Il y a des jeux qu’on a envie de faire et en même temps, pas tellement. Ces jeux dont tout le monde vous parle sans réussir à proprement vous en dégoûter, dont les louanges sont aussi nombreuses que possible et dont on peine à croire qu’elles ne sont pas méritées au final. Dans le lot, il y a ceux qui deviendront finalement des déconvenues – laissant poindre un peu de perplexité quant à l’engouement qui nous aura poussé à jouer -, ceux qu’on ne fera jamais et ceux enfin qu’on attend encore et toujours de lancer mais avec la ferme intention de le faire un jour. The Witcher 3 rentre en ce qui me concerne dans cette troisième catégorie. Mais pour faire les choses bien, en tous cas autant que possible, j’ai d’abord joué à son prédécesseur.

Ma démarche visant à rattraper dans les mois qui viennent celui qui fut le GOTY 2015 pour une grande partie des joueurs (là où je consacrais MGS V pour ma part) ne se fait pas sans quelques compromis. Le premier d’entre eux, c’est de me plonger dans son univers uniquement par le biais du jeu vidéo : nulle intention en ce qui me concerne de lire les romans originaux d’Andrzej Sapkowski. Alors j’ai bien regardé la série Netflix avec Henry Cavill dans le rôle du fameux Sorceleur, mais les souvenirs que j’en ai se cantonnent principalement à un fil rouge que j’ai compris, certes, mais dont le contexte m’échappe trop pour que je puisse prétendre avoir absolument tout compris à cet univers. En gros : ça ne compte pas.

The Witcher 3 est la seule raison pour laquelle j’ai tenu à me lancer dans le 2.

L’autre compromis ensuite, c’est de me plonger dans The Witcher 3 uniquement dans un dernier temps, après avoir approfondi mes connaissances sur les deux précédents titres de la licence. Troisième compromis cependant, c’est de ne pas jouer au premier titre de la saga initiée par CD Projekt, le studio derrière la série de jeux. Sorti uniquement sur PC et Mac, The Witcher premier du nom n’aura donc jamais fait les honneurs des consoles, me privant par la force des choses de l’expérience que j’aurais pu en faire. J’attaque donc ma véritable découverte de l’univers de Geralt de Riv avec The Witcher 2 : Assassins of Kings, sorti en 2011 sur PC puis un an plus tard dans une Enhanced Edition sur Xbox 360. Une version améliorée en quelque sorte puisqu’elle inclut plus de 10Go de nouveaux contenus, un mode arène, plus d’une demie-heure de cinématiques ainsi qu’une nouvelle vidéo d’introduction et une nouvelle scène post-crédits. C’est avec cette version que je me suis adonné au titre, en rétrocompatibilité sur Xbox One.

Tout ceci étant dit, il reste une chose à préciser : ce n’est pas la première fois que je lance The Witcher 2 au moment de m’y remettre il y a quelques semaines. Bien au contraire, je m’étais déjà essayé au fameux titre dans le courant de l’année 2016. Au détour de l’annonce de sa rétrocompatibilité sur Xbox One, Microsoft avait gracieusement proposé le jeu de manière totalement gratuite durant une courte période. L’occasion étant trop belle, je m’étais évidemment précipité pour le télécharger avant qu’il ne redevienne payant. Quelques semaines plus tard, je démarrais l’aventure mais autant vous le dire tout de suite : je ne suis pas allé bien loin.

Ne sachant pas trop ce qui m’a rebuté à l’époque, je serais bien incapable de vous l’expliquer. Etait-ce une simple question d’état d’esprit ? N’étais-je pas d’humeur à me lancer là-dedans ? Etait-ce plutôt le jeu qui s’était montré trop hermétique pour moi ? Son coup de vieux qui m’aurait repoussé bêtement ? Je ne sais pas mais le fait demeure que j’ai dû jouer deux heures avant de laisser tomber l’affaire. Le constat était amer alors, me sentant bien penaud devant ce titre qui fort heureusement ne m’avait rien coûté. Pire, ça ne m’a pas poussé dans mon envie de parcourir sa suite. Aussi avais-je remisé tout cela au placard avant de finalement reprendre le chemin du Royaume de Téméria en ce début d’automne. Et puis zut, il va bien falloir que je le fasse ce Witcher 3 alors autant se mettre au deux et arrêter de tout le temps retarder l’échéance !

Je ne suis pas à 100 % certain qu’il soit parfaitement utile de repréciser le contexte dans lequel l’aventure narrée ici se déroule… Il me semble que The Witcher 2 jouit d’une aura suffisante pour épargner à celles et ceux qui – comme moi donc – ne s’y intéressent qu’aujourd’hui une vaste reconstitution des faits. Aussi, je vais tâcher de recaler tout ça sans exhaustivité. De manière assez large donc, nous incarnons dans ce jeu Geralt de Riv, héros de toute la saga (littéraire comme vidéoludique ou télévisuelle). En sa qualité de Sorceleur (une sorte de mutant en gros), Geralt est avant tout un chasseur de monstres. Mais surtout, Geralt a perdu la mémoire. Ne se remémorant qu’une partie de son long passé, il est cependant sur une quête personnelle : retrouver Yennefer, la sorcière qu’il aime et qui lui a été enlevée par la Chasse Sauvage.

De fil en aiguille, nous en arrivons donc à l’ouverture de ce jeu-ci, où Geralt accompagne le roi Foltest de Téméria en tant que son protecteur personnel alors que ledit roi s’apprête à lancer l’assaut sur le château de la baronnie de La Vallette. Le combat se lance, un drame survient et nous voici engagés sur une nouvelle quête parallèle à celle plus personnelle de Geralt : retrouver les assassins de rois.

Tout commence par une bataille !

Ainsi s’ouvre The Witcher 2, dans une action tonitruante qui ne laisse en aucun cas le joueur ou la joueuse en plan le temps de pleinement démarrer. Tout au contraire, Geralt nous emmène immédiatement au cœur du combat avec lui et tout démarre sur les chapeaux de roue. Une entrée en matière rapide et brute qui ne fera que rendre les tutoriels plus que nécessaires avant d’entamer la campagne ! Disponibles dès que l’on lance la partie pour la première fois, ces quelques apprentissages s’avéreront essentiels pour ne pas trébucher dès les premiers instants de jeu. Mais j’y reviendrai. Mon point ici était moins de parler de ce que le jeu nous dit d’emblée que de la façon dont il le fait. Sans ambages, détours et circonvolutions, l’œuvre de CD Projekt n’a pas le temps de vous apprendre où vous avez mis les pieds, rendant son monde très difficile à appréhender dans un premier temps.

Quand une citadelle est mise à sac et que je fais genre je sais très bien pourquoi…

Il va sans dire cependant que l’absence d’expérience sur le jeu précédent ou même avec les livres renvoie immédiatement le néophyte que je suis dans ses pénates : sans doute aurait-il fallu s’intéresser au lore de la saga plus en avant.

Il est en effet indéniable que le jeu ne fait pas dans la dentelle sur le plan de la recontextualisation de son sujet et se contente de nous lâcher directement dans les affaires en cours sans plus d’explications que cela. Les royaumes, instances et institutions en présence, les clans, les espèces… Tout cela doit être saisi à la volée par le joueur potentiellement nouveau-venu dans cet univers. Bien entendu, le jeu n’est pas un bourreau et il viendra progressivement nous aider à découvrir tout cela mais cet apport continu de connaissances ne se fera qu’au prix d’une attention constante à tous les détails et d’une curiosité renouvelée.

En conséquence, quelqu’un comme moi prend le risque en débarquant ainsi dans The Witcher 2 de ne strictement rien entraver au monde dans lequel le titre prend place, à ses logiques internes et ses forces en présence. Tant les conflits que leurs causes, la géopolitique générale ou la diplomatie en place restent excessivement opaques pendant un bon moment et demandent un investissement certain pour que le brouillard qui les entoure se dissipe. Un investissement qu’on se dit plus d’une fois devoir mener même au-delà du seul jeu.

J’insiste cependant encore un peu : ce que je viens de dire ici ne s’applique qu’aux nouveaux joueurs et nouvelles joueuses qui ne découvriraient The Witcher qu’avec ce deuxième opus. Les plus aguerris seront quant à eux en terres connues. J’insiste également sur le fait que cette apparente opacité ne signifie en rien qu’on sortira du jeu en n’ayant strictement rien compris à quoi que ce soit. Comme je le disais, le soft est suffisamment bien conçu et écrit pour construire progressivement l’univers du jeu. Peu à peu, les intrigues se démêlent, y compris celles que l’on ne fait qu’observer tandis qu’elles se déroulent en arrière-plan de l’épopée que nous vivons.
Et surtout, ce sur quoi il ne faudrait pas se méprendre : le scénario du jeu n’est pas compliqué en soi, même si une meilleure connaissance du contexte dans lequel il se déroule rendra fatalement son appréhension globale plus aisée et agréable. Mais au-delà de ces aspects-ci, le récit narré par The Witcher 2 s’avère vraiment prenant pour tout ce qui touche à son fil rouge (voire même ses fils rouges, si l’on voulait chipoter). Suivre Geralt dans ces affaires de guerre auxquelles on pensait ne rien comprendre se révèle en réalité passionnant à la fois malgré et grâce à de très nombreux dialogues bien souvent d’une richesse qui frôle l’exhaustivité.

Mener sa quête de libération de Triss en ligne droite sera prenant mais privera du plaisir d’en apprendre sans cesse davantage sur l’univers du jeu.

Un point qui tiraillera le joueur avec d’une part le sentiment de sans cesse voir le monde du Sorceleur se construire autour de lui et l’intégrer à son passé, son présent et son futur, lui donnant toutes cartes en mains pour presque devenir un petit historien amateur de la contrée où nous évoluons. D’autre part il y aura cet autre sentiment, celui d’être moins inclus dans cet univers qu’englouti par lui, dont la richesse confinerait presque à l’écœurement. Tout dépendra évidemment de notre état d’esprit et de l’envie qui est la nôtre au moment de se lancer. Le curieux s’en retrouvera repu, celui qui voulait seulement occire du monstre à tour de bras et sauver Triss Merigold trouvera peut-être le temps long, bien que le jeu se termine (en ligne droite) en un peu moins d’une vingtaine d’heures.

Enfin bref, pour en revenir à ce que je disais juste avant, le fait est que chaque discussion avec un personnage ou un autre – en plus de permettre la progression dans le récit – ouvre de nombreuses portes quant à cette encyclopédie mentale que nous nous construisons petit à petit pour maîtriser tous les tenants et aboutissants du monde du Sorceleur. Les dialogues invitent constamment les joueurs et joueuses à s’intéresser à tout cela, à poursuivre les échanges avec toujours plus de personnages non jouables pour en découvrir davantage. On n’en perdra jamais de vue nos objectifs principaux et la traque de l’assassin des rois ainsi que le sauvetage de Triss demeureront sans cesse dans notre ligne de mire. Mais le jeu est suffisamment bien pensé pour sans cesse nous faire dévier tout en créant du liant, offrant le plus souvent aux quêtes annexes des raisons et conséquences qui viendront directement impacter le récit principal, de manière plus ou moins forte.

A ce grand chantier de contextualisation par les dialogues à glaner çà et là, il convient de faire mention des quêtes annexes justement, qui s’intègrent par ailleurs assez bien dans l’arborescence générale du jeu. Le menu consacré au déroulé des événements et par conséquent aux missions que ceux-ci entraînent permet d’ailleurs assez sobrement et donc facilement de retrouver toutes ces quêtes supplémentaires et de naviguer de l’une à l’autre avec une aisance certaine.

Evidemment, la façon dont la chose se présente n’est en rien révolutionnaire mais cela offre un intérêt notable quand on voit la façon dont ces « à-côtés » se cumulent à mesure que l’on progresse. Le descriptif très détaillé de chacune de ces missions permet par ailleurs de très simplement les lier entre elles mais aussi avec les événements principaux du récit la plupart du temps. Comme je le disais plus haut, il y a une sorte de filiation qui s’opère entre tous ces éléments et chaque annexe du jeu n’en deviendra toujours qu’une pierre de plus à l’édifice qu’est son univers et son contexte. En cela, le game design permet, sur ce plan précis, d’ouvrir encore plus grandes les portes de la découverte du monde de The Witcher.

L’austérité s’observe aussi dans l’organisation de l’inventaire, assez mal dégrossi.
Capture d’écran chipée à Supersoluce.com

Cela étant, on ne pourra s’empêcher malgré tout de noter l’austérité dans laquelle le jeu s’engonce un peu. Si je louais juste au-dessus la façon dont quêtes principales et annexes s’alimentent sans cesse et offrent une vue d’ensemble très louable (tout en jouissant d’un système permettant facilement de passer de l’une à l’autre), on ne peut totalement nier le côté très archaïque de la chose. Il va sans dire que découvrir le titre en 2020, soit près de 10 ans après sa sortie initiale, n’aide pas à saisir toute la modernité qui est la sienne. Aussi, malgré l’apport constant au lore que représentent les différentes missions et la foultitude de dialogues, la structure générale de The Witcher 2 reste particulièrement rigide et invite en vrai assez peu à se dégager du récit principal pour farfouiller tous les petits éléments supplémentaires d’intrigue qui s’accumulent à côté.

En effet, si la façon dont les missions autres s’ajoutent au reste du programme se montre très naturelle, comment ne pas observer la façon dont cela ressemble presque plus à de l’accumulation compulsive qu’à autre chose au final ? Les récits mineurs s’entassent sans cesse et donnent à voir un champ des possibles démesuré, certes, mais cela ressemble beaucoup à un seul entassement et non à une réelle imbrication. Pour être plus clair peut-être, le jeu a beau faire en sorte dans son écriture que tout vienne à nous logiquement et que chaque élément de récit – majeur ou mineur – serve l’ensemble, il n’en demeure pas moins que le côté un peu abrupt de tout cela minimise parfois l’intérêt que l’on portera à telle ou telle mission. Dommage donc pour ces annexes qui permettent parfois de débloquer tel ou tel événement dans le cours principal de l’histoire, élaguant ainsi les différentes possibilités que l’on a pour mener à bien les objectifs principaux.

Le jeu jacte énormément, presque à outrance. Mais les dialogues et les choix qu’ils proposent sont autant de possibilités pour essorer complètement tout le contenu du titre.
Screen encore une fois emprunté à Supersoluce.com

Au-delà de cette austérité qui vient ternir un peu l’envie pourtant claire d’invitation au voyage et à la découverte qui se terre derrière chaque dialogue ou personnage, je trouve que l’on pourrait aussi venir parler d’une forme de déséquilibre en ce qui concerne le gameplay. Ce dernier est d’une part assez riche et même varié pour être honnête, se scindant en plusieurs morceaux : tout ce qui touchera aux combats à l’épée d’une part, ce qui aura trait à la magie ensuite, les éléments qui serviront aux aspects traque/enquête encore, etc… The Witcher 2 nous propose alors une certaine palette d’actions et coups qui déstabilisera peut-être le nouveau venu dans les premiers temps. Cela me semble même acquis qu’un néophyte éprouvera systématiquement quelques difficultés à parfaitement tenir le jeu en main pendant ses premières heures de jeu. Et si la maîtrise viendra bien sûr avec le temps, les premiers instants se font parfois à tâtons et avec une forme d’hésitation. On se surprendra sans honte à errer de commande en menu à la recherche de CE truc qu’on n’arrive pas à trouver d’instinct.
Comment ne pas recommander plus que chaudement le suivi du tutoriel que le titre propose en ouverture de l’aventure ? Dans une espèce de bulle hors du temps, Geralt se laisse découvrir par le joueur/la joueuse afin qu’on puisse en comprendre les moindres gestes. Une phase d’introduction et d’apprentissage qui ne permettra cependant pas une maîtrise aussi parfaite que complète dès que l’on commencera véritablement le récit, et il faudra en prendre des coups avant de connaître la moindre parade et peaufiner ses stratégies. Celles-ci varieront évidemment – RPG oblige – d’un adversaire à l’autre et l’on se réjouit (même si l’on est mis en difficulté au début) de cette diversité car elle appelle à mobiliser chacune des aptitudes de Geralt aussi régulièrement que possible, ne laissant que rarement certaines de ses belliqueuses capacités sur le banc de touche.

Le « roue des armes » fonctionne très bien mais demande parfois de jongler assez maladroitement entre les touches de la manette.

Le constat doit cependant être nuancé et c’est ici que le déséquilibre s’observe. Car si Geralt aura tout le loisir de faire montre de ses nombreux talents au cours des très très nombreux affrontements qui vont se dresser sur sa route, il reste certains aspects de game design qui s’avéreront bien vite assez facultatifs. On oubliera vite par exemple la fonction de méditation, assez rarement utilisée au final hormis dans quelques (ponctuels) cas où la mission en cours exige un horaire particulier. En dehors des modes de difficulté les plus élevés en suite, j’ai remarqué que la fonction alchimie se monstre plutôt discrète, tout comme le fait de boire des potions. J’en prends pour exemple mon expérience personnelle : en dehors de quelques cas où ces features étaient directement inhérentes à la mission que je réalisais, jamais je n’ai eu besoin d’y recourir, le titre ne s’étant jamais montré suffisamment contraignant ou difficile pour me forcer à constamment prêter attention à mon stock de potions, d’huiles ou d’ingrédients par exemple. Les huiles pour épée d’ailleurs, je crois bien que je n’en ai pas utilisé une seule pour tout dire…

Il en va de même pour tout ce qui touche au craft d’armes et équipements. Jamais n’ai-je ressenti le besoin d’aller me faire forger telle ou telle épée, celles que je trouvais sur mon parcours ayant toujours été parfaitement suffisantes pour me permettre d’avancer sans encombre. Il faut bien entendu préciser que j’ai joué à The Witcher 2 en mode normal et que je ne doute pas qu’une difficulté accrue corsera fatalement le challenge et rendra tous les aspects que je viens de mentionner beaucoup plus utiles, cela va de soi. Dans le même ordre d’idée, je pourrais aussi vous parler de l’arbre de compétences avec à la fois les mêmes louanges et les mêmes réserves. Mais pour qui voudrait jouer à ce titre sans prétention autre que celui d’en parcourir l’aventure qu’il propose, voilà le constat que je peux en dresser.
Attention enfin à ne pas lire ici ce que je voulais pas exprimer : malgré le caractère facultatif de certains de ces aspects de jeu, il serait idiot de nier la qualité avec laquelle ils sont mis en place. Tout semble fait pour rendre les choses simples d’accès et d’utilisation, avec une richesse et un sens du détail qui permet à The Witcher 2 de se rapprocher sans honte des meilleurs jeux de rôle. Le titre de CD Projekt a su mettre sur pied un système tout ce qu’il y a de plus intelligent, efficace et respectable mais on sent par la manière dont il s’emploie qu’il ne prendra toute sa saveur et tout son sens qu’au travers d’une partie à la difficulté plus épicée.


Que dire en conclusion de cet article ? Que la deuxième fois fut la bonne, ça c’est certain. Après une première tentative rapidement avortée, je suis ravi d’avoir su trouver mon plaisir sur The Witcher 2. Pris par le temps et d’autres titres à parcourir, je n’ai certes sans doute pas assez approfondi tout ce que j’aurais pu sur ce titre mais je pense avoir su me créer les occasions de comprendre ses intentions, de manière aussi complète que possible. Ce soft de CD Projekt, je comprends désormais comment il a su glaner ses jalons de jeu culte auprès de ses fans et si l’aura de sa suite est désormais passée par là, les évidentes qualités de cet opus demeurent de sacrés atouts, même encore aujourd’hui. S’il a pris un coup de vieux dans sa technique, The Witcher 2 peut encore largement séduire en 2020. Passant outre la première couche assez brute et typique d’un jeu de cette envergure à l’aube des années 2010, on y dénichera un foisonnement d’idées et de propositions qui le rendent incroyablement fort. Dense, complexe et complet, The Witcher 2 est sans conteste un gageure malgré ses défauts. Alors quand on vous répète cent fois que le 3 est encore meilleur, voilà qui place la barre des attentes à une hauteur vertigineuse.

5 réponses à « Parlons jeu, parlons bien n°64 – « The Witcher 2 : Assassins of Kings » [Xbox 360/One] »

  1. Avatar de F-de-Lo

    Pour ma part, je n’ai fait que le troisième opus, dont je suis indéfectiblement fan. N’ayant pas la possibilité de jouer à ses prédécesseurs, je te remercie pour cet article on ne peut plus complet. J’aime beaucoup ta prose. Je ne sais pas si tu as déjà essayé le troisième épisode, depuis, mais j’espère qu’il saura te satisfaire.

    1. Avatar de Gaëtan
      Gaëtan

      Merci beaucoup pour ton commentaire e ton compliment, ravi que la lecture t’ait plu ! 🙂

      Je n’ai pas encore eu l’occasion de faire le 3 pour le moment malgré le fait que j’aie fini le 2. Ça ne devrait plus trop tarder cependant, j’attends patiemment qu’un ami me prête son exemplaire pour m’y mettre.

      1. Avatar de F-de-Lo

        D’accord, je me réjouis d’avance d’avoir ton avis dessus.

  2. Avatar de 2020 : Il est temps qu’on en voie le bout, non ? | Dans mon Eucalyptus perché

    […] de Capcom initialement sorti sur Super NES), Horizon – Zero Dawn ou encore God of War et The Witcher 2 pour ne citer que ceux-là. En ce qui concerne le cru 2020, ce sont 11 jeux qui m’auront […]

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