Note de lecture n°31 : « Batman & les Tortues Ninja », Trilogie complète

Cela faisait un bout de temps déjà que je n’avais pas pris le temps d’écrire sur un livre. Pas que je ne lise pas, au contraire, j’ai toujours un bouquin à portée de main, mais écrire sur une lecture que je viendrais d’achever n’est pas forcément l’exercice dans lequel je me sens le plus à l’aise. Notez d’ailleurs que j’ai failli vous proposer une bafouille au sujet du Maître du Haut-Château de Philip K. Dick mais, passablement soûlé par ce soporifique ouvrage et peu enclin à chagriner les fans de l’auteur américain, j’ai préféré m’abstenir. Aussi, histoire de se remettre en jambes doucement, nous allons revenir aux bases avec une trilogie de comics qui – une fois n’est pas coutume – met en scène mon super-héros favori : Batman. La différence c’est qu’il est ici accompagné de partenaires de choix en la personne des fameuses Tortues Ninja !

Difficile de résister, lorsque j’ai appris son existence, à l’appel de cette nouvelle série de bandes-dessinées. Mêlant les univers de l’Homme Chauve-Souris et des tortues les plus célèbres du monde, Batman & les Tortues Ninja titille dès son seul titre toute une partie de mon enfance, celle où j’attendais le dimanche soir pour regarder la série animée Batman sur France 3 quand je n’étais pas en train de m’extasier devant Les Tortues Ninja, également proposées sur la même chaîne. Je me fais d’ailleurs la réflexion, presque 30 ans plus tard, que malgré l’image de « télé pour vieux » qui colle encore et toujours à la troisième chaîne, c’est bien France 3 qui aura été un fondement essentiel de mes divertissements d’enfants : entre Batman, les tortues et les inénarrables Minikeums, j’aurais été bien plus bercé par France 3 que par le Club Dorothée sur TF1 par exemple. Enfin bref, passons sur cet élan de nostalgie et revenons-en à notre sujet.

Dernier volume en date, Fusion renvoie Batman & les Tortues Ninja dans une collection qui colle mieux à son public-cible.

Avant tout, il est important de préciser une chose : Batman & les Tortues Ninja ne doit absolument pas être confondue avec Batman & les Tortues Ninja – Aventures ! A l’instar des autres séries proposant le suffixe Aventures et éditées par Urban Kids en France (label d’Urban Comics pour les enfants), cette seconde proposition se veut être une variante pour un plus jeune public (à partir de 6 ans) et plutôt inspiré par les productions télévisuelles dédiées aux héros concernés. En ce qui nous concerne, nous parlons bien d’une série pour les plus grands (au moins des adolescents quoi) avec un ton plus dur, plus sombre et fatalement un peu moins niais. Pourtant, malgré cet état de fait, Urban a fait le choix en 2017 puis 2018 d’éditer les deux premiers tomes de la trilogie dans son label Kids et même de souligner que ces comics sont accessibles à partir de 3 ans. Non, clairement pas. Je le précise si jamais vous n’avez encore jamais mis la main sur ces volumes : Batman & les Tortues Ninja tout court n’est pas vraiment pour les enfants. Pas que la chose soit très violente ou quoi mais ce n’est absolument pas accessible pour les plus petits, que l’on renverra donc bien plus volontiers vers le pendant Aventures de la licence, que j’évoquais précédemment. Pour tout vous dire, je ne comprends pas trop ce qu’Urban Comics a voulu faire ici mais je trouve ce choix assez peu pertinent. L’éditeur français a d’ailleurs dû lui-même s’en apercevoir puisque le troisième volume, Fusion, a quant a lui été édité sous le label DC Deluxe et s’est donc vu affranchi de toute mention « jeunesse ». Mieux encore, Urban a rétropédalé en ce qui concerne l’inclusion des deux premiers tomes sous le label Kids puisque l’intégrale de ces deux volumes a été récemment éditée dans la collection DC Deluxe à son tour. Nul doute que l’on s’est rendu compte à un moment que, non, Batman & les Tortues Ninja ce n’est pas spécialement pour les petits.

A dire vrai, la seule évocation des noms à qui l’on doit ces ouvrages aurait pu mettre la puce à l’oreille des personnes qui bossent chez Urban Comics. Au scénario des trois volumes, nous retrouvons en effet James Tynion IV, un auteur que les fans de Batman connaissent bien puisqu’il a déjà officié dans une plus ou moins grande mesure sur un certain nombre de séries liées au super-héros de Gotham City. Principal scénariste de Batman – Detective Comics, c’est d’ailleurs lui qui écrit désormais la série principale du héros, Joker War, succédant ainsi à Tom King, dont j’avais d’ailleurs parlé de son propre run sur cette autre page. Parallèlement, James Tynion IV a également officié sur Batman – Death MetalNew Justice ou encore Batman Eternal… Je passe ici volontairement le reste de sa déjà longue carrière mais c’est moins pour invisibiliser son travail que pour souligner sa production au service de Batman, évidemment.
A ses côtés, c’est Freddie E. Williams II (décidément, que des gars numérotés) qui apporte ses crayons à la série. Je dois bien admettre que je connais déjà un peu moins bien le parcours de cet illustrateur dont je découvre réellement le style avec cette série, aussi suis-je en train de regarder un peu son CV au moment-même où j’écris ces lignes. Quelle transparence, n’est-ce pas ? Je constate donc pêle-mêle que Freddie E. Williams II a notamment bossé sur le Final Crisis de Grant Morrison mais aussi sur deux BD dont je ne pensais pas écrire les titres un jour : Injustice vs les Maîtres de l’Univers (scénario de Tim Seeley) et Les Maîtres de l’Univers – Cosmocats (scénario de Lloyd Goldfine et Rob David). Outre ces étonnantes productions, Williams a également travaillé sur l’assez dispensable Batman qui Rit, Green Arrow ou encore, Captain Atom. Voilà donc pour ce rapide tour d’horizon mais il convient enfin d’apporter une précision majeure. Si les deux compères ont bossé en duo sur les deux premiers tomes de la trilogie, ils sont rejoints par un invité de marque pour son grand final. Ce n’est en effet ni plus, ni moins que Kevin Eastman, co-créateur des Tortues Ninja qui vient leur prêter main forte sur Fusion, sorti l’été dernier. C’est en effet lui qui, avec Peter Laird, a donné naissance aux tortues en 1984.

James Tynion IV (à gauche) et Freddie E. Williams II (à droite) dont les maîtres d’œuvre de cette trilogie.

D’ici là, posons-nous la bonne question : en quoi Batman & les Tortues Ninja est-elle une série qui vaut le détour ? Plus précisément, il convient de se demander ce qui peut intéresser un néophyte dans une BD pareille. Si je pose cette question, c’est surtout parce que par sa seule nature de crossover entre les deux univers concernés, la trilogie ressemble énormément à un bon gros fan service des familles. Or, composer uniquement pour contenter les fans n’est pas toujours le synonyme d’une qualité assurée. Au contraire, nous en avons tous vu passer de ces œuvres qui s’adressent tellement aux adorateurs et adoratrices qu’elles en oublient de s’ouvrir aux autres et, pire encore, de raconter quelque chose d’intéressant. Ces cas-là sont fâcheux par leur capacité à seulement juxtaposer les références sans plus de logique narrative derrière et à ne jamais faire l’effort d’emmener celles et ceux qui s’y connaissent moins dans leur sillage. C’est d’autant plus dommage que si une œuvre de ce genre peut sans conteste s’attirer les louanges des fans, elle rate aussi sa mission d’appel du pied auprès d’un nouveau public. Un crossover entre deux licences fortes (voire plus, pourquoi pas), c’est avant tout un événement ! En cela, il est triste de le voir se cantonner à un entre-soi un peu stérile lorsque cela se produit…

Voilà un exemple de dynamique appréciable, celle qui lie Batman à Splinter. Serpent de mer dans les deux premiers volumes, elle prend une tournure très intéressante dans le denier !

Fort heureusement, ce n’est pas le cas avec la série qui nous intéresse aujourd’hui ! Pourquoi évoquer tout cela alors ? Essentiellement pour vous faire deviner le soulagement que j’ai eu en voyant que Batman & les Tortues Ninja ne se limitait pas à un seul exercice de satisfaction des fans. Car si j’en suis un pour ces deux univers, j’apprécie toujours qu’on fasse des efforts sur les licences que je chéris tout particulièrement. A la lecture du premier tome de la série, je constate donc avec plaisir que Tynion et Williams n’ont pas choisi la carte de la facilité en se contentant de simplement mettre en scène des personnages emblématiques dans une attitude qui ressemblerait au coup de coude lourdaud qu’on vous balance dans les côtes quand quelqu’un fait une référence facile et évidente à quelque chose que vous connaissez en s’imaginant que ça va forcément vous faire plaisir. Tout au contraire, on perçoit rapidement dans les pages de cet ouvrage (et de ses suites) l’envie d’offrir aux lecteurs et lectrices un récit qui, certes, satisfasse les fans autant que possible mais qui sache aussi et surtout emmener l’intégralité de son lectorat avec lui. Références il y a, bien sûr, et il serait idiot de s’imaginer qu’il pourrait en être autrement, mais c’est fait avec une certaine mesure. Les deux artistes ne s’échinent ainsi pas à cumuler autant de protagonistes phares que possible dans leurs histoires et cherchent avant toute chose à livrer un divertissement efficace. Seul le dernier volet viendra composer autour de références un petit peu plus précises qui feront sourire les aficionados mais encore une fois, rien de cela ne sera rédhibitoire pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas bien le parcours de Batman ou des Tortues Ninja.

Cette saga mêlant chauve-souris et tortues ne cherche d’ailleurs pas à être grand-chose de plus qu’un événement divertissant. Voilà tout ce qu’il y a à prendre dans Batman & les Tortues Ninja. Au fond, je crois que je ne lui en demandais pas plus en ce qui me concerne. La série réussissant déjà à éviter les écueils que je mentionnais juste avant, je ne souhaitais pas me montrer plus exigeant que cela de toute façon. Il faut dire aussi que la série n’a jamais été présentée comme un grand mess particulièrement ronflant comme peuvent l’être certains autres events de comics (tant chez Marvel que DC) et dont la portée sera par ailleurs bien plus vaste. Il ne réside au contraire ici que la seule et simple envie de réunir ces deux licences dans une série aussi sympathique que possible. Dans la proposition qu’ils nous adressent, Williams et Tynion semblent parfaitement conscients que leur projet n’est qu’un rendez-vous certes plaisant mais absolument pas incontournable. Sans doute est-ce pour cela d’ailleurs que la trilogie réussit à conserver cette espèce de fraicheur et de légèreté tout au long de ses trois tomes. Sans se vouloir plus grosse qu’elle ne l’était, la série a su à mon sens se distinguer par son aptitude à résister à l’envie de trop se prendre au sérieux.

La première rencontre ne se fait pas sans heurts, chacun voyant en l’autre une certaine similarité avec ses ennemis habituels.

Puisque l’on parle de ne pas se prendre au sérieux, voilà d’ailleurs l’un des ingrédients essentiels de la réussite de cette trilogie. Batman & les Tortues Ninja brille énormément par sa capacité à livrer un récit qui sache puiser dans le sérieux des aventures de Batman tout en distillant la dose d’humour bienvenue des Tortues Ninja dans le tout.

De l’humour, de l’action et même parfois un soupçon de drama, quel cocktail !

De prime abord, la seule présence des Tortues dans le projet laissait présager d’une place de choix accordée à l’humour, à un ton décalé, et l’on n’est pas déçu de ce point de vue là. Les quatre ninjas s’insèrent finalement très bien dans le microcosme sombre au possible du Dark Knight grâce au talent avec lequel James Tynion IV arrive à parfaitement maîtriser le rapport de force entre ces deux univers. De fil en aiguille, il réussit à équilibrer la balance entre les tons respectifs des deux séries et construit alors un audacieux mélange des genres qui donne toute sa saveur à son œuvre. Au final, il n’est d’ailleurs pas totalement idiot de se dire que ces trois volumes apportent – bien que de manière non canonique – un joli petit coup de fraicheur aux deux licences, en mettant en parallèle ces personnages dont les différences sont finalement bien plus marquées que les points communs. Le ton, encore une fois, fait toute la différence entre un Batman pas tendre et quatre tortues ninjas ados rebelles, vous en conviendrez. Tynion s’amuse alors à créer un rapport de force aussi constructif que possible entre ces deux visions de ce que peut être un justicier, il oppose leurs comportements, leurs visions des choses et leurs façons de fonctionner. Si le premier contact se veut un peu difficile tant dans le cours du récit que dans la façon dont il est amené pour les lecteurs et lectrices (c’est un peu abrupt quoi, ça manque peut-être un tout petit peu de finesse), la dynamique se met habilement en place par la suite, puis développée sur l’ensemble des trois tomes.
Ce décalage qui se crée et qui se mue tout au long du récit, se tord à la faveur des alliances et des péripéties, c’est aussi le moyen que Tynion a trouvé pour permettre de prendre un certain recul sur les vieilles mécaniques qui régissent les rapports entre personnages dans ces deux univers mythiques. Un Raphaël ou un Léonardo n’aborde ainsi pas du tout un Bane de la même manière que Batman l’a toujours fait, tout comme celui-ci ne voit pas forcément en Shredder la même menace que les Tortues. Les conceptions de ce qui fait l’antagonisme dans Batman et dans Les Tortues Ninja se tord alors à son tour et donne à voir les choses sous un nouvel angle. Oh bien entendu on n’est pas du tout dans une révolution des philosophies respectives des deux séries mais cette espèce de mise en contraste qui s’opère est très agréable à lire. Il n’est donc pas question que d’une action débridée ou d’humour pour faire de l’humour : par ce crossover, James Tynion IV ouvre les portes à une réflexion intéressante sur cette vaste galerie de protagonistes. « Ouvre » seulement et l’on regrettera que la série s’achève déjà tant le champ des possibles demande encore à être défriché et exploré sur ce sujet. A défaut d’un travail sur le long terme, on se contentera des pistes proposées au détour de séquences ou de répliques précises et bien senties. Ce n’est déjà pas si mal.

Mais encore une fois, il ne faut pas voir en Batman & les Tortues Ninja autre chose que ce que c’est, à savoir ce divertissement qui, en dépit de son ouverture très appréciable à un public aussi large que possible, sait pertinemment à qui il s’adresse en priorité. A nous qui avons grandi dans les années 90, bercés par les adaptations télé de ces deux grandes séries. Et quel plaisir finalement que celui de renouer avec les souvenirs nostalgiques de cet autrefois que j’ai oublié depuis pas mal de temps à travers ces trois BD ! Bien que lecteur assidu des aventures de Batman et un peu plus occasionnel des Tortues Ninja, il m’est impossible de nier la joie que je ressens à les voir évoluer côte à côte ! Ainsi, il va sans dire que tout(e) gamin(e) du même cru que moi éprouvera ce même sentiment à la lecture de ces pages, celui qui renvoie à l’idée de retrouver des vieux copains d’enfance et à cette espèce de rêve de gosse qui est de les voir tous ensemble au même endroit et au même moment. La trilogie est donc ouverte à tout le monde, je n’ai aucun doute à ce sujet, mais il est indéniable que le moindre petit affect, même minime pour ces deux univers-là sera un plus non négligeable dans l’appréciation de cette proposition.

Dans le deuxième volet, Bane vient semer la zizanie à New York.

Ce plaisir de voir ces héros évoluer ensemble, il se fait d’ailleurs en trois temps forts. D’abord ce sont les tortues qui se rendent chez Batman, puis l’inverse et enfin vient le grand final où les deux mondes fusionnent, donnant alors au dernier volet de la trilogie un titre tout trouvé : Fusion. Ces incartades dans les univers des uns et des autres sont alors l’occasion de tout ce que je mentionnais précédemment (références, réflexions, etc.) mais on ne pourra pas se voiler la face trop longtemps : au final la trilogie Batman & les Tortues Ninja repose sur des schémas scénaristiques excessivement classiques. Reposant pour l’essentiel sur des questions de voyages entre les dimensions et d’une recherche de solution pour tout remettre à sa place, le récit en tant que succession de péripéties et d’aventures ne verse vraiment pas dans l’originalité la plus flagrante. Au contraire, James Tynion IV semble se contenter de reprendre à son compte tous les codes de l’aventure inter-dimensionnelle et de les appliquer scrupuleusement, presque de manière scolaire, dans sa propre trilogie. N’allez pas croire toutefois que la lecture se révèle ennuyeuse à mourir car cette médaille a bel et bien deux faces. D’un côté on regrette évidemment que les choses ne soient pas plus folles qu’elles ne le sont et que l’auteur s’appuie un peu trop sur ce classicisme ; mais de l’autre, ledit classicisme est aussi l’assurance d’une histoire aux mécaniques dont le caractère éculé n’a d’égal que le côté très huilé et par conséquent l’efficacité immédiate. Il est indéniable que ça fonctionne mais on aurait espéré un peu plus de recherche, un chouïa de renouveau quoi. Par ailleurs, le scénario (en particulier dans le troisième volume) n’échappe pas à quelques menues incohérences mais celles-ci demeurent assez minimes et ne gâchent pas vraiment le résultat final fort heureusement.
Un mot enfin, très très rapide, sur le dessin. Freddie E. Williams verse ici dans le style qui est le sien, calé quelque part entre un trait fort, épais, et un sens du détail notable à la fois pour son immense qualité sur certaines planches que pour son étonnante absence sur d’autres. Bien que j’ai globalement apprécié la façon dont Williams a su mettre cette trilogie en scène et les idées de character design notamment qu’il a pu insuffler dans l’ensemble, je suis assez surpris malgré tout par la relative inégalité de son travail. Encore une fois, la chose n’est pas rédhibitoire et je crois même qu’elle ne sautera pas aux yeux de tout le monde, mais on en revient toujours au même constat : le tandem passe parfois juste à côté de ce qui lui aurait permis de sortir des sentiers battus et de livrer une œuvre qui marque plus encore que par sa seule proposition de base.

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J’en termine donc avec ce papier sur un aspect un peu plus faible que le reste pour cette trilogie mais cela n’enlève rien à la qualité du moment que j’ai passé à en tourner les pages. En dépit du manque d’aboutissement que je viens de mentionner, James Tynion et Freddie E. Williams ont su composer une petite saga des plus sympathiques. Au plaisir d’observer la cohabitation temporaire de tous ces personnages – avec tout ce que cela implique d’humour et d’action – s’est ainsi mêlé celui d’avoir droit à un début de réflexion sur ces derniers. On sent à la lecture de ces trois tomes que ce crossover n’est pas vain et je pense sincèrement qu’il ne vieillira pas si mal en comparaison d’autres bien plus opportunistes. Enfin, que vous soyez fans de Batman, des Tortues Ninja, des deux séries ou que vous n’y connaissiez rien, je pense que chacun(e) y trouvera son compte ici. Et si vous aussi vous regardiez ces dessins animés assis dans une corbeille à linge avec votre nounours, aucun doute que la magie opérera sans même se forcer.

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