[Rétrospective] Star Wars – Episode V : L’Empire Contre-Attaque, Irvin Kershner, 1980

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Star Wars – Episode V : L’Empire Contre-Attaque, film de science-fiction d’Irvin Kershner. Avec Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Billy Dee Williams…
La note du Koala : 5/5

Ce film est la suite de Star Wars – Episode IV : Un Nouvel Espoir (G. Lucas, 1977).
Il est suivi par Star Wars – Episode VI : Le Retour du Jedi (R. Marquand, 1983).

Le pitch : Trois ans après avoir détruit l’Etoile de la Mort, l’Alliance s’est repliée sur la planète glaciale Hoth, où Luke Skywalker (M. Hamill) voit apparaître son ancien mentor Obi-Wan Kenobi (A. Guinness) qui lui recommande de rencontrer le Maître Jedi Yoda. Après une bataille due à la découverte de leur base secrète par l’Empire et Dark Vador, Luke part donc à la recherche du vieux Jedi tandis que ses amis Han Solo (H. Ford) et la princesse Leïa (C. Fisher) tentent d’échapper à l’Empire qui les traque désormais.

La critique : C’est d’un gros morceau dont on va parler maintenant. Considéré par de très nombreux fans et spectateurs comme le meilleur épisode de la saga Star Wars, L’Empire Contre-Attaque est sans doute celui qui aura le plus marqué ceux qui l’ont vu mais aussi le cinéma moderne, si l’on en croit les innombrables références qui sont spécifiquement faites à cet opus dans bien des films. Et je dois bien l’avouer : c’est mon favori aussi.

Mais avant de parler du film en lui-même, un peu de genèse. Suite de l’incommensurable succès du premier film, George Lucas n’a évidemment pas attendu longtemps avant de mettre sa suite en chantier : Star Wars IV est sorti en Mai 1977, Lucas attaque le premier manuscrit de Star Wars V en Novembre de la même année. Mais ce travail ne se fait pas sur la seule base établie par Un Nouvel Espoir mais sur un ensemble d’idées établies dès 1975, quand il peaufinait autant que possible la trame de fond de son univers de science-fiction. Jusqu’ici, tout semble normal dans le processus de travail du cinéaste.
Seulement voilà, alors que la Fox souhaite produire cette suite, Lucas décide qu’il n’en sera rien et que le studio devra se contenter de la distribuer au cinéma. Pour cela, George Lucas part du principe qu’il sera donc scénariste, réalisateur et donc producteur du film, emprunt à la banque aidant. Mais, très vite, il se rend compte que cette charge de travail est trop grande pour lui et il va donc rapidement recruter plusieurs personnes pour élaborer L’Empire Contre-Attaque. La première sera Leigh Brackett, romancière et scénariste ès SF qui rendra finalement un scénario jugé trop incohérent par George Lucas, qui fera donc plutôt appel à Lawrence Kasdan, avec qui il a jusqu’ici déjà travaillé sur le premier Indiana Jones. La seconde personne sera Irvin Kershnern réalisateur reconnu à qui il va confier la direction du film. Les trois hommes forment alors un véritable triumvirat qui va régulièrement se réunir en se partageant les tâches : à Lucas la trame principale et l’univers, à Kasdan le script et à Kershner la réalisation et le développement des psychologies des personnages. Ce travail se poursuivra ainsi jusqu’en Mars 1979, quand le tournage débute en Norvège, pour mieux se terminer aux studios d’Elstree le 24 Septembre suivant. Le film sort finalement le 21 Mai 1980 (le 20 Août en France).

Dans les décors de la base rebelle de Hoth (de gauche à droite) : Irvin Kershner, le producteur Gary Kurtz, George Lucas et Lawrence Kasdan.

On pourrait se contenter, pour parler de L’Empire Contre-Attaque, de dire que c’est le meilleur, tout bêtement. Dire qu’il est au-delà de ce que l’épisode IV avait fait trois ans plus tôt et au-delà de tout ce que l’univers Star Wars aura su nous offrir depuis (pour le moment ?). La réputation de ce film le précède. Monument, incontournable, référence majeure… Les qualificatifs élogieux ne manquent pas pour le décrire mais la question demeure toujours, soit pour le plaisir, soit pour réellement en discuter : pourquoi un tel engouement ? En quoi L’Empire Contre-Attaque est-il si important au regard de la saga ?
Les raisons sont nombreuses et je pense que l’une des premières réside entièrement dans le travail du scénario par Lawrence Kasdan. Appuyé par George Lucas et sa trame générale, le scénariste a su composer une aventure qui, plus encore que dans Un Nouvel Espoir, emporte le spectateur vers du grand spectacle. Avec du recul, l’épisode IV ressemble à s’y méprendre à une « quelconque » histoire de preux chevaliers et de princesses en détresse dans le donjon du vil chevalier noir au service d’un roi diabolique dans laquelle on aurait tout de même un peu joué avec les codes (merci la princesse Leïa). Pas encore totalement fresque, Un Nouvel Espoir avait clairement ce côté littéraire médiéval qu’on retrouve cela dit dans L’Empire Contre-Attaque. Mais ce dernier modifie encore la donne en reprenant à son compte cette idée de départ et en l’amenant plus loin. En complexifiant l’intrigue, en la rendant beaucoup plus dynamique, Lawrence Kasdan a fait du scénario de ce deuxième film une véritable épopée, dans une acception certes un peu détachée de celle d’origine (auquel cas, on pourrait aussi qualifier Star Wars IV d’épopée). Non, si je parle ici d’épopée c’est essentiellement pour insister sur le caractère épique de Star Wars V, lequel n’a de cesse de mettre ses personnages dans des situations aventureuses, dangereuses et, parfois, dramatiques ou cauchemardesques. Dès le début en fait, le film n’attendant pas longtemps avant de mettre Luke en péril et les rebelles soumis à une lourde attaque destructrice de l’Empire ! S’ensuivent alors bien des rebondissements où chaque nouvelles étape est un obstacle ou un danger de plus. Sans parler du fait que le scénario tient très bien la route. Se scindant en deux après Hoth, l’aventure se déroule sans heurts et selon une mécanique bien huilée. Mais aussi et surtout, les deux pans de l’histoire (le relatif calme de l’entraînement de Luke et la fuite de Han et Leïa) se complètent assez bien en équilibrant les instants orientés action et ceux plus portés sur le dialogue et la continuation de l’établissement de l’univers Star Wars et de son encyclopédie.

Dès l’ouverture et l’envoie de cette sonde impériale, le ton est donné : les forces du mal traquent celles du bien et ça va être sans répit.

Tout ceci confère finalement à L’Empire Contre-Attaque une atmosphère sombre, sans doute la plus lourde de l’ensemble de la saga jusqu’à présent. Un poids qui se ressent à chaque instant grâce à une mise en scène et une photographie qui laissent peu de doutes quant aux intentions formulées en amont du tournage. Irvin Kershner et son directeur de la photographie Peter Suschitzky (The Rocky Horror Picture Show, eXistenZ, Les Promesses de l’Ombre, entre autres…) offrent en effet un cadre esthétique à cet épisode V qui renvoie systématiquement le spectateur et les personnages à une gravité constante.Très vite, le blanc immaculé de la planète Hoth, refuge des rebelles, laisse place à l’obscurité de l’espace dans lequel les héros fuient, ou à celle d’une planète Dagobah en plus de cela boueuse, visqueuse (n’en déplaise à maître Yoda) et embrumée. Même la céleste Cité des Nuages de Bespin, illuminée d’une aura réconfortante, se retrouve dans cette situation lorsque Skywalker et Vador s’affrontent dans ses entrailles grises et noires, où les deux protagonistes ne sont même un instant plus que des ombres.
En fait, tout ceci explique admirablement bien le titre du film (je parle de ce qui est fait dans le film, pas de ce que j’écris hein, j’ai encore un minimum d’humilité). Car l’ombre de l’Empire, quintessence absolue du Mal, s’étend sur tout et chacun dans cet épisode. C’est l’Empire qui attaque les rebelles et leur met une jolie rouste sur Hoth, forçant ces derniers à se replier et fuir dans une débâcle mémorable. C’est l’Empire également qui piège Han, Leïa et Chewbacca sur Bespin, usant de menaces sur Lando pour qu’il collabore et n’hésitant pas à trahir ses engagements

Dès que Dark Vador apparaît dans l’immaculée Cité des Nuages, ce sont les lieux les plus sombres de la cité que l’on découvre, pour y vivre de nouveaux drames.

Et par cet Empire, c’est le côté obscur de la Force qui est aussi partout et, plus encore, qui pèse sur les épaules du personnage de Luke Skywalker, lequel se retrouve confronté à de nouveaux démons formidablement cristallisés dans cette fabuleuse séquence de la caverne sur Dagobah, lors de son entraînement aux côté de Yoda. Souvenez-vous, lors de cette scène le jeune Luke se retrouve à affronter un Dark Vador halluciné sous le casque duquel se cache en fait Luke ! Ajoutez à cela la mise en garde de Yoda quand Luke lui demande ce qu’il trouvera dans cette caverne : « Only what you bring with you« . Et de voir que Luke y a amené cette vision et la métaphore qu’elle sous-entend ne fait que le renvoyer au poids du côté obscur qui pèse sur lui, au danger que cette part d’ombre représente pour ce personnage qui – au regard de son usage de la Force – se cherche encore alors. Skywalker est d’ailleurs à plusieurs reprises emprunt d’un comportement qui le rapproche sans cesse de la limite qui sépare le bon et le mauvais côté de la Force : il se montre impatient, colérique, paradoxalement aussi altruiste qu’égoïste, arrogant même parfois… Son rapport à Vador ne fait qu’accentuer cet effet, lequel est rendu encore plus puissant lors de la fameuse révélation familiale vers la fin du film.

Quelle meilleure image pour synthétiser toute l’ampleur du côté obscur et de son influence dans cet épisode ?

Vador est d’ailleurs, je trouve, le personnage le plus intéressant du lot dans cet épisode. Au-delà de Yoda et de ses préceptes, du côté borderline de Luke (bien plus fort dans l’épisode VI, pour d’excellentes raisons, on en reparlera), du début de romance entre Han et Leïa, le seigneur noir est à mon sens celui-ci qui apporte le plus de choses à L’Empire Contre-Attaque. Mieux que cela, il l’incarne de A à Z. J’ai beau dire que l’Empire et le côté obscur de la Force sont omniprésents, c’est avant tout par lui que ça passe. Son ombre gigantesque est là, à chaque instant derrière les bottes des rebelles, piégeant les héros etc… Dark Vador est cette incarnation du mal austère et froide, mécanique et brutale, dont tous les vices dont accentués par cet aspect de machine sans âme. Il avance, implacable, pour exécuter sa lugubre mission mais là où tout devient plus ahurissant encore (pour ne pas dire génial), c’est lors de cette fin, quand Lucas et Kasdan décident de tout faire chavirer. Vador est la père de Skywalker est amène avec cette révélation tout un lot de nouvelles thématiques et de nouvelles interrogations. Le rapport au père, Œdipe, Cronos*, l’héritage familial qui nous confronte au pire des choix : l’accepter ou non. Ce « Je suis ton père » ne fait que nourrir tous les doutes de Luke et ceux du spectateur.
*Dans la mythologie grecque, Zeus accède au pouvoir en affrontant son père Cronos, les deux figures renvoyant ici respectivement à Luke et Vador. A noter que Cronos avait dû emprunter le même chemin pour accéder au pouvoir avant Zeus, ce à quoi il est fait écho lorsque l’on découvre dans la Prélogie comment Anakin devient Vador en affrontant Obi-Wan Kenobi, sa seule figure paternelle.

Du cadrage à l’angle de prise de vue, tout est calculé lors de cet épique duel pour cristallier la toute-puissance de Dark Vador à cet instant de l’histoire Star Wars.

Et que dire de la mise en scène de Dark Vador justement, si ce n’est qu’elle est, sinon excellente, au moins d’une idéale pertinence. Le Sith à l’armure est un renvoi constant à la noirceur qui écrase progressivement les héros. Il est cette ombre noire et menaçante qui déambule dans les couloirs de la base rebelle sur Hoth, la même qui les attends dans les étincelantes salles de Bespin et enfin cette ombre qui affronte Luke Skywalker pour mieux jouer de toute son imposante stature lorsque ce dernier, acculé et dévasté par le tragique de la révélation qui vient de lui être faite, préfère tenter sa chance en sautant dans le vide.
Mais, de toute évidence, c’est la mise en scène de L’Empire Contra-Attaque toute entière qu’il convient de saluer, laquelle fait preuve d’une maestria qu’on n’atteindra plus (à mon très humble avis) dans la saga. Prenez tout ce qu’a fait George Lucas dans Un Nouvel Espoir et travaillez-le plus encore, affinez-le, rendez-le cent fois plus imposant et vous avez le boulot abattu sur cet épisode V par Kershner. Portée en plus de ça par la musique d’un John Williams en très grande forme et une utilisation plus que parfaite de ses compositions, la scénographie de L’Empire Contre-Attaque est une vraie pépite.
Dommage cela dit que tout ceci soit souillé par les ajouts numériques des rééditions de 1997 et de 2011. Parmi ceux-là, on évoquera le son du sabre-laser de Luke qui s’éteint lorsque ce dernier quitte la grotte où il était retenu prisonnier au tout début du film sur Hoth (alors qu’on voit toujours que le sabre reste allumé…). On peut aussi penser à tous les ajouts concernant la Cité des Nuages. Objectivement, l’idée est tout à fait recevable, cette ville méritant pleinement d’être vue de la meilleure des façons, surtout pour le contraste que le film apporte rapidement entre ce lieu aux allures de paradis et le tragique qui s’y abat d’un coup. Seulement voilà, c’est mal bidouillé, c’est pas franchement beau et c’est tout en CGI qui ont déjà mal vieilli, à l’image de ce que l’on peut voir dans l’épisode I dont on parlera plus tard. Je ne m’éterniserai pas là-dessus et vous recommande cette vidéo pour plus d’exhaustivité sur la question.

Exemple d’ajout numérique mal foutu (en haut) et pas trop mal (en bas).

Pour conclure enfin sur cet épisode V, quelques mots sur la distribution. Je passerai d’abord très vite sur les cas de Harrison Ford et Carrie Fisher qui sont, je trouve, dans la parfaite continuité des interprétations qu’ils livraient dans l’épisode IV trois ans plus tôt. Les deux comédiens tiennent toujours bien leurs personnages et même ont tout le loisir de les étoffer grâce à la proximité forcée dont ils font l’objet dans ce deuxième volet. Ford n’en finit plus de cabotiner pour notre plus grand plaisir avec son anti-héros moderne tandis que Fisher finit d’asseoir la princesse Leïa comme l’antithèse de la demoiselle en détresse, le personnage ayant ici l’occasion de devenir une vraie femme d’action sur Bespin, ce qui donne à son interprète tout le loisir de lui apporter son caractère bien trempé. Mais c’est surtout Mark Hamill qui fait, à mon sens, un vrai bond en avant dans ce film. Après une interprétation certes louable mais emprunte d’un classicisme qu’on attribuera au manque d’expérience de l’acteur, ce dernier réussit dans L’Empire Contre-Attaque à détacher son Luke de l’esprit « jeune premier » qui le marquait trop dans l’opus précédent (et lui aussi, par la même occasion). Skywalker se trouve alors ici, grâce au comédien qui lui prête ses traits, bien plus emprunt d’un sérieux et d’une sobriété progressivement imposée à l’écran et qui tranche tout à fait avec l’apparente « légèreté » du personnage au début du film (si tant est qu’on puisse être léger en pareilles circonstances), bien plus rieur qu’il ne le sera par la suite, jusqu’à la conclusion d’un épisode VI qui le marquera dans une très bonne poursuite de ce cheminement. Hamill en tous cas affiche ici une assurance certaine qui finit de l’asseoir dans ce rôle. Un mot rapide enfin sur Billy Dee Williams, lequel se fait le parfait écho à Harrison Ford (tout comme Solo et Calrissian se font parfaitement écho aussi). Ramenant Star Wars à ses influences western, l’acteur prête son jeu plein de dynamisme et d’un charme volontiers outrancier (NB : ceci est un compliment) à un personnage qui rappellera alors bien des personnages de westerns tant américains qu’italiens.

Bien plus affirmé que dans Un Nouvel Espoir, Mark Hamill, par son interprétation, apporte une pierre essentielle à l’évolution de Luke Skywalker.

Je pense avoir fait plus ou moins le tour de ce que j’avais à dire sur Star Wars V – L’Empire Contre-Attaque. Enfin dans les grandes lignes pour le moins. Et l’on me reprochera peut-être de ne pas avoir parlé de Yoda ou de Boba Fett (et de son apport au moulin des influences western du film) ou de je ne sais quoi d’autre mais c’est déjà bien assez long comme ça, non ? Yoda de toute façon, j’en parlerai sûrement un peu (beaucoup ? (trop ?)) dans l’article sur Le Retour du Jedi dans deux semaines (rendez-vous est pris). Mais en bref, oui, L’Empire Contre-Attaque en impose sévère dans l’univers Star Wars et il ne vole en absolument aucun son titre de meilleur film de la saga. Comment cela se pourrait-il, bourré comme il l’est de qualités ? Scénario quasi béton, mise en scène impeccable, distribution affirmée… Les seuls vrais défauts du film ne sont même pas d’origine puisque ce sont les piètres qualités de certains ajouts postérieurs… Culte, cet épisode V l’est indéniablement. Son Dark Vador est le meilleur de la licence, sa contribution à l’univers de la saga est indéniablement des plus complets et tout y est fait pour que le spectateur en ressorte avec des étoiles plein les mirettes. Une merveille, ouais, clairement.

Le « Oh, au fait ! » :
La scène avec le monstre des neiges sur Hoth n’existait à l’origine pas mais a été rajoutée pour justifier les cicatrices de Luke Skywalker. Mark Hamill fut en effet victime d’un accident de voiture lui imposant une reconstruction du visage.

Le directeur artistique de ce film (mais aussi sur le IV et le VI ainsi que sur les deux premiers Indiana Jones) n’est autre que Joe Johnston, le réalisateur (entre autres) de Chérie, J’ai Rétréci les Gosses, Jumanji, Les Aventures de Rocketeer ou encore du premier Captain America.

Pour ceux qui n »ont pas pu voir la version originale du film, sachez que la scène de la discussion par hologramme entre Vador et l’Empereur était déjà présente mais le visage dudit tyran y était présenté via la superposition des yeux d’un chimpanzé sur le visage d’une femme âgée. Il sera remplacé dans les rééditions par le visage de Ian McDiarmind, qui interprète Palpatine depuis Le Retour du Jedi. Une des rares grosses retouches réellement justifiées dans la saga.

10 réflexions sur “[Rétrospective] Star Wars – Episode V : L’Empire Contre-Attaque, Irvin Kershner, 1980

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  3. Super article ! Je pense qu’on ne peut pas faire d’analyse plus complète et détaillée ! Je pense que L’Empire Contre-Attaque est mon film préféré sur toute la première génération Star Wars. Le terme « épopée » lui colle bien à la peau, c’est clairement une épopée se déroulant dans l’espace ! J’ai appris plein de choses : la reconstruction faciale de Hamill, le choix de Georges Lucas de s’approcher de scénaristes, directeurs artistiques etc. Merci pour cette lecture ! 😉

  4. Avec Willow et le Robin des Bois de Disney, l’empire contre attaque était la seule vhs chez mes grands parents. Autant dire que j’ai usé la bande ! Beaucoup de scène culte et surtout beaucoup de cadrage culte. La plupart liées à Vador. Son apparition dans la salle de dîné sur Bespin, est sûrement l’une des plus marquante pour moi.
    Je fais aussi une grosse fixette sur Boba Fett et sa troupe de chasseurs de primes ! Le « no disintegration » est sûrement l’ordre le plus clair de l’univers star wars.

    Dans le rayon « le saviez tu » : Lucas et Kasdan avaient maquillé les dialogues de la fameuse scène du  » Je suis ton père « . Lors du tournage, Lucas à simplement demandé à Hamill de dire un déchirant  » Non, ce n’est pas vrai ! C’est impossible ! ». La tirade de David Prowse parlant juste du bien, du mal et d’un rôle plus sombre qu’aurait joué Kenobi il y a bien longtemps. Seul James Earl Jones sera mis dans la confidence lors de l’enregistrement de sa voix.

    Super article ! Hâte de lire la suite !

    • Merci pour ton commentaire si riche !
      😀
      On est d’accord en tous cas : Vador est vraiment au centre de film et toute la mise en scène joue dessus, de la meilleure des manières.

      Je connaissais cette anecdote bien sûr mais c’est toujours un plaisir de la relire !

      • Oui on est bien d’accord là dessus !
        Je me doutais bien que tu connaissais ce petit trivial. Mais c’est tellement intéressant à rappeler, que j’ai pas pu m’en empêcher

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