Paris Games Week 2018 : Pour une poignée de jeux

Après le Comic Con en fin de semaine dernière, c’est au tour de mon passage à la Paris Games Week 2018 de faire l’objet d’un petit bilan. Comme l’an passé, j’ai en effet pu aller déambuler dans les allées du Parc des expositions de la Porte de Versailles pour découvrir les nouveautés récentes ou à venir en matière de jeux vidéo pour cette fin 2018/début 2019. Du 26 au 30 Octobre derniers, PlayStation, Xbox, Nintendo, Ubisoft et tous les autres se sont ainsi donnés une nouvelle fois rendez-vous pour cette grand-messe vidéoludique où, peut-être plus encore qu’à l’accoutumée bien d’autres acteurs que les constructeurs et éditeurs de jeux étaient mis en avant.

Une fois n’est pas coutume, c’est à nouveau via mon emploi à la Bibliothèque Nationale de France que j’ai eu accès à la PGW cette année. Un rassemblement qui s’est bien entendu comme toujours tenu dans les halls 1 à 3 du Parc des expositions parisien, sur 80 000m² largement garnis de stands. Brièvement, le Hall 1 était organisé autour des gros éditeurs, du merchandising et de différents acteurs (directs ou non) du jeu vidéo comme Game One, LDLC ou JeuxVidéo.com. Le Hall 2 était quant à lui consacré à la Paris Games Week Junior, avec des jeux plus adaptés aux enfants et jeunes adolescents, ainsi qu’aux acteurs divers du jeu vidéo : écoles et centres de formation, SELL, BnF donc ou encore les éditeurs de livres spécialisés. Enfin, le troisième Hall était réservé à l’esport et a ainsi pu accueillir différentes compétitions. Une organisation ici sommairement présentée mais qui n’étonnera personne, d’où la brièveté de mon propos à ce sujet.

Une partie du Hall 1.

Et plutôt que de m’attarder sur ces questions d’ordre strictement organisationnel, je préfère passer directement au cœur du sujet avec la poignée de jeux que j’ai eu le loisir de tester lors du salon. Des tests que j’ai d’ailleurs pu effectuer dans les idéales conditions de la soirée de pré-ouverture du jeudi 25, à laquelle j’ai pu assister grâce à mon badge exposant de la BnF. Je dois cependant vous dire que le nombre de jeux auxquels j’ai pu jouer au cours de cette soirée fut bien plus réduit que l’an dernier. En cause, une vie personnelle chargée qui m’a malheureusement laissé un peu moins de temps pour profiter de la soirée du jeudi (qui a filé à une vitesse folle) ainsi qu’un planning bien trop serré lors de mon retour à la Porte de Versailles le lundi suivant puisque je devais être présent sur le stand de la BnF tout l’après-midi. Enfin bref, il furent néanmoins 8 à passer entre mes mains, dont certains pour la seconde fois et c’est par ceux-là que je vais commencer !

Super Smash Bros. Ultimate

Retrouvailles donc avec le nouvel opus de la saga de baston de Nintendo puisque j’avais déjà pu le tester (comme le jeu suivant) lors du Nintendo Paris organisé peu après le dernier E3. Mais en attendant sa sortie en Décembre, impossible de résister à l’appel d’un nouvel essai du jeu !

Je n’ai jamais autant attendu un Super Smash Bros. !

Inutile de tourner autour du pot en tous cas : Super Smash Bros. Ultimate apparaît toujours comme un futur best seller, un incontournable de la Switch. Et même sans y jouer, on ne pourrait que deviner le succès qu’il va rencontrer en observant les hordes de joueurs et joueuses avides qui se sont succédé sur le stand de Nintendo chaque jour, y compris lors de la pré-ouverture, pourtant un chouïa plus calme. Pour faire simple, ça n’a tout simplement jamais désempli, à aucun petit instant. Je ne sais pas combien de personnes sont passées sur les très nombreuses consoles proposant de jouer à SSBU mais le chiffre doit être impressionnant. Mais, pour en revenir à ce qui nous intéresse, le bilan que je tire de ce jeu est le même qu’il y a quelques mois. SSBU est tout d’abord un très beau jeu. D’une qualité visuelle remarquable, ce prochain épisode devrait en épater plus d’un. Quant au gameplay c’est comme toujours d’une maîtrise parfaite. Tout semble aller de soi, sans accrocs ni quoi que ce soit de frustrant, une habitude que les fidèles de la licence seront ravis de retrouver. Le jeu est fluide et propre mais aussi dynamique, prenant… C’est toute la patte de Smash qui se ressent dans Ultimate, lequel semble très bien porter son nom. Car si l’on verra à l’usage ce qu’il en est, la promesse est celle d’un volet qui tire les leçons de tous les épisodes précédents, en plus de son roster. SSBU se présente comme la forme idéale de Smash et, franchement, il ne donne pour l’instant pas de quoi douter. Surtout depuis le Smash Direct de la semaine dernière, riche en infos qui font envie !

Verdict : On ne va pas se mentir, il est précommandé depuis un bon moment.
Disponible le 7 Décembre en exclusivité sur Switch.

Starlink

Deuxième jeu que je teste une nouvelle fois au cours de la PGW, Starlink était très bien représenté sur le salon puisque proposé non seulement chez Ubisoft mais également du côté de Nintendo. Ce jeu de pilotage SF aux accents de StarFox propose, pour rappel assez sommaire, d’incarner à notre guise les différents membres d’une équipe de pilotes chargés de remplir diverses missions à travers une système de sept planètes marquées par des caractéristiques bien précises. Au milieu de cela, différentes bases spatiales et autres secrets à découvrir. A noter enfin, pour qui serait passé à côté de l’info, que la version Switch propose d’incarner Fox McCloud de la série StarFox justement, proposant alors des missions mettant notamment en scène son ennemi de toujours, Wolf.

Différents imprévus peuvent se dresser en travers de votre chemin lors des voyages dans l’espace.

La principale particularité du jeu, c’est bien évidemment l’usage de figurines et « jouets » à placer sur sa manette à l’instar d’Amiibo pour les obtenir in game. Comme je l’expliquais après le Nintendo Paris, Starlink propose ainsi de choisir son pilote de prédilection (chacun ayant ses propres caractéristiques) ainsi que son vaisseau sur lequel nous pourrons greffer les ailes de notre choix (et même des ailes sur les ailes si l’on veut) ainsi que les armes dont aura préféré s’équiper. Au joueur/à la joueuse donc de personnaliser son expérience en préparant tout ceci à sa guise. Je passe rapidement sur l’allure de ces figurines, lesquelles me semblent toujours aussi joliment faites (les exemplaires observés en magasin également d’ailleurs). La démo qu’il m’a été donné de tester ici en tous cas n’était pas la même que lors de Nintendo Paris. Là où ma première fois consistait à suivre un chemin prédéterminé par la démo, je me suis ici retrouvé à interagir avec le jeu comme n’importe qui l’ayant acheté, profitant ainsi de l’expérience finale de Starlink. A moi donc de choisir ma destination, ma mission et tout ce qui va avec. Je ne reviendrai pas sur les qualités de l’interface avec les jouets (rien à redire sur la question, c’est impeccable d’immédiateté) mais quelques mots cependant sur le jeu en tant que tel. Je me retrouve donc à errer dans l’espace pour rejoindre ma planète cible et quel plaisir de voir que tout ceci se fait sans encombre. Le passage de l’espace à la surface de la planète glisse tout seul, sans accrocs ni rien de gênant, ce qui en laissera sans doute plus d’un surpris devant la capacité de la petite Switch à réaliser ce genre d’exercice sans problème. Bien au contraire, le jeu est d’une fluidité qu’il faut souligner, avec des graphismes parmi les plus corrects qu’on ait eus sur cette machine. A côté de cela, on notera le côté un peu exigeant du gameplay, au moins dans les premiers temps. Piloter un vaisseau dans Starlink n’est pas une mince affaire quand on n’y est pas exercé et la chose restera assez chaotique d’ici à ce qu’on prenne nos marques. Une fois les commandes bien acquises en revanche (ce qui peut se faire assez rapidement visiblement), le pilotage demandera certes une attention constante mais il n’en demeurera pas moins quelque chose de très agréable.

Verdict : Achat possible d’ici quelque temps, selon le planning des sorties et l’envie sur le long terme.
Déjà disponible sur Switch, Xbox One et PS4.

Kingdom Hearts 3

Je n’ai jamais fait un seul Kingdom Hearts de ma vie. N’étant pas très RPG comme certains le savent sans doute, la licence de Square Enix et Disney ne m’a tout bonnement jamais attirée. En fait, la seule fois où je m’y suis intéressé, c’est parce que ce bon vieux Peb était en plein stream sur le 1er volet si je ne dis pas de bêtise. Aussi, inutile de me demander quoi que ce soit au sujet de cette série, je n’aurai aucune réponse à vous donner. Tout juste ai-je la connaissance du nom du héros et du fait qu’il est accompagné par Donald et Dingo, fin de l’histoire. Reste que l’engouement autour de cette série de jeux et en particulier son troisième épisode, annoncé lors de l’E3 2013 et détaillé deux ans après, ne peut que susciter la curiosité, y compris chez un néophyte comme moi.

C’était sympa hein, on ne va pas se mentir, mais ça ne cassait pas trois pattes à un canard.

Aussi, quand j’ai vu le stand consacré au jeu à la Paris Games Week, je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas aller y jeter un oeil. Surtout que, dans les cinq ou dix minutes précédentes, j’étais parti pour le tester sur le stand Xbox…sauf que tout a planté. Une espèce de panne de courant s’est abattue sur le carré Microsoft et tout s’est arrêté. Enfin bref, passé cet incident vite résolu, je me retrouve donc chez Square Enix à retenter ma chance. Lors de cette démo, deux choses sont proposées : un combat contre un des Titans de Hercule ou un autre en compagnie des héros de Toy Story. C’est cette deuxième option que j’ai choisie et je me suis donc rapidement retrouver à affronter avec eux des petits ennemis tout noirs dont les fans connaîtront sans doute le nom à ma place. Bref, il en sort de partout, ça tabasse de tous les côtés et ça le fait bien joliment, il faut bien l’admettre. Le combat se déroule très bien mais je regrette simplement qu’aucune indication n’ait été donnée concernant les commandes car je me suis senti un peu perdu, ne sachant trop quoi faire ni sur quel bouton appuyer… Je ne doute cependant pas que le jeu sera au final plus explicite pour les débutants dans sa version commerciale. Bref, ceci fait, nous nous retrouvons maintenant dans un magasin de jouets où des ennemis donnent vie à des espèces de très gros jouets aux allures de robots qui sont finalement autant de méchas à affronter. Heureusement, l’un d’entre eux voit ses commandes mises entre les mains de Sora et je me retrouve donc à combattre depuis le cockpit du robot, tirant sans grand enthousiasme sur tout ce petit monde. Car au final tout ceci ne ressemblait à rien de plus qu’à une séance de shoot très classique, pour ne pas dire banale. Et je ressors finalement de la démo avec le sentiment d’avoir joué à deux types de combats comme on en voit un peu partout. Un peu comme si on avait essayé de me vendre ce jeu simplement grâce à l’étiquette Kingdom Hearts. Après, encore une fois, je n’y connais rien à cette série et je me dis que l’intérêt réside peut-être ailleurs et notamment dans le scénario. Peut-être aussi cette démo n’a-t-elle tout simplement pas choisi ce qui était le plus amusant dans le jeu ? Aucune idée mais une seule chose de sûre tout de même : c’est beau. Mais genre vraiment très beau..

Verdict : Achat très peu probable. N’ayant jamais joué à la licence, j’ai le sentiment que ce jeu n’est, de base, pas conçu pour moi.
Disponible sur PS4 et Xbox One le 29 Janvier 2019.

Team Sonic Racing

Dans ma vie, côté jeux de courses fun, il n’y a jamais eu que Mario Kart. Rien à faire de Crash Team Racing, de Diddy Kong Racing et encore moins de Sonic and Sega All-Star Racing. C’est sans doute un de ces trucs idiots du genre de ceux dont tous les joueurs sont affublés. Comme ceux qui ne jurent que par Sonic au lieu de Mario, ne croient qu’en Battlefield plutôt que Call of Duty, etc… Reste que, malgré ce défaut qui consiste à se reposer sur les choses qu’on connaît (trop) bien, quitte à s’enliser, je suis quand même quelqu’un de curieux. Du coup, je suis allé fourrer mon nez du côté de Team Sonic Racing, énième ersatz de Mario Kart donc.

Laisser une trace derrière soi signifie qu’on est le mieux placé de son équipe. Aux autres de se placer dedans afin de gagner en vitesse.

Je découvre donc un jeu mettant en scène bien des personnages de l’univers du hérisson bleu, le tout dans des courses reprenant pour l’essentiel les mêmes ingrédients que ceux posés par le rival moustachu de Nintendo : trois tours, objets pour se donner un bonus ou en mettre plein la tête à ses adversaires, etc… En soi, Team Sonic Racing applique plutôt bien la recette et la course en tant que telle se révèle plutôt plaisante. Mais il est à noter que ce jeu-ci apporte son lot d’idées et en particulier celle de concourir en équipes. Ainsi, là où je pensais faire la course pour moi seul, je découvre que je vais en réalité faire partie d’une équipe comprenant deux autres pilotes, d’où le titre du jeu donc. Cela implique alors plusieurs choses. Tout d’abord, si les deux autres équipiers roulent dans la trace de celui qui occupe la meilleure place en course dans leur équipe, cela confère un bonus de vitesse à l’ensemble du groupe. Une idée qui implique un pilotage relativement propre dans le sens où le fait de suivre la trace n’est pas aussi simple que ça en a l’air, surtout avec les autres équipes qui, évidemment, ne cherchent qu’à vous mettre des bâtons dans les roues. Ce fonctionnement en équipes permet en outre de se passer des objets les uns aux autres. C’est ainsi que, sans avoir ramassé d’item moi-même, je me suis soudain retrouvé à plusieurs reprises avec des trucs qui m’avaient été envoyés depuis l’arrière par mes coéquipiers. Un concept qui pousse au final un peu plus loin celui de Mario Kart : Double Dash.

Verdict : C’est finalement plutôt sympa et ses idées liées aux courses en équipe sont loin d’être bêtes. Mais je n’ai pas été plus emballé que ça, les courses semblant tout de même assez banales pour ce que j’en ai vu. Achat possible mais le temps que je me décide, on peut espérer que Mario Kart 9 soit sorti.
Disponible sur Switch, PS4, Xbox One et PC le 21 Mai 2019.

Ori and the Will of the Wisps

Exclusivité Microsoft, Ori and the Blind Forest avait été une des jolies surprises de 2015. Fort de nombreuses nominations et récompenses ainsi que d’excellentes notes de la part des critiques, le platformer 2D de Microsoft Studios avait su séduire son monde. Aucune surprise donc à ce qu’une suite ait été mise en chantier. Ori and the Will of the Wisps était donc disponible à la Paris Games Week.

Esthétiquement, Ori est à tomber.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce second volet reprend tout ce qui avait fait le succès de son prédécesseur. L’on y incarne toujours Ori et le joueur est amené à évoluer dans des niveaux en 2D appelant à utiliser chacune des capacités du petit personnage : s’agripper à un élément du décor, rebondir de mur en mur… A la croisée des chemins entre Rayman (dont il reprend l’architecture générale) et les Metroidvanias (dans lesquels il puise le système de progression notamment), Ori se joue de manière très naturelle finalement, en réalisant un parfait mélange entre ses différentes influences. Reposant donc sur des niveaux à la fois très simplement agencés question level design mais impliquant des allers et retours pour débloquer certains passages par exemple, le jeu propose une expérience à la fois très familière et en même temps très marquée dans son identité, laquelle repose non seulement sur ce mélange d’influences mais aussi sur une direction artistique remarquable. Rien que pour la beauté des décors et des musiques, Ori and the Will of the Wisps mérite qu’on lui prête de l’attention. D’ailleurs, sa part du stand Xbox n’a pas désempli.

Verdict : Dans la lignée du premier épisode, sans doute un succès critique à venir. Je me laisserai sans doute tenter à sa sortie.
Disponible sur Xbox et PC en 2019.

Shadow of the Tomb Raider

Le reboot de la série Tomb Raider, initié en 2013 avec le titre éponyme, m’est vite apparu comme un gros soufflé raté. L’opus initial, il y a maintenant 5 ans, s’était révélé être une véritable déception tant il semblait passer à côté de son sujet. Entre une Lara chiante dans l’écriture, un level design tout mou et un scénario d’une banalité sans nom, le jeu aurait au moins pu essayer de réussir son gameplay mais, même là, il se vautrait presque totalement. J’avais donc fait le choix de me passer de Rise of the Tomb Raider, apparemment pas beaucoup plus brillant, mais de l’eau ayant coulé sous les ponts, je me suis laissé tenter par une session de jeu sur ce troisième volet à la PGW.

Nage droit devant toi.

En attaquant Shadow of the Tomb Raider, j’ai en tête toutes les promesses faites en amont. Il faut dire qu’en ayant fait la queue une vingtaine de minutes, j’ai eu le temps de les réviser en regardant la vidéo de présentation qu’on nous passait en boucle. J’attends donc de ce jeu qu’il renoue avec la résolution d’énigmes plus ou moins complexes dans les tombes, qu’il m’emmène dans un monde riche et, surtout, qu’il me lâche la main, me laissant ainsi totalement me débrouiller. Car un jeu de survie qui fait tout à ta place, non merci. L’épisode de 2013 avait fait de cela son plus gros défaut. Bref, j’attaque donc la démo et suis amené à explorer une tombe oubliée en quête de je ne sais plus quel artefact (un arc je crois). Et honnêtement, je dois dire qu’il y a eu du progrès depuis Tomb Raider. En fait, cette tombe ne m’a pas vraiment posé de problème mais elle ne s’est pas non plus laissée faire. Bref, je me suis retrouvé à réfléchir (wow, incroyable), à imaginer quelle pouvait bien être la solution à telle ou telle énigme. Solution qui venait finalement assez vite, certes, mais qui demandait quand même d’être un tantinet attentif. Clairement, c’était plaisant. A côté de cela, Shadow of the Tomb Raider ne semble cependant toujours pas vouloir laisser de place à l’imprévu, ou plutôt à la surprise. Ainsi, alors que je nage sous l’eau en quête d’une sortie et que je suis attaqué par une espèce de murène assez agressive, le jeu décide de passer cela tout seul, ne me donnant même pas l’opportunité de me défendre moi-même. Laisse-moi craindre pour ma vie bon sang ! Au moins avec des QTE, je ne sais pas ! De ce point de vue là, ça a l’air d’être la même soupe qu’il y a 5 ans.

Verdict : Cinq ans après le premier volet, on ne semble même pas en être au stade des leçons apprises mais encore des progrès qui commencent à pointer le bout de leur nez. Shadow of the Tomb Raider ressemble à ce qui a été fait avant, sans grande avancée notable. Merci mais j’ai déjà donné.
Déjà disponible sur PS4, Xbox One et PC.

Call of Cthulhu

C’est dans le carré des titres Made in France que j’ai pu aller tester Call of Cthulhu, un jeu développé par Cyanide, studio originaire de Nanterre. Curieux vis-à-vis du mythe de Cthulhu, j’avais réellement hâte de pouvoir tester un jour ce jeu évidemment très largement inspiré par l’oeuvre de Lovecraft.

Les premiers pas et échanges à Darkwater donnent le ton.

On incarne dans Call of Cthulhu le détective privé Edward Pierce, engagé par un vieil armateur pour mener l’enquête autour de la mort mystérieuse de sa fille, peintre ayant laissé derrière elle d’étranges compositions ainsi qu’une réputation de femme relativement dérangée. Nous nous rendons alors sur l’île de Darkwater, où les ténèbres semblent avoir une irrémédiable emprise, laquelle pourrait bien annoncer le retour de Cthulhu. Le titre prend alors la forme d’un jeu d’enquête en vue à la première personne, où le joueur devra évidemment observer son environnement et recueillir des indices, qu’ils soient matériels ou cachés dans les déclarations qu’il faudra tirer des différents personnages. Le tout prend alors forme dans un titre qui cherche judicieusement à jouer sur son ambiance, presque avant toute autre chose. Dès les premiers instants, l’on nous plonge dans un univers sombre, sale et a priori sordide qui cherche visiblement à entraîner le joueur, comme le lecteur de Lovecraft, dans une atmosphère particulièrement inquiétante. Et si le jeu n’est pas à tomber par terre du point de vue de ses qualités esthétiques, il n’en demeure pas moins qu’il s’en dégage vraiment quelque chose. En matière de gameplay ensuite, Call of Cthulhu ne révolutionne rien du genre « enquête-aventure », du moins pas dans son commencement. Reste néanmoins quelque chose de très simple à prendre en main qui plaira sans doute aux amateurs du genre.

Verdict : A voir, je ne suis pas forcément fan de jeux d’enquête mais celui-ci, pour son background, pourrait bien me tenter.
Déjà disponible sur PS4, Xbox One et PC depuis le 30 Octobre dernier.

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Voilà donc pour les quelques jeux que j’ai eu le loisir de découvrir lors de cette édition 2018 de la Paris Games Week. Des jeux assez divers, dont je regrette seulement qu’ils n’aient pas été plus nombreux à passer entre mes mains. Mais que voulez-vous, quand on n’a pas le temps, on fait ce qu’on peut. Je tourne néanmoins la page de cette PGW 2018 avec quelques titres en tête que je vais très certainement suivre, y compris parmi ceux que je n’ai pu observer que de loin et dont je ne parlerai pas vainement ici. Ce n’était cependant pas l’année la plus enthousiasmante qui fut. En y repensant, je me rends compte que je suis arrivé à la Porte de Versailles avec assez peu d’envies en tête, la majorité du line up de cette édition ne m’attirant pas spécialement en amont. Il y a même toute une zone du Hall 1 où je n’ai fait que passer, envahi qu’il l’était par PUBG et surtout Fortnite, lequel disposait d’un stand hallucinant tant il était grand. On n’a qu’à se dire que 2018 était une année creuse sur ce plan-là et que 2019 sera déjà mieux.

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