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Harry Potter et la Coupe de Feu, film fantastique de Mike Newell. Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Brendan Gleeson…
La note du Koala : 3,5/5
Ce film est la suite de Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban (Alfonso Cuarón, 2004).
Il est suivi par Harry Potter et l’Ordre du Phénix (David Yates, 2007).
Le pitch : Lors de la quatrième année de Harry Potter (D. Radcliffe) à Poudlard, l’école de sorcellerie accueille le Tournoi des Trois Sorciers, compétition opposant comme son nom l’indique trois sorciers : un venant de Poudlard, un autre de l’école bulgare Durmstrang et enfin une dernière venue de l’école française de sorcières Beauxbâtons. Mais si Cédric Diggory (R. Pattinson) est choisi par la Coupe de Feu pour représenter Poudlard, un autre nom est tiré au sort malgré son impossibilité de participer : Harry Potter. Le jeune sorcier se retrouve alors embarqué dans un tournoi magique difficile et dangereux et sur lequel l’ombre d’une grande menace plane sans cesse.
La critique : Comme me le disait l’ami Dehell en commentaire de l’article précédent, j’en suis arrivé au point de cette rétrospective où je vais aborder les films de la saga Harry Potter qui, contrairement aux trois premiers, n’ont plus fait consensus. Car si tout le monde ne dira pas exactement la même chose au sujet de ces derniers, la très grande majorité s’accordera effectivement sur l’idée qu’ils sont très bons et constitue un bon trio de départ. Mais en 2005 sort Harry Potter et la Coupe de Feu, un quatrième opus marqué par le changement et qui n’aura pas manqué de commencer à diviser.
Mais avant de parler du film, re-contextualisons un peu les choses. Un an auparavant, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban avait tout éclaté. S’imposant comme le meilleur film de la licence jusqu’alors, il avait réussi à dépeindre l’univers du jeune sorcier avec un brio certain qui lui valut toutes les louanges possibles. Seulement voilà, Alfonso Cuarón annonce qu’il ne reviendra pas derrière la caméra pour la suite de l’aventure et c’est à Mike Newell que revient la lourde tâche d’assurer la poursuite du succès indéniable que rencontre la série. Newell est à l’époque déjà assez bien connu du grand public puisqu’il a été le réalisateur de Quatre Mariages et un Enterrement, Donnie Brasco et Le Sourire de Mona Lisa, trois films plutôt (sinon très) bien accueillis par la critique et le public. Quels sont alors les enjeux auxquels Mike Newell doit faire face en s’attachant au projet ? Le principal, c’est bien évidemment de faire de ce quatrième film un nouveau succès qui viendrait se hisser aux côtés des trois précédents et permettre à la saga de maintenir un niveau qui n’a jusqu’alors fait que s’améliorer. Et si l’on a observé ce gain constant de qualité, cela pose une autre question : comment passer après Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban ? Oh bien sûr, avec le recul on arrive bien à voir les choses objectivement mais à l’époque c’était une autre paire de manche. Le souvenir du troisième épisode – sorti tout juste un an auparavant – est encore très frais dans les têtes de fans conquis de A à Z. Mike Newell n’avait à l’évidence pas le choix : il lui fallait se rapprocher de son prédécesseur. Mais attention à ne pas tomber dans le copier-coller car une redite du Prisonnier d’Azkaban aurait été une prise de risque incommensurable. Bien au contraire, il était à mon sens primordial d’arriver à s’en rapprocher tout en lui laissant la part belle, en respectant son originalité (notamment esthétique) mais en réussissant à s’accaparer la plupart de ses atouts. C’est un jeu difficile que celui-ci. Et puis ce n’est pas comme si Harry Potter et la Coupe de Feu n’était pas un opus mineur dans la saga. Bien au contraire, ce quatrième tome constitue un tournant considérable dans les aventures de Harry Potter en concrétisant enfin tout ce qui avait été annoncé via quelques prémices astucieusement distillés dans les épisodes précédents, à savoir le retour de Voldemort. En cela, le roman est à l’origine une pièce majeure de l’ensemble et constituait d’ailleurs un des épisodes les plus plaisants à lire selon moi. J.K. Rowling y avait mis tout ce qu’il fallait d’intensité pour rendre ce moment tout ce qu’il y a de plus crucial et en faire un de ces climax dont on sait que rien ne sera pareil une fois qu’il sera passé. A Mike Newell alors (et au scénariste Steven Kloves, qui officie dans l’ombre des films depuis le tout premier) de respecter cette logique et de réussir à porter à l’écran tout le caractère déterminant des événements qui se produisent dans le livre d’origine. Finalement, je crois qu’on peut le dire : la tâche confiée au réalisateur n’est pas mince. Loin de là.
Je ne vous cacherai pas qu’avant de le revoir pour préparer cet article, Harry Potter et la Coupe de Feu ne faisait plus l’objet que de souvenirs flous dans ma mémoire. Pour parler franchement, j’étais bien incapable de me rappeler en quoi de je l’avais apprécié ou non et seule la note que je lui avais mise sur Sens Critique me rappelait que mon appréciation avait été – à l’époque – plutôt bonne. Et il fut amusant de voir ressurgir les différentes émotions et les divers reproches ou compliments que je pouvais avoir fait à ce film en le revoyant. Tout m’est revenu assez vite, je dois en convenir. Mais assez parlé de moi et venons-en aux faits. Globalement, on sent nettement que Le Prisonnier d’Azkaban est passé par là lorsque l’on s’intéresse à La Coupe de Feu. Hormis les fondus au noir que Cuarón avait beaucoup utilisé (et à bon escient) dans son film, quasiment tout ce qui faisait l’esthétique de ce dernier semble être de retour ici. Mike Newell fait donc le choix que l’on évoquais plus haut de se glisser dans la lignée de son prédécesseur. Et si cela permet de conserver une apparence de qualité et surtout une forme d’homogénéité entre les films, cela permet aussi et surtout de rappeler encore une fois à quel point le film de Cuarón fut un tournant dans la saga. J’ai failli dire « tournant décisif » mais il ne pourra l’être vraiment que si les films suivants La Coupe de Feu s’inscrivent à leur tour dans cette veine initiée par le cinéaste mexicain. Et nous en parlerons bien sûr dans les semaines à venir. C’est aussi en attendant les articles consacrés à ces films qu’il convient de relativiser la question d’homogénéité que je mentionnais juste avant. Car si La Coupe de Feu peut en effet prétendre à cela au vu de son respect général du travail effectué sur Le Prisonnier d’Azkaban, il ne faut pas oublier que l’on ne parle là que de deux films sur une licence qui en comptait alors quatre et dont les deux premiers étaient déjà assez semblables mais restent néanmoins, avec le recul, plus ou moins éloignés des deux suivants (pour les raisons que j’évoquais notamment dans les articles précédents : évolution des personnages, du contexte, du propos, etc.). Ainsi, si La Coupe de Feu se révèle être dans l’esprit de son prédécesseur, cela affirme l’impact que ce dernier aura eu sur la licence mais il est encore trop tôt alors pour dire si cela est pérenne ou non. Enfin bref, cela n’enlève rien au fait que l’on décèlera facilement dans le film de Mike Newell tout un lot d’éléments qui font directement écho au travail d’Alfonso Cuarón. Je pense notamment aux différents plans du château de Poudlard qu’il propose et qui se basent sur les mêmes lieux que ceux mis en avant dans le film précédent (la cour et le pont qui la prolonge en allant chez Hagrid notamment). Il est cependant intéressant de constater que le château est encore moins mis en avant que dans Le Prisonnier d’Azkaban. En effet, hormis la scène du dragon qui constitue la première épreuve du tournoi, aucune séquence de La Coupe de Feu ne propose de véritable vue d’ensemble de l’édifice qui voit alors sa force de rappel au fantastique diminuer encore un peu. Plus encore que dans Le Prisonnier d’Azkaban, Poudlard perd en importance et se cantonne désormais strictement à son rôle plutôt sobre de lieu de l’action. Car ce n’est pas non plus le traitement de l’intérieur du château qui viendra me faire dire le contraire. Bien sûr, quelques séquences nous proposent de plonger encore un peu dans le caractère fabuleux du lieu (la salle de bain des préfets par exemple ou la Grande Salle redécorée pour le bal de Noël) mais c’est si furtif au regard de l’ensemble du film que l’impact ne se veut jamais d’importance majeure. Non car, dans Harry Potter et la Coupe de Feu, ce sont les autours qui prédominent. Le Tournoi des Trois Sorciers, c’est lui le centre des attentions bien sûr. Or, qu’il se déroule à Poudlard n’a aucune importance puisqu’aucune de ses épreuves n’a de lien direct avec l’école. Certains me diront « Oui mais le Lac Noir quand même… » et je leur répondrai qu’il y a sûrement aussi des lacs à côté de Durmstrang ou de Beauxbâtons. L’univers de Harry Potter est suffisamment riche pour l’envisager, n’est-ce pas ? Hormis cela, la filiation entre ce quatrième opus et son prédécesseur se fait essentiellement par des choix esthétiques et de mise en scène. Couleurs et plans se ressemblent beaucoup en effet et on pourra éventuellement regretter que Mike Newell n’apporte pas plus sa propre patte à l’ouvrage.

Bon après on ne va pas se mentir, Harry Potter et la Coupe de Feu offre quand même de très jolis plans d’ensemble du château et de ses environs.
Maintenant que j’ai dit tout ça, je me rends compte que ce n’est pas vraiment par sa forme que Harry Potter et la Coupe de Feu me plaît le plus mais plutôt par sa façon d’aborder les événements. Je disais du précédent film qu’il marquait une certaine évolution dans le propos et dans la construction des personnages avec notamment un passage initié (mais initié seulement) vers quelque chose de plus mature. Une sorte d’étape intermédiaire similaire à l’adolescence et qui tranchait avec le côté bien plus enfantin des deux premiers épisodes. Or, La Coupe de Feu me semble s’inscrire dans la parfaite continuité de ce schéma. Prenons les personnages : Harry tombe amoureux, Ron et lui se disputent pour des broutilles, Hermione a le cœur qui balance, ils sont plus ou moins tous les trois aussi neuneus qu’on aura pu l’être nous aussi à 14 ans… Ils font des erreurs, tâtonnent sur tous les plans (relationnels, sentimentaux, etc.). Certains en auront vite assez de cela, préférant que les films se concentrent sur l’histoire d’Harry Potter et sur sa lutte contre les forces du mal. Bien au contraire, je trouve que c’est une bonne chose (sans compter que ça respecte quand même le travail de J.K. Rowling) et je préfère ça plutôt que d’avoir des personnages qui soient totalement dépourvus de ces aspects-ci pour seulement se concentrer sur les grands enjeux. N’oublions pas qu’on suit avec cette licence trois amis de leurs 11 ans jusqu’à leurs 17 ans. Mais surtout, cette idée de traiter les émois adolescents des principaux protagonistes introduit une idée très intelligente selon moi, à savoir que cela conduit à une rupture nette et irréversible dans la construction de l’intrigue qui conduit toute la saga. Et en cela, Harry Potter et la Coupe de Feu est finement composé avec un film qui mêle assez astucieusement les éléments assez lourds qui sont inhérents au Tournoi des Trois Sorciers avec une certaine légèreté qui se retrouve non seulement dans le fait d’aborder les choses de l’adolescence que j’évoquais précédemment mais aussi un humour qui s’exprime assez régulièrement avec plus ou moins de succès cependant (le ridicule constant de Harry face à Cho Chang, les jumeaux Weasley de manière générale ou d’autres petites choses de ce genre…). Et puis vient ce climax, dont on sait qu’il va arriver puisqu’il est annoncé dès les premières minutes du film et les événements qui se produisent lors de la Coupe du Monde de Quidditch. Un climax qui se veut être le plus important de tous ceux amenés dans les films Harry Potter alors tourné mais qui a une dimension qui dépasse le seul cadre de ce film-ci. C’est l’un des deux ou trois climax de la saga qui se déroule ici et sa façon de trancher avec le ton que La Coupe de Feu employait jusque là est à mon sens une belle trouvaille. C’est alors à travers lui que ce quatrième film prend son rôle de pivot pour l’ensemble de la licence et il marque très bien les changements qui s’opèrent dans l’univers du jeune sorcier à cet instant, qui passe d’un ton assez léger bien que menaçant à quelque chose de bien plus lourd où le danger est officiellement annoncé. Hermione le dit clairement à la toute fin du film : « Plus rien ne sera pareil maintenant » et elle a amplement raison. C’est pourquoi, bien qu’il ne soit pas mon préféré, je trouve que Harry Potter et la Coupe de Feu est l’un des épisodes les plus importants de la saga. Et si ce n’est pas mon préféré, c’est aussi parce que ses choix de coupes m’ont un peu plus dérangé qu’auparavant. Si l’essentiel de l’intrigue se veut respectée, je regrette énormément certaines libertés prises comme l’absence de monstres dans le labyrinthe final du Tournoi (on y trouve normalement un sphinx et un détraqueur par exemple mais rien ne figure dans le film) ou celle de Sirius Black, dont le rôle est vraiment mineur alors qu’il est plus important dans le livre (le personnage apparaît en chair et en os à la toute fin du roman et doit se contenter de la cheminée dans le film). Il est regrettable aussi de noter l’absence de Percy Weasley dont l’évolution dans la saga (qui aura un lot certain de conséquences) commence dès le quatrième roman ici adapté.
Concernant la distribution maintenant, je n’ai pas grand-chose de plus à dire concernant Daniel Radcliffe. Toujours égal à lui-même, il campe Harry avec les mêmes bons et mauvais côtés qu’avant. A croire qu’il se contente de ce qu’il a fait jusque là et qu’il se repose sur ses acquis, lesquels m’ont toujours semblé un peu trop friables… Emma Watson de son côté continue de travailler Hermione en lui apportant encore quelques subtilités dans les expressions notamment. S’il me semble qu’elle a ici tendance à retomber dans les quelques travers que je lui trouvais dans les deux premiers films (elle surjoue un peu des fois, c’est dommage), il n’en demeure pas moins que les efforts qu’elle fait pour peaufiner son personnage sont louables. Quant à Rupert Grint, il est intéressant de voir la façon dont il commence à s’éloigner du côté faire-valoir comique qui prédominait dans son jeu auparavant. Oh bien sûr, il continue d’avoir notamment ces quelques mimiques et expression qui font que Ron est Ron et qu’il amuse un peu la galerie parfois mais il y a quelque chose en plus cette fois-ci qui n’est pas si mal. Je ne sais pas si l’on pourrait aller jusqu’à dire qu’il colle finalement mieux que les autres à cette idée d’évolution dans le propos que j’évoquais dans les paragraphes précédents mais il semble qu’il y a de ça tout de même. A leurs côtés, Michael Gambon reprend à nouveau le rôle de Dumbledore mais là où je trouvais qu’il correspondait idéalement à l’image que je me faisais du personnage dans Le Prisonnier d’Azkaban, je trouve cette fois-ci qu’il en fait quand même un peu trop. C’est limite si le vieux sorcier ne bondit pas d’un bout à l’autre d’une pièce en battant des bras comme pour s’envoler des fois… D’accord, je le voulais dynamique le Dumbledore, mais pas à ce point-là quand même ! Timothy Spall fait quant à lui son retour en tant que Peter Pettigrow, le traître. J’aime beaucoup la façon dont l’acteur rend ce personnage pathétique. Il lui donne cette impression de vouloir être plus important qu’il ne l’est vraiment mais le compose aussi idéalement lorsqu’il s’agit de le ramener à sa pauvre situation de larbin (car c’en est un vrai de vrai). Pour conclure, un mot sur les nouveaux arrivants et notamment (l’immense) Ralph Fiennes qui interprète Voldemort à merveille. J’avoue qu’en écrivant ces lignes je ne me souviens pas exactement de la façon dont J.K. Rowling le décrit dans le livre et je ne saurais vous proposer une véritable comparaison mais il me semble néanmoins qu’il l’incarne avec le talent qu’on lui connaît. Il en fait ce sorcier mauvais au possible et lui donne une folie qui me semble essentielle pour le personnage. Mais si l’on parle de folie, je pense qu’on peut tout de suite se tourner vers Brendan Gleeson qui livre une interprétation de Maugrey Fol’Œil qui frise le génie. Contrairement à d’autres détails, je me souviens plutôt bien de l’effet que m’avait fait l’ex-Auror dans le roman d’origine et je dois dire que je retrouve tout cela ici. Gleeson en fait un personnage aussi dérangé qu’il devait l’être et qui en fait sans doute l’un des éléments les plus cultes du film (de la licence ?). Un tout petit mot enfin sur Stanislav Ianevski qui livre un Krum aussi raide que prévu, sur Clémence Poésy qui est à mon sens l’incarnation parfaite de Fleur Delacour et enfin sur Robert Pattison qui livre un Cédric Diggory au moins aussi cabotin que la plupart des personnages de George Clooney (mais je l’aime bien quand même cela dit).
On arrive donc à l’issue de ce quatrième film à une situation nouvelle dans la série Harry Potter. L’équilibre qui se tenait jusqu’alors entre légèreté et menaces se brise et les rapports de force ont tendance à quelque peu s’inverser. C’était le pari de Harry Potter et la Coupe de Feu qui d’arriver à assurer cette transition entre le propos des trois premiers films et celui qui sera le pilier essentiel des suivants. Un pari plutôt bien relevé par Mike Newell, lequel manque toutefois un peu le coche en ne marquant pas plus que ça son film de sa propre patte. Le cinéaste se contente en effet largement de reprendre les acquis des films précédents et tout particulièrement du troisième dans un souci de continuité qui n’aurait à mon avis pas été gâché par plus de personnalité dans la mise en scène notamment.
Le « Oh, au fait ! » :
Mike Newell faisait partie de la longue liste de réalisateurs pressentis pour réaliser Harry Potter à l’Ecole des Sorciers avant que Chris Columbus ne soit choisi.
Lors du bal de Noël, le groupe de rock qui apparaît à l’écran est notamment interprété par deux membres de Radiohead (Phil Selway à la batterie et Jonny Greenwood à la guitare) tandis que le chanteur est campé par Jarvis Cocker (a.k.a. Darren Spooner).
J.K. Rowling tenait absolument à ce que le bulgare Viktor Krum et la française Fleur Delacour soient incarnés par des comédiens des mêmes nationalités, ce qui justifie le choix de Stanislav Ianevski et de Clémence Poésy dans ces deux rôles.
C’est le premier film de la saga réalisé sans le concours de Chris Columbus, qui laisse la production entièrement entre les main de David Heyman, présent depuis L’Ecole des Sorciers ; ni de John Williams, qui a confié la baguette à Patrick Doyle (qui a déjà composé pour Mike Newell sur Donnie Brasco notamment).
Les quatre premiers films ayant été traités, nous en sommes à la moitié de cette rétrospective. Je vais donc m’accorder une petite pause durant laquelle je vais revoir les quatre derniers épisodes de la saga. Je continuerai à poster sur le blog pendant ce temps mais ne reprendrai ce dossier que dans deux semaines (ou trois, ça va dépendre de quelques facteurs) et il n’y aura donc pas d’article samedi prochain (ni celui d’après éventuellement).
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Je suis moyen d’accord sur le manque de patte. Personnellement, mes préférés sont le 3, 4 et 5, justement parce que je trouve que les réalisateurs laissent leurs marques et peut être même plus dans cet épisode.
J’adore le jeu de couleur de cet épisode et son côté plus sombre (scénaristiquement aussi). Paradoxalement, je trouve que c’est aussi le plus drôle, celui où les dialogues font vraiment mouches. Du coup tout ça forme un mélange très très efficace pour moi, sans oublier cette fin comme tu dis, rupture extrêmement violente de tout ce qui s’est fait avant : la mort soudaine et froide d’un personnage et surtout un père qui pleure son fils devant une assemblée effrayée mais silencieuse.
Il est possible que j’ai tout simplement trop vu le 3 mais aujourd’hui je lui préfère cet épisode finalement. Après honnêtement, je ne me rappelle pas assez des livres pour pouvoir faire la comparaison mais c’est quelque chose que je n’aime pas trop faire dans tous les cas.
Curieux de voir ton avis sur le 5, dernier épisode qui m’a vraiment convaincu alors que je m’étais ennuyé de pied ferme en lisant le livre.
Je dois bien avouer que mon jugement a peut-être été « biaisé » par le fait que j’ai vu le 3 puis le 4 sur un créneau de 2 ou 3 jours. Et ça m’est paru flagrant que Newell reprenait énormément d’éléments vus dans « Le Prisonnier d’Azkaban ». Mais on est d’accord sur cette idée que « La Coupe de Feu » est en effet un des films où l’humour fonctionne le mieux. Je crois vraiment que ça a été fait dans en vue de cette rupture très violente qui intervient à la fin du film et sur laquelle on s’accorde également. 🙂
Par contre, je continue de préférer le 3 ou 4 (et à beaucoup d’autres numéros :3).
Pour ce qui est de la comparaison avec les livres, je ne vais pas accentuer là-dessus dans les prochains articles parce qu’ils étaient si denses à partir du 5ème (le 4ème l’était déjà tu me diras) que ma mémoire ne me permet pas de me souvenir de suffisamment de choses pour être vraiment complet et cohérent. Du coup je me concentrerai essentiellement sur les films en tant que tels. 😀
Merci en tous cas pour ce commentaire des plus constructifs !
Merci à toi pour cette rétrospective ! Tu me donnes envie de me refaire la saga alors que je les ai déjà revus il y a quelques mois.
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