Il est vrai que si on regarde par la fenêtre, on n’en pas trop eu l’impression ces derniers temps mais le fait est que l’été approche. Aussi, come chaque année, je vais vous dresser une petite liste de jeux indés que je vous recommande pour vous occuper durant les beaux jours ou vos vacances. Une fois de plus la règle est de proposer des jeux plutôt chill et à des prix plutôt raisonnables (en l’occurrence, pas plus de 30€).

Botany Manor (2024)

Initialement, Botany Manor est un jeu que je n’avais regardé que du coin de l’œil, distraitement, sans trop m’y intéresser. Puis les retours se sont fait de plus en plus nombreux pour vanter les mérites de ce titre et, son arrivée sur le Gamepass faisant office d’argument ultime, j’ai fini par me laisser tenter. Avant toute chose, précisons que le jeu est développé par Balloon Studios, dont c’est le tout premier projet. La fondatrice du studio est Laure De Mey, développeuse belge qui a notamment travaillé chez Ustwo sur Assemble with Care (2019) et le très mignon Alba: A Wildlife Adventure (2020). Botany Manor est, quant à lui, sorti en Avril dernier.
Le principe du jeu est globalement simple : dans un manoir anglais du XIXème siècle, nous incarnons Arabella Greene, botaniste qui va chercher à faire pousser diverses plantes sur le domaine environnant. Le jeu se divise alors en séquences réparties selon les espaces visités (serre, rez-de-chaussée, 1er étage, verger, etc.), le tout en 5 chapitres.
Botany Manor devient alors rapidement un jeu à énigmes saupoudré d’un peu d’exploration. En effet, en vue de faire naître les différentes plantes que le titre nous met sous la main, il faudra récolter un certain nombre d’indices tout à fait nécessaires pour savoir comment faire pousser nos petites graines. Le premier chapitre, dans la serre, est d’ailleurs une excellente introduction aux mécaniques prévues. Rapidement mis face au plan de travail sur lequel nous allons préparer notre plante, nous constatons assez vite la nécessité de fouiller les alentours afin de dénicher les indices mentionnés plus haut ainsi que les différents éléments du décor qui seront utilisables afin de mettre en pratique les informations ainsi récoltées.
Le puzzle prend alors une dimension plus grande qu’attendue en demandant aux joueurs et joueuses de composer avec les différentes pièces et les différents objets qui seront mis à notre disposition. Ce faisant, Botany Manor devient véritablement plaisant à parcourir. Précis sans être inutilement difficile, le jeu nous promène de coin en recoin afin de trouver tout ce dont nous avons besoin et occupe en cela joliment tout son espace.
Je n’irai pas prétendre que tout cela révolutionne quoi que ce soit mais le fait est que le studio de Laure De Mey a su parfaitement appliquer ses idées dans le jeu final, rendant ce dernier très fluide et particulièrement satisfaisant. Car si l’on tourne parfois un certain temps avant d’avoir déniché tous nos indices, le plaisir pris à les mettre en œuvre et à voir éclore nos fleurs est indéniable. Frais et reposant, Botany Manor est un jeu idéal pour s’aérer l’esprit par le jardinage quand on n’a pas la chance de profiter d’un jardin (ou qu’on n’a pas spécialement la main verte…).
Botany Manor est disponible sur Steam*, consoles Xbox (dont Gamepass) et Switch (24,99€).
*Promotion en cours : 22,49€ sur Steam.
Californium (2016)

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous aurez peut-être vu passer quelques messages évoquant ma lecture des romans de Philip K. Dick. Je me suis en effet lancé depuis quelque temps dans la découverte des œuvres de l’auteur américain, de Blade Runner au Maître du Haut Château en passant par Les Pantins Cosmiques, Le Temps Désarticulé ou encore Ubik… Des romans que j’achète presque compulsivement depuis que je me suis découvert un goût pour l’univers de Dick mais aussi grâce aux très jolies couvertures que J’ai Lu propose dans ses éditions actuelles.
Quel rapport avec cette sélection, me demanderez-vous ? Un jeu, tout bonnement : Californium, développé par NOVA Productions et Darjeeling en collaboration avec ARTE France et sorti en 2016. Conçu comme un hommage à l’œuvre de Philip K. Dick, Californium nous plonge dans un univers effectivement très semblable à celui de l’auteur.
Le jeu se compose de différentes séquences qui peuvent être vues comme autant de petites scènes dans lequel notre personnage (à l’origine un auteur en difficulté, alter ego de Philip K. Dick) déambulera et se confrontera à de multiples ambiances, toutes héritées de différents récits de Dick. Californium prend alors la forme d’une sorte de point’n’click 3D très narratif où l’essentiel de l’expérience résidera dans l’appréhension de ces ambiances, toutes globalement réunies sous la houlette d’un malaise certain, propre aux écrits du romancier. Multipliant les références aux romans et nouvelles dont il s’inspire, Californium n’est certes pas le jeu le plus réjouissant qui soit mais demeure un bel objet vidéoludique en dépit de ses quelques bugs.
Si les énigmes à résoudre se répètent un peu de chapitre en chapitre, on en ressort tout de même avec le sentiment d’avoir parcouru quelque chose de particulier, d’étonnant, d’assez unique en définitive. A voir si le titre peut être vu comme une porte d’entrée sur l’univers de Philip K. Dick où s’il s’adressera plutôt à celles et ceux qui ont déjà lu une partie de ses œuvres… En attendant, je vous suggère de voir en Californium une sorte de roman interactif à prendre comme ce livre que vous auriez voulu emmener à la plage pour vous immerger dans un univers franc et marqué.
Californium est disponible sur Steam (5,99€) ainsi que dans l’abonnement Blacknut (1€ le premier mois puis 14,99€/mois).
Citizen Sleeper (2022)

Restons dans la SF un peu avec un jeu qu’on ne présente quasiment plus désormais et dont la suite a d’ailleurs été annoncée il y a peu ou prou un an : Citizen Sleeper. Développé par Jump Over The Age (dont c’est le deuxième jeu après In Other Waters en 2020), il s’agit d’un jeu de rôle narratif et textuel dans lequel nous incarnerons un personnage au sein d’une station spatiale où nos choix seront primordiaux quant à l’issue de l’histoire. A noter que le jeu est édité par Fellow Traveller, dont le catalogue nous propose entre autres Genesis Noir (et bientôt Nirvana Noir dont on espère avoir des nouvelles pendant le Summer Game Fest !) ou encore The Stillness of the Wind, deux gages de qualités à mon sens.
Pour en revenir à Citizen Sleeper, je dois bien admettre que je débarque un peu après la bataille. Culte pour un assez gros public, le jeu a su s’imposer comme une des très belles valeurs sûres de la scène indé de ces dernières années. Et force est d’admettre que c’est effectivement une réussite. Nous y jouons dans le rôle d’un sleeper, entité robotique dans laquelle a été transférée la version numérique d’un humain afin de servir de travailleur sur ladite station spatiale. Une station que nous explorerons en la faisant défiler sous nos yeux et en cliquant sur les différents points d’intérêt présents. Tout se fera ainsi dans Citizen Sleeper, par l’apparition et la disparition d’interfaces textuelles amenant aux différents choix que nous pouvons réaliser.
Car tout est affaire d’options ici. Dès le départ d’ailleurs, nous devons choisir notre sleeper parmi trois proposés, chacun amenant évidemment ses caractéristiques propres. Dès lors, le rythme du jeu s’installe. A grands coups de lancers de dés, nous découvrons nos actions possibles pour le cycle à venir. A nous alors de voir comment nous optimisons tout cela. Allons-nous seulement suivre le fil rouge ? Ou bien allons-nous chercher à développer tout ce qui gravite autour ? Le jeu nous fait d’ailleurs rapidement comprendre qu’il y a tout un univers à découvrir dans cette station, avec un nombre conséquent de personnages à croiser.

Très vite, Citizen Sleeper de dote d’une ampleur nouvelle, il grossit encore et encore jusqu’à devenir un jeu au fond particulièrement riche. Sans jamais devenir gargantuesque pour autant, le titre de Jump Over the Age prouve toutes ses qualités d’écriture. Il ouvre et ferme des pistes continuellement, multiplie les horizons possibles et en définitive se rend malléable à souhait, offrant sans cesse de nouvelles opportunités qui viennent rebattre les cartes. Régulièrement, mais sans jamais totalement ébranler les fondations qu’on croyait acquises, Citizen Sleeper se transforme, mute et nous laisse comprendre en fin de course qu’il y avait encore beaucoup à faire.
En l’espace de 3h30, je n’ai fait qu’une seule partie et tout en ayant mené à bien le récit que j’ai décidé de suivre, j’en suis ressorti avec le sentiment de n’avoir fait qu’effleurer la surface du jeu, d’avoir eu un aperçu de tout ce qu’il me proposait. Citizen Sleeper fait partie de ces jeux dans lesquels on prendra plaisir à revenir régulièrement, non parce qu’une partie seule laisse un goût d’inachevé mais parce qu’elle aura su esquisser l’ampleur de tous les aspects du jeu.
Citizen Sleeper est disponible sur consoles Xbox (dont Gamepass), PS4/5 et Switch à 19,99€, sur Steam à 19,50€, sur GoG et Humble à 16,79€ et enfin sur Epic Games Store à 15,99€. Une version physique du jeu est actuellement disponible en précommande.
Dordogne (2023)

Trêve de SF anxiogène : les vacances sont certes faites pour se plonger dans des récits capables de nous emporter à l’autre bout de la galaxie ou de nous plonger dans des dimensions torturées mais elles sont aussi l’occasion d’aller prendre l’air, de se promener sur les sentiers et de faire trempette dans un ruisseau. Un état d’esprit auquel Dordogne colle parfaitement.
Développé par Un Je Ne Sais Quoi et Umanimation, édité par Focus Entertainment, Dordogne nous met dans la peau de Mimi, une jeune femme qui retourne dans la maison de sa grand-mère après le décès de cette dernière et qui va y revivre les souvenirs d’un été passé dans la bâtisse. Nous voilà alors à également incarner la version enfantine de Mimi, gamine plutôt citadine pour laquelle la vie à la campagne va d’abord sembler bien ennuyeuse avant de, petit à petit, dévoiler tous ses charmes à la fillette.
Le jeu repose sur des idées de game design somme toute assez classiques et même un peu répétitives (on s’approche du point’n’click là encore) mais je crois que là n’est pas le plus important. Non, je pense que ce qu’il faut y voir surtout, c’est la manière dont le gameplay sert à mettre en lumière les environnements du jeu et comment ce bout de Dordogne séduit progressivement Mimi. Il faut dire aussi que la direction artistique du titre n’est pas en reste. Entière réalisée à l’aquarelle, elle offre à Dordogne un cachet incroyable.
Colorée, douce et finalement très rafraichissante, cette vision semble cristalliser tout ce que le récit fait ressentir à la jeune Mimi. Sublimés par une animation de qualité, les environnements du jeu (qu’ils soit intérieurs ou extérieurs) sont un vrai régal pour les yeux, à tel point que lorsque l’on nous demande de prendre des photos pour le journal de Mimi, on peine à savoir laquelle garder tant tout cela est magnifique. En définitive, Dordogne est une très belle promenade, un moment suspendu en plein air, rappelant en cela des jeux tout aussi chill tels que A Short Hike, que je vous recommandais d’ailleurs dans ma sélection indestivale de 2021.
Dordogne est disponible sur consoles Xbox (dont Gamepass), Switch et PS4/5 à 19,99€, sur Steam à 14,99€ et sur Humble à 8,99€. Une version physique du jeu est actuellement disponible en précommande.
Inkulinati (2024)

D’un type de dessin à l’autre, nous voilà à bondir des aquarelles de Dordogne aux manuscrits médiévaux, l’air de rien. Et cette fois-ci, c’est à vous de dessiner ! Enfin, en quelque sorte… Inkulinati est un jeu développé par Yaza Games et édité par Daedalic Entertainment, maison qui a récemment fait parler d’elle avec le terrible Gollum, qu’elle a à la fois développé et édité et dont les errances restent sinistrement en mémoire… Mais passons et tâchons de faire confiance à Yaza Games, dont c’est d’ailleurs le tout premier titre.
Inkulinati est un jeu de tactique au tour par tour qui prend place sur des pages de manuscrits. Nous y suivons en effet le récit d’un des inkulinatis mentionnés dès le titre, à savoir des artistes qui vont pouvoir dessiner sur les pages les différentes unités à employer en bataille. Parmi ceux-là, on notera d’ailleurs la présence d’Andreas, le personnage principal du très bon Pentiment d’Obsidian.
En tant qu’inkulinati, nous sommes à la tête d’un groupe de combattants animaliers (des ânes, de renards, des lapins…), eux-mêmes composés de différentes unités (archers, épéistes, soigneurs…). L’objet du jeu est alors assez simple : sur des champs de bataille répartis sur deux pages d’un manuscrit, nous affrontons un groupe ennemi de créatures. Il est à noter que chaque unité présente évidemment ses caractéristiques propres, lesquelles varient selon l’espèce. Par exemple, un archer renard ne proposera pas les mêmes avantages et inconvénients qu’un archer lapin. A nous alors en amont des batailles de composer notre équipe en choisissant 5 types d’unités différentes.
De la même manière, notre inkulinati (choisi en début de partie et que nous conserverons jusqu’à la fin de l’aventure) présente également ses propres caractéristiques et peut intervenir en combat, au-delà de seulement amener les unités sur le champ de bataille. Il peut en effet dans une certaine mesure attaquer les adversaires mais également fournir des obstacles pour gêner ces derniers, entre autres actions disponibles.

Je ne vais pas vous détailler l’ensemble du gameplay mais le fait est qu’Inkulinati l’applique très bien. Moi qui craignais de me retrouver face à un tactical qui cumule les détails et précisions à outrance, je me suis rendu compte qu’il repose au contraire sur un nombre certain de particularités qui ne sont pas si difficiles à retenir. Il est même au final assez aisé de rapidement se sentir très à l’aise face à différentes configurations de batailles et de savoir bien choisir les troupes à emmener avec soi. Par ailleurs, l’idée de développer les affrontements en 2D et vus de côté change un peu des jeux de tactique classiques et offre une perspective nouvelle ou, tout du moins, à laquelle je ne suis pas spécialement habitué. Cela change la façon d’envisager le déplacement des personnages et les stratégies à mettre en œuvre pour remporter la victoire.
Bien qu’assez court (comptez 4h pour faire une aventure entière), le jeu propose un nombre de combats tout à fait généreux. A noter qu’à la fin de votre première partie, Inkulinati vous invite à recommencer et à en refaire au moins une (sinon plusieurs) afin de profiter de fins alternatives. A titre personnel, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de trop s’attarder sur ce genre de choses ici mais le fait est qu’il est plaisant de savoir que si l’envie prend de se replonger dans ce titre, on pourra assister à de nouvelles choses.
Inkulinati est disponible sur consoles Xbox (dont Gamepass), Switch, PS4/5*, Steam*, Epic Games Store* et GoG à 24,99€.
Promotions en cours : 9,99€ sur Steam et Epic Games Store, 19,99€ sur PS4/5.
Little Kitty, Big City (2024)

En parlant d’animaux, il semble que Stray fasse des petits. Le jeu de BlueTwelve édité par Annapurna nous proposait en effet d’incarner un chat dans un univers futuriste et voici que le studio Double Dagger nous invite à son tour à camper un félin avec Little Kitty, Big City.
Point de futur dystopique avec des robots ici cependant. Avec ce jeu-ci, tout part d’une sieste qui tourne mal : couché sur le rebord d’une fenêtre d’appartement, le petit chat noir que nous jouons ici chutera de son lit de fortune et devra tout bonnement trouver le moyen de remonter jusqu’en haut de son immeuble afin de retrouver son chez-soi.
Little Kitty nous emmène donc dans la Big City qui, au fond, ne l’est pas tant que ça, si ce n’est à l’échelle de ce pauvre chaton. Dans un petit monde ouvert, nous voilà donc à devoir remplir un objectif principal : cumuler de l’endurance afin de se lancer dans l’ascension de l’immeuble. Pour cela, il nous faut bouloter des poissons qui, bien entendu, impliqueront un certain nombre de quêtes à accomplir pour les récolter. Qu’il s’agisse de récupérer des « trucs qui brillent « (soit la monnaie du jeu), de résoudre des puzzles ou de rassembler des canetons perdus (entre autres), il faudra en effet user de nos talents de chat de multiples manières.
Il est cependant indéniable que l’affaire semble assez vite répétitive mais je dois bien admettre que, malgré cela, il est impossible de passer un mauvais moment sur Little Kitty. Au contraire, le jeu sait avec intelligence ne pas s’éterniser, offre un challenge dosé juste ce qu’il faut pour être facile et chill mais pas trop, et propose toute une galerie de personnages assez amusants qui rendront l’expérience tout à fait plaisante.
Mieux encore pour celles et ceux qui ont véritablement envie de passer du temps dessus, le titre ne se contente pas de proposer pile le nombre de quêtes nécessaires pour venir à bout de l’ascension, offrant en cela une rejouabilité certes pas ultra conséquente mais néanmoins agréable pour qui aura envie de passer un peu plus de temps dans la peau de ce chat. Little Kitty, Big City est perfectible sur plusieurs points (notamment techniques) mais demeure un petit jeu mignon et délassant idéal pour se détendre un bon coup.
Little Kitty, Big City est disponible sur consoles Xbox (dont Gamepass) et Switch à 24,99€ et sur Steam à 24,50€.
TOEM (2021)

Dernier jeu de cette sélection, TOEM est sans doute un des jeux indés que j’ai préféré parcourir récemment. Acheté complètement au pif simplement parce qu’il était en promo et que je me souvenais en avoir entendu du bien une fois ou deux, j’ai été sous le charme de ce titre de A à Z.
TOEM est pour l’heure le seul jeu de Something We Made, studio suédois à qui l’on doit également les prototypes de GLIDE et Door Knocker. Sorti en 2021, c’est aussi un jeu qui, je viens de m’en rendre compte, tranche au sein de cette sélection pour son choix du noir et blanc.
Nous y incarnons un petit personnage parti sur les routes pour prendre des photos. Equipé de notre appareil, nous voilà donc à trouver différents sujets à immortaliser, lesquels s’identifient en fonction des différentes quêtes qui vont nous être confiées par les personnages rencontrés.
Répartie sur différentes zones inspirées de la Scandinavie, l’aventure vise à nous faire rassembler les clichés d’un nombre donné de points d’intérêt majeurs que nous devrons à terme ramener à notre grand-mère. Nous explorons donc dans une tranquillité certaine les différents environnements proposés (montagne, forêt, ville…) afin de dénicher ces sujets d’importance tout en aidant les habitants de ces différentes zones à résoudre divers soucis, toujours grâce à la photographie. TOEM fait finalement partie de ces jeux qui reposent sur une idée essentielle de gameplay et qui fera graviter l’ensemble de son architecture autour de celle-ci. Déclinant l’usage de la photo à la faveur d’objectifs variés, il réussit en cela à ne jamais se rendre trop redondant.
Surtout, il offre comme je le disais une atmosphère tranquille qui donne véritablement envie de s’abandonner dans les petits bacs à sable que chaque niveau est. On aurait pourtant pu craindre des zones soit trop petites, soit trop grandes pour leur propre bien mais il n’en est rien. Chacune se découvre avec plaisir et le moindre détour est l’occasion de trouver autre chose, offrant en cela au jeu une rythmique vraiment plaisante. Le noir et blanc aurait aussi pu sembler dommage étant donné le caractère photographique du jeu mais là encore, on en vient rapidement à ne même plus y prêter attention. Mieux encore, cela permet aux quelques éclats de couleur qui ponctuent l’aventure de se rendre encore plus satisfaisants ! A noter enfin la présence d’un DLC gratuit qui complètera joliment l’aventure.
TOEM est disponible sur Epic Games Store et PS4/5 à 19,99€, sur Gog et Steam à 19,50€, sur Humble à 18,38€ et sur consoles Xbox (dont Gamepass) et Switch à 17,99€.
Voici pour cette sélection 2024 ! Sept jeux dont j’espère qu’au moins une partie saura attirer votre attention. J’ai essayé de trouver des jeux aussi variés que possible alors je me dis qu’il y en aura forcément un pour vous dans le lot ! Nul doute aussi que le Summer Game Fest actuellement en cours saura apporter encore plus de titres à se mettre sous la main mais ça, nous en parlerons sans doute dans le prochain article sur ce blog, qui sera aussi le dernier de la saison ! Stay tuned…

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