[A l’attention de mes lecteurs et lectrices, je précise que cet article sera le dernier avant une courte pause dans les publications ! En effet, je suis énormément pris dans ma vie personnelle en ce moment et ai par conséquent beaucoup moins de temps pour écrire (mais pas moins d’idées). Du coup je m’accorde ce petit break d’une semaine ou deux et je reviendrai une fois que tout se sera tassé et que je pourrai reprendre la rédaction de mes articles plus sereinement. Bref, des petites vacances rédactionnelles quoi ! En attendant, bonne lecture.]
C’était la semaine dernière que se tenait Nintendo Paris 2018, un événement organisé assez (très) secrètement par Nintendo France mais néanmoins attendu de pied ferme par ceux qui avaient été mis dans la confidence. Il s’agit ni plus, ni moins du premier rendez-vous donné dans l’Hexagone afin de tester la plupart des titres prévus sur Switch pour le reste de cette année 2018 et présentés lors d’un E3 dont nous parlions d’ailleurs de manière générale ici et en mettant ensuite l’accent sur la participation de Nintendo sur cette autre page. Bref, je me suis donc rendu vendredi dernier à la Villa Emerige, dans le 18ème arrondissement parisien, afin de tester moi aussi les quelques jeux ainsi ramenés de Los Angeles !
Occupant deux salles de ladite villa, cet event Nintendo Paris 2018 ressemble au premier abord à n’importe quel autre : une multitude de bornes de jeux sont ainsi dispatchées sur l’ensemble de la superficie occupée, le tout sans que ce soit l’un sur l’autre et finalement dans une ambiance où l’on respire, loin de l’agitation et de la foule des stands de l’E3. La foule d’ailleurs, je l’ai évitée aussi en faisant le choix judicieux de réserver mon créneau à 10h, horaire d’ouverture des lieux en ce vendredi. C’est tout simple : quand les portes se sont ouvertes, je fus le premier dans la salle, suivi par quelques compères, et je n’avais plus que l’embarras du choix : les jeux ou le petit déjeuner. Je remise ce dernier à un petit peu plus tard et, comme par un élan d’automatisme, fonçai vers LE jeu que je voulais tester en absolue priorité : Super Smash Bros. Ultimate !
SSBU était évidemment l’un des treize titres ainsi proposés dans la villa. Reste qu’il y en avait d’ailleurs pour tous les goûts et voici la liste de ce qui nous fut mis entre les mains :
Treize jeux donc auxquels il convient tout de même d’ajouter Super Mario Party, non jouable mais présenté en vidéo au cours d’une courte conférence à laquelle je n’ai pas assisté, trop occupé que j’étais à ne pas rater mes recettes dans Overcooked 2 avec la jeune femme qui était chargée de nous présenter ce titre. J’en profite d’ailleurs pour souligner l’excellent accueil auquel nous avons eu droit, chacun et chacune des intervenant(e)s en charge de nous accueillir ayant fait preuve d’une très grande sympathie et d’une très agréable bonne humeur ! J’ai ainsi bien rigolé avec cette jeune femme donc sur Overcooked 2, beaucoup aimé discuter avec les deux autres qui m’ont présenté Starlink ainsi que celle présente sur Pokémon Let’s Go et je me suis enfin beaucoup amusé sur Super Smash Bros. Ultimate avec le jeune homme qui s’est ainsi battu contre moi pour m’accompagner dans ma découverte du titre. Mais du coup, vous l’aurez sans doute compris en sous-texte, je n’ai testé par moi-même que 4 jeux parmi cette vaste sélection ! Plusieurs raisons à cela :
- Je n’avais hélas que peu de temps devant moi, deux heures qui furent finalement tout juste suffisantes pour découvrir ces 4 titres correctement !
- J’ai délibérément fait l’impasse sur plusieurs jeux comme Octopath Traveler (dont n’était proposé « que » la démo disponible sur l’eshop), Fortnite (auquel j’ai déjà pu jouer sur ma Switch), FIFA 19 (par manque d’intérêt), etc…
- Ces 4 jeux testés étaient de toute façon mes 4 priorités pour cette matinée, aussi je considère ma mission comme accomplie !
Ceci étant dit, parlons justement de ces jeux !
Super Smash Bros. Ultimate : le Maxi Best-of qui va envoyer !
C’était évidemment la star de l’E3 chez Nintendo et même si la façon dont il a été présenté dans le Direct en a agacé plus d’un (moi le premier), ce nouvel opus de Super Smash Bros. n’en demeure pas moins attendu comme le messie par les possesseurs de Switch et les fans de la licence. Avec 66 personnages jouables qui ne sont ni plus ni moins que l’intégralité de tous les combattants que la série a accueillis depuis le premier épisode sur Nintendo 64 (+ deux nouveaux, j’y reviens dans un instant), Ultimate s’annonce comme la synthèse absolue de tout ce qui fait Super Smash Bros. : un jeu de baston certes accessible mais néanmoins léché, exigeant pour qui veut réellement faire preuve de maîtrise et surtout fun à tous les niveaux.
Et cela, j’ai pu le constater de mes yeux. Ce qui était mis à disposition ici ressemblait fortement à une potentielle démo à venir pour l’eshop et à l’intérieure de laquelle nous trouvions un roster de 30 combattants, parmi lesquels figuraient donc les deux nouveaux venus : Inkling et Ridley. Quand je demande à mon hôte du moment s’il s’agit du roster de base, il me répond que ce n’est vraisemblablement pas le cas, l’objectif étant ici de livrer une sélection de personnages emblématiques comprenant des revenants comme les Ice Climbers ou des personnages venus de DLC du dernier épisode en date sur Wii U et 3DS comme Cloud (tout en permettant de tester l’Inkling et Ridley donc). Je ne peux donc pas vous dire quel sera le groupe de combattant de base du jeu mais il devrait a priori être moins important que dans cette démo. Cette dernière ne dispose d’ailleurs que d’un seul mode de jeu, à savoir un combat libre en temps limité (2 minutes) avec un choix d’une vingtaine de stages (si je ne m’abuse). Au milieu de ceux-ci, je note des nouveautés (celui inspiré par Splatoon ainsi que la Tour du Prélude venue toute droit de Breath of the Wild) et quelques revenants tels que l’emblématique niveau sur les toits de la Sylphe SARL de Pokémon, revenu de l’opus N64 !
En combat, je n’ai rien à redire. Le jeu est beau, fluide, sans un seul petit lag malvenu et, comme toujours, très dynamique. Nous virevoltons dans tous les sens, assénant coup sur coup, utilisant moult objet, quelques final smashes et certains trophées-aides… Happé d’entrée de jeu au court d’un duel où j’ai préféré utiliser ce bon vieux Donkey Kong pour me refaire la main sur les mécaniques de SSB, je dois bien dire que j’ai été séduit (comme je m’y attendais). On tient certainement là le Super Smash Bros. le plus abouti sur le plan technique !
Quant à Ridley et l’Inkling, ce sont deux nouveaux combattants assez intéressant de prime abord. Concernant l’ennemi juré de Samus dans la saga Metroid, il fait preuve d’une force redoutable et de quelques moves à utiliser de manière judicieuse comme sa capacité à attraper un adversaire et le trainer sur la longueur du stage dans un brutal élan. Côté Inkling, la gestion de la jauge de peinture ajoute un peu de piment au combat car si elle est vide, vous ne pourrez plus faire grand-chose. Heureusement, le rechargement se fait très rapidement et, surtout, très instinctivement. Nul doute que je reviendrai vers ces deux personnages régulièrement !

L’Inkling est vraiment fun et la nécessité de faire attention à sa jauge de peinture ajoute un peu de piment.
Verdict : Le mieux du mieux de la série Super Smash Bros. résumée dans un seul titre. Malheureusement aucun aperçu des différents modes de jeu, d’un éventuel parcours solo scénarisé, ni même de la façon dont on débloquera les autres personnages. Nul doute cependant que cet Ultimate fera date et s’imposera très rapidement comme un des meilleurs titres de la console.
Probabilité d’achat : 100 %
Overcooked 2 : du fun à tout-va !
Je ne connais Overcooked que par l’excellente réputation du premier volet, actuellement disponible sur toutes les plateformes, et dont les maîtres-mots si l’on en croit les fans semblent être le fun et la franche rigolade. Pour ceux qui, comme moi, ne connaîtraient cependant pas ce titre, il s’agit d’un jeu dans lequel deux à quatre cuisiniers doivent coopérer pour répondre aux commandes des clients d’un restaurant. A noter qu’un mode compétitif existe également. Tout ceci dans une cuisine où chacun devra s’acquitter de ses tâches afin de préparer les plats demandés, le tout en requérant organisation et sens des priorités. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est sur ce même principe général qu’Overcooked 2 repose.
Et c’est pour moi une excellente surprise que ce petit jeu développé par Ghost Town Games et édité par Team17, que l’on connaît en particulier pour The Escapists et bien entendu Worms. Découvert en binôme avec l’hôtesse présente sur cette borne, j’ai pu toucher ici à un jeu dont la simplicité de concept n’a d’égale que l’immense qualité globale. Amenant les joueurs à évoluer dans des cuisines très variées, allant d’une pièce banale sans souci à un château pourvu de miroirs téléporteurs en passant par une cuisine à tapis roulants, Overcooked 2 ne peut a priori en aucun cas prétendre être lassant. Bien au contraire, d’un niveau à l’autre, le challenge est renouvelé et le plaisir de jeu avec lui. Appelant sans cesse à faire attention à de nouveaux obstacles et nécessitant toujours de répondre à de nouvelles commandes, le jeu ne manque pas d’être tout à fait prenant ! Son atout principal est sans doute ce gameplay dont la facilité de prise en main immédiate répond à la nécessité de très rapidement le maîtriser afin de répondre au mieux aux objectifs fixés dans chaque niveau. Idéal à mon avis pour de courtes sessions de jeu, Overcooked 2 se voudra également être assez prenant pour accaparer le joueur sur la durée. Sur le plan technique enfin, rien à déclarer de sinistre. Tout répond plutôt bien (même si je trouve personnellement les déplacements un peu trop tatillons) et l’ensemble est franchement joli.
Verdict : Après en avoir entendu parler maintes et maintes fois, je découvre Overcooked avec cette suite prévue pour le 7 Août prochain et vers laquelle je pencherai sûrement d’ici quelque temps. Un titre vraiment sympa, idéal pour jouer et délirer avec des potes par exemple mais néanmoins pas dépourvu d’un sens du challenge qui lui donnera tout son sel !
Probabilité d’achat : 90 %
Pokémon Let’s Go : rassuré mais pas encore convaincu
Pokémon Let’s Go n’a pas de chance. Daté pour le 16 Novembre prochain alors que j’attendais bien plus le Pokémon Switch teasé lors de l’E3 2017, reprenant pour lui des mécaniques semblables à celles de Pokémon GO, ce titre subit en fait en ce qui me concerne le contre-coup d’une frustration.

Pas de photo pour le stand Pokémon Let’s Go car il faisait partie des deux titres (avec FIFA 19) pour lesquels nous n’étions pas autorisés à prendre de clichés.
C’est pourquoi je n’y ai jusqu’alors prêté que très peu d’attention, voyant en lui un opus très enfantin et, surtout, opportuniste car visant très certainement à ramener les joueurs de Pokémon GO sur la Switch. Pour la faire courte, Pokémon Let’s Go proposera aux joueurs de (re)découvrir la région de Kanto (celle des versions Rouge, Bleue et Jaune) dans ce qui s’avère être en fait un remake de la version Jaune. Côté scénario, ce sera donc la même chose : un dresseur quitte Bourg-Palette avec son premier Pokémon (Evoli ou Pikachu selon la version choisie) et va devoir affronter les Chamions d’arènes puis le Conseil des 4, tout en mettant un terme aux agissements de la Team Rocket.
Néanmoins, moult nouveautés sont annoncées, à commencer par une modification en profondeur des mécaniques de jeu. Les combats entre Pokémon par exemple, n’auront plus lieu que lors d’affrontements avec des dresseurs, les rencontres avec les Pokémon sauvages se « limitant » à ce qu’elles sont dans Pokémon GO : le dresseur amadoue la bestiole avec des fruits puis le capture en lançant une Pokéball avec le bon timing (les Pokémon du joueur gagnent néanmoins de l’expérience, ce qui passerait presque pour une hérésie mais passons…). On notera également la possibilité de jouer à deux en simultané dans le même jeu, fonctionnalité que je n’ai cependant pas pu tester à Paris.
Je découvre donc Pokémon Let’s Go avec plein d’a priori (trop simpliste, trop enfantin, sans challenge, redondant…) mais, après une dizaine de minutes sur le titre, passées à traverser la Forêt de Jade, je suis un peu rassuré. La capture des Pokémon par exemple, n’est pas aussi banale que je craignais qu’elle ne le devienne. L’on notera ainsi quelques subtilités comme la nécessité de répondre au bon timing, le fait que les Pokémon peuvent s’enfuir ou encore que certains bougent sans cesse, rendant la visée un chouïa plus compliquée. Car oui, il s’agit bien de lancer la Pokéball en mimant le mouvement, lequel sera différent selon que le Pokémon est gros ou petit d’ailleurs. Bref, ce n’est pas la même chose qu’avant mais ce n’est pas si simple pour autant et je me suis retrouvé à plusieurs reprises à rater mon coup et voir la bestiole s’échapper. Cela ne signifie pas pour autant que c’est bien compliqué hein… Hormis cela, le titre recèle plusieurs trucs cool comme ses graphismes franchement sympa, le simple fait de voir nos petits Pokémon nous suivre sur les chemins ou encore le plaisir nostalgique pour les vieux de la vieille comme moi de parcourir Kanto à nouveau.
Concernant la compatibilité avec l’appli Pokémon GO, je ne peux rien en dire étant donné que l’option n’était pas testable et que je n’ai de toute façon pas cette application. Un mot enfin sur la Pokéball Plus, ce Joy-Con spécial Pokémon Let’s Go. C’est un très chouette objet honnêtement. Agréable en main (bien qu’un peu petit à mon goût pour mes vastes paluches), la manette est d’une finition irréprochable. A noter pour celles et ceux qui l’ignoreraient que la chose s’apparente également à un sorte de Pokéwalker comme celui fourni à l’époque avec les versions HeartGold et SoulSilver sur DS et permettra donc d’emmener un Pokémon partout avec soi pour lui faire gagner des points hors-jeu.
Verdict : Rassuré donc mais pas encore convaincu. Si Pokémon Let’s Go a l’air franchement sympathique une fois qu’on a passé un peu de temps dessus, je crains néanmoins un effet de lassitude pour ceux qui, comme moi, rechercheraient une expérience plus proche des versions originales de la licence, d’autant que l’ensemble n’a par ailleurs pas l’air d’avoir une difficulté hors-normes. Serai-je tenté un jour par une de ces deux versions ? Oui, peut-être, mais pas dans l’immédiat et encore moins day one. Préférerai-je garder mes sous et attendre la sortie du Pokémon Switch qu’on attend tous de pied ferme ? Certainement oui.
Probabilité d’achat : 50 %
Starlink : la hype surprise !
Je ne pouvais pas partir sans tester Starlink. Et à l’évidence, je n’étais pas le seul puisqu’en cette matinée plutôt tranquille, il fut le seul titre sur lequel j’ai observé une (courte) file d’attente. Pour qui ne s’en souviendrait pas, Starlink c’est cette production Ubisoft de combats spatiaux à laquelle s’est associée Nintendo pour y intégrer son personnage de Fox McCloud en exclusivité dans la version Switch. Et sur le papier, c’est le genre de soft qui attire automatiquement mon attention. En gros, Starlink ressemble à un shooter spatial prenant place dans un monde ouvert où le joueur, aux commandes de son vaisseau, va de planète en planète afin de remplir ses missions en vue de stopper les attaques de Grax et de ses armées de robots. Un monde ouvert donc mais sans aucun chargement, le passage de l’espace aux planètes se faisant sans discontinuer, et inversement. Sur les différentes planètes, des missions à remplir donc mais aussi des quêtes annexes et de l’exploration, laquelle invitera par exemple le joueur à découvrir les faunes de ces différents environnements.
Mais tout le sel de Starlink réside évidemment dans le fait qu’il s’agit d’un jouet-vidéo, proposant donc des vaisseaux en dur que le joueur peut utiliser in game. Ceux-ci se clippent sur un Joy-Con Grip spécialement prévu pour et fourni avec le jeu, qui demande alors plusieurs choses, à commencer par le choix de son personnage. Quatre d’entre eux nous étaient présentés à la Villa Emerige, tous pilotes avec leurs propres aptitudes et leurs propres capacités spéciales, lesquelles s’activent après remplissage de la jauge à mesure que l’on combat. Le pilote choisi, il convient de sélectionner son vaisseau. L’ensemble se clippe alors sur la manette et c’est parti. Mais le mieux reste encore la possibilité de customiser son appareil. Ainsi, libre à vous de choisir quelles ailes mettre sur la carlingue et quelles armes, chacun de ces éléments apportant son lot de particularités. Il est possible aussi de mettre une aile de tel vaisseau sur le côté gauche tandis qu’on choisira celle d’un autre appareil pour le côté droit, le tout à la faveur de combos permettant de jouer sur la puissance ou la défense de l’appareil ainsi constitué. Quant aux armes, plusieurs options là encore : mitraillette, canon de feu, de glace, vortex… Deux armes sont ainsi à disposer sur les flancs de votre vaisseau et, une fois encore, leur combinaison permettra de réaliser des combos (vortex de feu ou de glace par exemple) à penser en amont selon les ennemis que l’on affronte. A noter également que si vous orientez vos canons vers l’arrière de votre vaisseau sur votre manette, ils le seront également dans le jeu. J’ai par ailleurs beaucoup aimé la simplicité et l’immédiateté que représentent ces options de configuration : même en pleine bataille, il vous suffit d’ôter par exemple votre arme gauche de votre manette et le jeu se met tout de suite en pause et vous amène dans le menu où cette customisation se réalise. Aucune latence n’est à déplorer également concernant la reconnaissance in game de l’ajout d’une arme sur la manette ! Le tout est d’une fluidité vraiment satisfaisante !

Installé sur le grip de la manette, l’Arwing de Fox McCloud est présent dans le jeu avec les armes choisies par le joueur.
Pour ceux qui, comme moi, craindraient que tout ce lot de matériel à porter en plus de la manette ne soit franchement rédhibitoire, rassurez-vous ! Il n’est pas obligé de systématiquement brancher vos appareils physiques sur votre manette. Comme me l’a confirmé l’une des deux hôtesses présentes sur cette borne d’essai, le joueur aura toute liberté de simplement enregistrer ses vaisseaux en numérique dans le jeu et ainsi de réaliser toutes ces customisations directement dans les menus, sans brancher à chaque fois le jouet sur la manette ! Vous craigniez ne pas pouvoir jouer à Starlink en nomade ? Problème réglé ! Quant au poids de ces jouets, ils sont d’une légèreté surprenante. Et si on leur reprochera peut-être un très léger manque de finition, je dois bien dire que je les ai personnellement trouvés plutôt bien faits. Le genre que j’aimerais bien avoir sur mes étagères à vrai dire.
Concernant enfin le jeu et son gameplay, je n’ai pas grand-chose à redire en ce qui me concerne. S’il demande un petit temps d’adaptation afin de saisir certaines subtilités (qui s’avéreront peut-être plus ou moins fines à la longue, nous verrons), il reste néanmoins facile à prendre en main. Les commandes sont somme toute assez simples et les combats permettent notamment de choisir entre deux modes de pilotage, à la guise du joueur et de ses préférences mais aussi à choisir à mon avis en fonction de la cible. Il faudra en tous cas un petit temps avant de bien maîtriser l’ensemble et je ne doute pas qu’il sera assez courant dans les premiers instants de tout bonnement se tromper de touches à plusieurs reprises. Rien de bien dramatique selon moi, considérant que c’est dans l’erreur qu’on apprend. Quant à ce qui est enfin de l’apparence générale du jeu et de ses aspects techniques, je suis ravi de voir que ce monde ouvert tient la route, n’ayant subi aucun ralentissement malencontreux en traversant l’atmosphère d’une planète par exemple, mais il ne faut pas nier qu’esthétiquement parlant, ce n’est pas non plus la panacée. Sans être moche absolument, Starlink n’est pas non plus un canon de beauté. On le regrettera sans doute lorsqu’il nous prendra l’envie de partir en exploration.

J’ai été très agréablement surpris par la qualité et l’immédiateté de la reconnaissance des différents accessoires dans le jeu.
Verdict : Après une petite hype suite à son annonce lors de la conférence Ubisoft de cet E3, je me découvre ici une véritable envie de me plonger dans Starlink. J’y vois un jeu certes pas grandiloquent comme peuvent l’être d’autres titres à vocation spatiale mais néanmoins divertissant et prenant. J’y vois aussi et surtout, hélas, le StarFox que nous n’avons pas eu, celui qui retournerait aux racines de la série, tout en apportant un nouvelle approche de la licence. Nintendo ne l’a pas fait, Ubisoft a saisi l’occasion, sans doute avec un résultat à venir qui sache satisfaire les amateurs d’aventures à bord de vaisseaux spatiaux. J’ai réellement hâte d’en voir encore plus !
Probabilité d’achat : 80 %
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Quatre petits jeux seulement dans ce rapide compte-rendu mais quels jeux ! Si je regrette que Super Mario Party n’ait pas été testable ainsi que d’avoir manqué de temps pour m’essayer à Killer Queen Black, je suis néanmoins très content d’avoir pu jouer à ces titres-ci, lesquels m’ont fait plutôt forte impression. Je recommande grandement à chacun et chacune de s’intéresser à ces jeux dont le potentiel de divertissement est indéniable ! A titre personnel, si je mets Pokémon Let’s Go un peu à part, il m’apparaît clairement que je reviendrai avec beaucoup d’enthousiasme vers Super Smash Bros. Ultimate, Overcooked 2 et Starlink, respectivement prévus pour le 7 Décembre, le 7 Août et le 16 Octobre prochains !
Un dernier mot enfin pour remercier à nouveau Nintendo France et Laboite Com pour m’avoir invité à cet très sympathique event, ainsi que les hôtes et hôtesses présent(e)s sur place pour leur accueil, leur disponibilité et leur bonne humeur !
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