il convient de toujours chanter les louanges qu’il mérite amplement. The Wonderful 101 est un titre qui tente quelque chose et transforme même l’essai dans ses grandes largeurs. Hélas, une certaine répétitivité vient lui plomber un peu les ailes et l’empêche de pleinement prendre son envol. On regrettera aussi, pour cette mouture 2020, que la remastérisation soit aussi peu prononcée, pour ne pas carrément la traiter de paresseuse. The Wonderful 101 Remastered s’empêche donc tout seul de devenir un excellent jeu et se cantonne de son propre fait au seul rang de « jeu sympa », du genre que l’on fera une fois avec plaisir puis que l’on ne relancera qu’une deuxième fois, bien plus tard (et malgré le côté arcade qui appelle à la rejouabilité). Cela ne l’aura cependant pas empêché de devenir culte et les sommes amassées par le Kickstarter de ce projet sont là pour en attester.
Ca me donne bien envie.
Je te le recommande, malgré ses quelques défauts il reste fun et a une grosse rejouabilité grâce à tout son côté arcade ! 🙂