Parlons jeu, parlons bien n°63 – « Mafia : Definitive Edition » [Xbox One]

Quelle ne fut pas la surprise quand 2K a annoncé en Mai dernier la sortie dans le courant de l’année de Mafia Trilogy ! Au sein de cette compilation, les trois opus de la licence à mafiosos de l’éditeur reviennent et y mettent les formes : Mafia II remastérisé, Mafia III s’offre une Definitive Edition et – pour ce qui nous intéresse ici – Mafia premier du nom fait carrément l’objet d’un remake. Une refonte complète à laquelle, en tant qu’amateur de la licence et des histoire de mafieux, je ne pouvais évidemment pas dire non. Comme dirait l’autre, il y a des offres qu’on ne peut pas refuser.

Avant de parler du jeu en lui-même et de ce que ce pur produit du début des années 2000 a à offrir près de 20 ans après sa sortie initiale, revenons un peu sur les origines de tout ce vaste chantier. Il est à savoir dans un premier temps donc que Mafia est un titre à l’origine sorti en 2002.

Ah, les années 2000…

A l’époque développé par Illusion Softworks et édité par Gathering of Developers, le titre a très vite su se trouver un public. Lancé dans le commerce en plein boom de GTA, Mafia: The City of Lost Heaven a vite bénéficié de l’aura de cette autre licence pour se présenter aux joueurs et joueuses. Et si l’on verra un peu après que tout cela n’était pas justifié, ni même forcément voulu par ses créateurs, le titre a néanmoins pu en profiter pour s’imposer tant auprès du public que de la critique. Depuis, la chose est devenue série et deux autres jeux ont fait suite aux aventures de Tommy Angelo : Mafia II en 2010 et enfin Mafia III en 2013. Deux suites cette fois-ci chapeautés par l’éditeur 2K, qui confia leurs développements respectifs à 2K Czech puis à Hangar 13. De fil en aiguille, Mafia réussit à s’entourer d’une aura particulière, les noms de Vito Scaletta et Joe Barbaro par exemple finissant par entrer dans le paysage vidéoludique général assez naturellement. Jouissant donc d’une certaine crédibilité, la licence finit par obtenir toute l’attention de 2K qui – après un Mafia III moins apprécié que ses deux prédécesseurs cependant – décide de remettre tout cela au goût du jour en 2020 avec la ressortie de l’intégralité de la trilogie. Mafia III fut celui des trois qui bénéficia le moins de retouches, se contentant d’une simple édition définitive adjoignant aux jeux de bases tous les petits apports dont il pouvait bénéficier. Mafia II eut quant à lui droit à son remaster disais-je donc tandis que Mafia tout court fut totalement refondu, Hangar 13 décidant de le passer par la moulinette du moteur qui donna vie au troisième volet.

Oh, les années 2020 !

Une remise à plat complète de ce titre devenu culte qui fut aussi et surtout l’occasion idéale pour nombre de joueurs et joueuses soit de redécouvrir le titre sous un nouveau jour, soit de l’expérimenter pour la toute première fois tout en s’affranchissant assez bien de l’indéniable coup de vieux que le jeu original a clairement pris en pleine tronche au cours des 18 dernières années. A titre personnel, je me range dans la deuxième catégorie et tout ceci prend la forme d’une aubaine des plus complètes. Il faut dire que, fidèle à mes étranges habitudes, mon expérience sur la série s’est faite de manière assez décousue. Il y a d’abord eu Mafia II sur PC, chopé par mon frangin dans le bac à soldes d’un supermarché et que j’ai finalement plus vécu en spectateur, n’ayant jamais pris le temps de m’y adonner moi-même à l’époque ou après. Quant à Mafia, je n’en avais même jamais entendu parler avant la découverte de ce deuxième volet et je n’ai jamais eu l’opportunité de tester le jeu de 2002 depuis.
Ce fut donc avec Mafia III que je me suis réellement mis dans mon rôle de joueur avec cette série. Loin de l’avis général et sans pour autant crier au génie, j’ai plutôt apprécié ce titre d’ailleurs, comme je l’évoquais dans cet autre article. Riche de grandes qualités visuelles et cinématographiques et bien qu’un peu plus faible dans sa structure purement vidéoludique, Mafia III m’avait globalement séduit et avait surtout su me convaincre d’enfin me lancer dans les deux premiers opus, histoire d’approfondir un peu plus ma connaissance de cette licence. Aussi, la ressortie de la trilogie tombe à pic. Voilà qu’on me sert sur un plateau les deux autres jeux auxquels j’avais de toute façon prévu de jouer et, mieux encore, on me les propose avec des améliorations plus que notables ! En toute logique, j’ai dévoré Mafia II : Definitive Edition dès sa sortie sur le store Xbox et c’est tout naturellement que je suis allé m’offrir le remake de Mafia quelques jours seulement après sa mise en vente.

Cette mise en situation étant faite, venons en à nos affaires. Pour faire simple d’abord, Mafia met en scène Tommy Angelo, honnête chauffeur de taxi de la ville de Lost Heaven qui va finalement intégrer la famille de Don Salieri après que des hommes de main du clan ennemi lui ont cherché des ennuis. Pris sous sa protection par le Don, Tommy tâche de se faire une place au sein de cette famille, aux côtés notamment de Paulie et Sam, les deux principaux bras droits de Salieri.

Ça commence par un coup de main et ça finit par des affaires de famille, on connaît la rengaine.

En soi, ce scénario n’est absolument pas novateur et il serait bien vain d’essayer de démontrer le contraire.
Reposant globalement sur une construction assez classique du genre (le jeune homme sans problème qui finit par en avoir et se trouve mêlé à la mafia de cette manière), l’histoire narrée dans Mafia s’appuie sur des mécaniques bien connues par les amateurs et amatrices du genre. Si vous avez déjà vu Le Parrain de Coppola ou même Les Affranchis de Scorsese, il ne fait pas l’ombre d’un doute que vous trouverez quelques éléments familiers dans ce jeu qui, en conséquence, sent un peu le réchauffé sous cet aspect. Mais au fond, est-ce un mal ? Il est facile et sans doute même assez normal en un sens de se plaindre du côté un peu vu et revu d’un scénario mais il convient ici de noter que malgré son caractère un peu cliché parfois, celui de Mafia s’en sort tout à fait honorablement. En reposant sur des bases aussi solides (car déjà bien ancrées et éprouvées), le récit offre finalement une confortable familiarité qui emporte directement le joueur/la joueuse dans son ambiance. Aurait-on préféré un truc un peu plus original que ça ? Oui, sans conteste, mais la proposition faite ici, surtout mise dans son jus de l’époque, reste tout à fait acceptable.
Surtout, si Mafia reste aussi plaisant à suivre c’est en grande partie grâce à sa poignée de personnages principaux qui donne à l’histoire générale tout son sel. Là encore, rien ne vient révolutionner quoi que ce soit en matière d’écriture ou de composition et tant Tommy que Paulie ou Sam demeurent excessivement représentatifs du genre. Mais c’est bien cela qui sert à les rendre d’autant plus appréciables. Il est selon moi des constantes dans certains genres qui restent toujours des valeurs sûres, qu’elles soient éculées ou non : ces protagonistes en font clairement partie. Ce sont des archétypes et on est systématiquement ravis de retrouver de tels personnages quant on s’attaque à un récit sur la mafia, un constat qui vaut également pour Mafia II, très proche de son prédécesseur en la matière. En résulte donc un scénario un peu convenu, certes, avec des personnages attendus dans leurs caractères et leurs réactions mais le tout n’en est pas moins de qualité. Toutes ces mécaniques sont tout ce qu’il y a de plus huilées et si elles en lasseront peut-être certain(e)s, elles permettent à Mafia de s’appuyer sur des bases solides qui rendent au moins sa partie narrative prenante.

Paulie et Sam sont loin de n’être que de simples faire-valoir et ajoutent un vrai quelque chose au jeu et au récit.

Des bases solides donc que le jeu sait habilement mettre en valeur grâce à un scénario qui – en ce qui concerne ce qui s’y déroule factuellement et donc au-delà de ses seules mécaniques – s’avère efficace juste comme il faut : sans prétention ni trop grosses faiblesses, narrant l’histoire d’une ascension et d’un déclin comme on les aime dans ce genre d’univers fictionnels. Le personnage de Tommy Angelo est suffisamment bien écrit lui aussi pour ne pas faire pale figure au milieu du genre et si l’on se souvenait jusqu’ici plus de Vito Scaletta que de ce premier, c’est surtout parce que Scaletta était et demeure une gageure, pas parce qu’Angelo baillait aux corneilles. Bien au contraire, le petit chauffeur de taxi offre une véritable plus-value au jeu, dont le souci de la mise en scène reste également à souligner.

Visuellement, Lost Heaven est à tomber.

C’est ici que l’on touche d’ailleurs à la principale qualité de ce remake. Là où le Mafia original souffrait fatalement et indéniablement des limites techniques de son temps, cette remise au goût du jour lui permet d’enfin pleinement exprimer tout sa force.
Tirant parti d’une maîtrise accrue du moteur employé pour faire tourner Mafia III, cette Definitive Edition confère au titre une puissance visuelle saisissante qui renforce chaque aspect de l’aventure. Chaque bout de cinématique notamment permet de se plonger avec envie et délectation dans l’univers qui nous y est dépeint. Des performances qui permettront par ailleurs de parfaitement sublimer le monde ouvert de Mafia et les personnages qui y évoluent. De toute beauté, la ville de Lost Heaven s’offre à nous sous un jour nouveau et se mue en un véritable écrin pour le récit qui s’y déroule.

Quant aux personnages donc, si leur gestuelle en jeu demeure un peu rigide – comme héritée de ce qu’elle fut il y a 18 ans déjà -, comment ne pas noter l’application avec laquelle ils sont mis en scène dans les cinématiques ? Les visages notamment ont fait l’objet d’une attention toute particulière, que ce soit dans les expressions, les mouvements de bouche ou encore (et surtout !) les mouvements des yeux ! Le moindre roulement d’un globe oculaire semble avoir fait l’objet d’un soin immense et il est clair que cela donne aux personnages un naturel fou et par conséquent un charme plus que louable. Renforçant encore un peu le charisme de ces derniers, ce travail de finition incroyable finit de donner sa saveur cinématographique au titre.
Notons cependant pour conclure sur ce point visuel que si j’énumère ici quelques qualités du soft, il ne faut pas pour autant oublier la poignée de défauts qui sont les siens, à commencer par certaines erreurs en termes d’affichage de texture. Je me souviens notamment d’une séquence où l’un des mafieux se retrouve avec du sang sur le visage…qui n’apparaît cependant pas, laissant place à un trou béant dans la joue reprenant les contours de ce qui aurait dû être une coulée d’hémoglobine et permettant de pleinement profiter de la dentition du pauvre bonhomme…

Le soin apporté aux nouvelles modélisations des personnages est exemplaire sur bien des points.

Des bugs on en trouvera malheureusement aussi dans le cours du jeu. Je parle notamment ici de scripts qui ne se lancent pas et autres petites approximations du genre. Pêle-mêle, on évoquera rapidement ce moment où un objectif de mission refuse obstinément de s’actualiser. La raison ? J’étais descendu de la voiture avant que mon passager ne le fasse. Une fois que je l’ai laissé descendre en premier, tout a roulé comme si rien n’était jamais arrivé. Le plus gros souci que j’aie rencontré s’est quant à lui produit à deux reprises : à l’issue d’un chapitre, le suivant refuse de se lancer, laissant le jeu mouliner encore et encore sur un écran noir où seul est visible le petit symbole signifiant un chargement. On a beau entendre des bruits de background, rien d’autre ne vient. Une seule solution alors : redémarrer le jeu. La chose faite, tout fonctionne de nouveau sans souci et si je suis bien content de ne pas avoir été embêté plus que cela ne fut le cas, il faut quand même admettre que ce genre de petits accidents reste un inconvénient vraiment dommage. Là où le titre a bénéficié d’une finition très agréable sur le visuel, il est regrettable que le coup de polish attendu sur la technique n’ait pas été le plus complet possible.

Bien que vaste, Lost Heaven n’est pas là pour vous laisser vaquer à toutes les occupations possibles.

Malgré cela, arpenter les rues de Lost Heaven demeure un petit plaisir constant mais il convient de mettre les choses au clair sans attendre : Mafia n’est pas réellement un GTA-like. A dire vrai, il n’en a même jamais été question. Absolument pas conçu comme tel, le jeu a cependant été régulièrement présenté depuis sa sortie initiale comme un membre de cette espèce de sous-genre en raison notamment de son monde ouvert. Or, un véritable GTA-like permet des choses que ce titre-ci ne cherche absolument pas à proposer, ni en 2002, ni en 2020. Nous ne sommes pas à 100 % libres dans cet open world qui sert finalement bien plus d’aire de jeu somme toute très classique malgré sa taille relativement vaste pour l’époque. Ce n’est pas un bac à sable comme peuvent l’être Los Santos, San Andreas ou Liberty City dans leurs jeux respectifs. Il n’est pas question ici de déambuler en visitant le moindre recoin de bâtiment ou en interagissant de moult manière avec chaque PNJ. La variété d’interactions possibles dans ce monde ouvert est très limitée et Lost Heaven n’est pas et n’a jamais été de la même trempe que les maps de Grand Theft Auto.
Attention donc à la possible déception au moment d’explorer cette ville : si vous vous attendiez à un open world tel que les studios Rockstar l’ont popularisé, vous risquez une petite déconvenue. Il ne faut pas s’attendre à autre chose que ce que le jeu a à offrir. Cela en rebutera donc certain(e)s qui trouveront cette aire de jeu bien vide d’intérêt et donc ennuyeuse et l’on ne pourra que les comprendre, d’autant plus au moment de découvrir ces rues au début des années 2020. Tant de grands mondes ouverts sont passés par là qu’on aurait peut-être pu espérer un peu de renouveau sur ce plan-là également. Il n’est sera hélas pas question, rendant même le mode circulation libre presque parfaitement anecdotique. Mais encore une fois, l’écrin que devient Lost Heaven – encore plus avec l’arrivée du filtre « film noir » tout récemment – demeure une bien belle gageure pour ce titre.

Voilà qui promet de jolies choses. Il ne manque plus qu’un mode photo.

Puisque l’on en est à parler de jeu en tant que tel, il est temps d’évoquer la question du gameplay et du game design. En soi, le jeu tel que proposé aujourd’hui change globalement assez peu du titre d’origine. La structure-même du titre, en ce qui concerne l’enchaînement des missions et chapitres, reste éminemment classique. Pas de quêtes annexes intégrées à la campagne, juste un long déroulé du fil principal qui nous emmène du début à la fin du jeu sans réel détour. L’absence notable d’activités annexes dans le corps-même du mode de jeu principal contribuera d’ailleurs à toujours plus éloigner Mafia d’un véritable GTA-like. Quelques missions supplémentaires seront cependant mises à disposition dans le mode circulation libre, ôtant tout naturel à leur accomplissement et sans doute même tout intérêt. Sans être incluses dans l’arborescence générale du titre, comme autant de déviations qui auront cependant toujours des impacts sur l’histoire principale, ces quêtes annexes n’ont aucune véritable utilité, si ce n’est débloquer divers éléments cosmétiques dont on se passera allègrement…
Ceci étant dit, la façon dont la campagne principale enchaîne les événements laissera au final le même sentiment que l’histoire en elle-même : c’est classique, ça ne surprend pas, mais ça fonctionne assez bien. Evidemment, la chose paraît datée en 2020. La conduction très mécanique et sans réelle implication des joueurs et joueuses (on ne peut pas choisir ses missions, l’ordre dans lequel on les fait, etc…) pourra peut-être en lasser quelques un(e)s mais si l’on passe outre et que l’on accepte d’être mis devant un jeu dont le monde ouvert n’est qu’un écrin et dont l’histoire ne bougera jamais d’un iota par rapport à ce qui est prévu, la chose pourra sans doute passer sans souci. Encore faut-il être prêt à ce compromis.

Le jeu offre en tous cas de belles séquences, nourries par sa cinématographie constante.

Sur tout ce qui touche au gameplay, là encore le jeu ne transcende rien. Archi-classique, il demeure toutefois assez plaisant à mettre en œuvre une fois la manette dans les mains. Ainsi les phases d’action se révéleront agréables à jouer grâce à un panel de mouvements certes limité mais tout à fait adéquat par rapport à ce qu’on nous demande. Quelques éléments d’infiltration sont intégrés au jeu mais demeurent très anecdotiques, ce pan du gameplay n’étant clairement pas le cœur du game design.

Le système de couverture, hérité de Mafia III, fonctionne très bien et rend les gunfights plus agréables à jouer.

Mais là encore, même si ce n’est pas une claque, cela reste tout à fait honorable pour ce jeu qui n’a – sur ce point précis – aucune réelle prétention (on n’est pas sur MGS ou Dishonored hein, il faudra juste de temps en temps éviter de se faire gauler). Lors des gunfights, la chose s’avérera même très pratique grâce au système de couverture assez réactif et précis pour permettre de se mettre à l’abri facilement et d’aisément se déplacer sans se prendre une balle dans les côtes. Les séquences de tir sont d’ailleurs bien fichues, à l’instar des combats à mains nues qui intègrent désormais un système de contre relativement bien pensé.
Le seul vrai point noir selon moi, c’est avant tout la conduite. Lourde, pataude même, cette dernière ôte bien du plaisir à des séquences pourtant fondamentales vis-à-vis du jeu quand on voit à quel point les bagnoles sont essentielles dans son déroulement. On est quasiment toujours en voiture, que ce soit pour conduire quelqu’un quelque part, pour rejoindre sa prochaine mission, pour effectuer une filature ou une course-poursuite… Quel dommage donc que la maîtrise des véhicules ne soit pas plus poussée que cela, continuant la longue tradition de cette série où les voitures et autres engins motorisés n’ont jamais été une des grandes qualités (sauf peut-être dans Mafia III, et encore…).
Malgré cela et en dépit du côté très classique de tout cela, le jeu n’ayant emprunté que peu de choses finalement à toutes les évolutions que le genre action a connu depuis les années 2000, Mafia demeure très plaisant à parcourir car globalement exempt de véritables défauts dans ses mécaniques de jeu. Encore une fois, ce n’est pas parce que c’est classique que c’est mauvais. On regrette seulement que ça n’invente strictement rien, cantonnant bien plus l’intention derrière ce remake à une seule remise à plat esthétique.

Les soucis liés à la conduite ne seront pas sans conséquence lors de la fameuse séquence de course !

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Sans être le jeu de l’année, Mafia: Definitive Edition est donc une bonne surprise. Riche d’un soin tout particulier apporté à l’esthétique et aux détails très nombreux qui fourmillent dans son open world, le remake de Hangar 13 rend tout à fait honneur à son illustre prédécesseur. Si le game design en général n’a rien à vraiment se reprocher, on regrettera peut-être la façon dont il a choisi de rester enfermer dans le même carcan qui dictait celui du jeu d’origine il y a 18 ans. Evidemment, il serait faux de dire que tout est à l’identique mais les quelques apports faits dans ce remake sont trop ponctuels pour permettre à ce dernier de prétendre à une vraie relecture du titre original. Mafia: Definitive Edition n’en demeure pas moins un jeu très appréciable, modernisant avec sobriété mais efficacité son modèle et s’intégrant désormais parfaitement dans la trilogie qui est la sienne.

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