Sélection indestivale 2022

Alors que l’été avance et que les vacances se profilent ou ont même déjà commencé pour certain(e)s d’entre vous, il me prend l’envie de réitérer ce que j’avais fait l’an passé, à savoir vous proposer une sélection de jeux indépendants pour rendre vos congés d’été ludiques. L’idée, c’est aussi en ce qui me concerne de me permettre de poser quelques mots sur une poignée de titres dont j’aurais bien voulu parler sur ce blog mais qui, faute de temps ou de choses suffisamment pertinentes à dire, sont passés à la trappe. Trêve de bavardages, je vous laisse tout de suite découvrir cette sélection, uniquement composée de jeux à 20€ maximum.

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A Musical Story

muLes vacances sont l’occasion de se plonger dans nos loisirs. Les jeux vidéo donc mais aussi le cinéma, les arts créatifs divers et variés ou la musique seront autant de passe-temps auxquels s’adonner à la fraîche. C’est dans cet état d’esprit que j’ai décidé de vous glisser A Musical Story dans cette sélection. Développé par Glee-Cheese Studio (dont c’est le premier jeu) et édité par Digerati, le titre nous amène à incarner un groupe de musique sur la route d’un festival, ce qui n’est là encore pas sans faire estival dans l’âme. Le trio, dont le son s’inspire d’un rock psyché bien 70s, se compose d’un guitariste, d’un batteur et d’un claviériste, dont nous allons jouer les différentes parties dans ce qui s’avérera être un jeu de rythme assez original.
A Musical Story présente plusieurs particularités en matière de jeu de rythme. L’un d’elle sera sa mise en forme. Là où la plupart des jeux du genre nous ont habitués à suivre des lignes sur lesquelles défilent des touches qu’il convient de presser au moment opportun, le titre de Glee-Cheese se définit par une autre approche : chaque chapitre de l’histoire amènera les joueurs et joueuses à découvrir une succession de cercles sur lesquels vont être disséminés les différentes notes à réaliser. Il existe trois types de notes : celles qui demanderont d’appuyer sur un bouton du côté droit de la manette, celles qui s’intéresseront au côté gauche et enfin celles qui exigeront les deux. Rien de plus, rien de moins, c’est l’intégralité du gameplay de ce jeu qui se résume à cela. L’autre particularité sera qu’à l’inverse de nombre de jeux de rythme où les notes défilent et nous offrent en cela un appui visuel pour appuyer au bon moment, les choses sont ici bien plus statiques et demandent aux joueurs et joueuses d’ouvrir en grand leurs oreilles et de faire preuve d’attention à la musique, véritablement. A Musical Story n’en devient alors que plus exigent, avec une difficulté qui suit une courbe de croissance très équilibrée. N’allez cependant pas croire que le jeu devient interminable. Bien au contraire, son objectif n’est pas d’être difficile à proprement parler et il accompagnera volontiers les personnes les plus en difficulté en adjoignant à ses différents chapitres des outils visant à faciliter l’expérience sans jamais la dénaturer, le tout de manière progressive là encore. En cela, A Musical Story ressemble au parcours des musiciens que nous y suivons (dont l’histoire n’est d’ailleurs pas toute rose), en s’imprégnant d’un esprit de persévérance bienvenu qui permet de très facilement passer outre le caractère un tantinet redondant dont le jeu fait finalement preuve au bout d’un temps. Resteront en tous cas toujours en mémoire des séquences musicales astucieuses et prenantes, accompagnées d’une direction artistique léchée, elle aussi très inspirée par les années 1970.

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A mesure que le jeu avance, les enchaînements peuvent se montrer plus complexes.

A Musical Story est disponible sur PS4/5, Xbox One/Series X|S et Switch (14,99€), sur Steam et GoG (12,49€), sur Epic Game Store (11,99€) et enfin sur Android et iOS (4,99€).

Carto

CartoJacketteLes vacances sont une période que l’on associe volontiers au voyage, à la découverte de nouveaux horizons et de nouvelles personnes. Voilà un ensemble que Carto propose avec plaisir. Développé par Sunhead Games et édité par Humble Games, le titre nous met dans la peau d’une petite fille, héroïne éponyme de l’aventure, laquelle se lance à la recherche de sa cartographe de grand-mère après avoir été séparée d’elle lors d’une violente tempête essuyée à bord du dirigeable de la mamie. Rien que ça, n’est-ce pas ?
Les choses commencent donc mal pour la petite Carto mais le jeu fait partie de ces histoires où il faut une péripétie pleine de dangers pour ensuite se lancer dans un parcours beaucoup plus doux. Carto nous invite donc à suivre son héroïne dans la recherche de sa grand-mère et le fait en nous laissant découvrir différentes régions dont les dangers seront finalement bien minimes en comparaison de la gentillesse de leurs habitants et de la tendresse du récit dans son ensemble. Si l’affaire est déjà vendeuse à mon sens, elle le devient d’autant plus que Sunhead Games a mis au service de cette aventure un gameplay étonnant et tout ce qu’il y a de plus efficace. Divisé en deux temps, le game design de Carto repose donc en partie sur l’exploration des régions que nous sommes amenés à visiter mais également sur la nécessité de cartographier ces environnements nouveaux. Pour cela, notre personnage dispose de son matériel de cartographe en herbe et, à l’aide de tuiles que nous pourrons récupérer tout au long du périple, c’est un petit puzzle qui se met en place pour chaque région ainsi traversée. Un puzzle qui, ce n’est pas anodin, pourra être remanié à mesure que nous progressons afin de débloquer des passages auparavant encombrés ou même tout bonnement nous créer des raccourcis plus que bienvenus, le tout dans un état d’esprit qui n’est pas sans rappeler Carcassonne (mais avec la possibilité d’aller sur les tuiles ainsi disposées). Renvoyant les joueurs et joueuses à la tâche des premiers cartographes dont le travail s’est fait à tâtons pour mieux se préciser sur le temps long, Carto offre alors – en plus d’une histoire amusante – le plaisir de voir ce monde évoluer sous nos propres actions et avec une simplicité d’accès réjouissante. Sorti en toute fin d’année 2020, Carto aura alors été une bouffée d’air frais salvatrice qui, deux ans plus tard, n’a strictement rien perdu de son charme.

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Atteignez les différents recoins des régions visitées en les modelant à votre manière.

Carto est disponible sur Steam, Humble Bundle, Switch, PS4/5 et Xbox One/Series X|S (19,99€).

Dorfromantik

dorfromantik-pc-game-steam-coverD’un puzzle à l’autre et d’un dépaysement à l’autre, nous passons de Carto à Dorfromantik. Derrière ce titre étonnant qui en aura fait trébucher certains se cache le jeu développé et édité par Toukana Interactive. Lancé en early access au printemps 2021, le jeu est sorti de cette phase de pré-lancement un an plus tard, le 28 Avril dernier.
Le concept est ici des plus épurés puisqu’il s’agit d’un véritable puzzle. Face à un écran où n’est présente qu’une tuile de départ, nous avons dans la main toute une série de pièces que nous allons pouvoir installer à côté de ce point de départ, et ainsi de suite jusqu’au moment où nous n’en aurons plus. Forêts, cours d’eau, lacs, maisons et bouts de villages ou encore champs colorent ces morceaux de campagne que nous allons ainsi associer de manière aussi logique que possible. Quelques objectifs surviennent de temps en temps, comme la nécessité de former un village de 25 maisons ou une forêt riche de plus de 500 arbres, ce genre de choses. A mesure que nous remplissons ces objectifs, les points s’accumulent, les pièces disponibles sont réapprovisionnées et nous pouvons continuer notre cartographie. Mais au-delà de la seule envie de faire le plus haut score possible, c’est le besoin de passer un moment serein et délicat qui nous fera sans doute le plus revenir vers Dorfromantik sur le long terme. Fier représentant de ces jeux où l’on se répète inlassablement « allez encore une petite et j’arrête », le titre de Toukana Interactive est avant toute autre chose une expérience bucolique et délassante dont la minimaliste et discrète musique seront également des atouts majeurs. Plus qu’à voir notre score augmenter, on se plaît surtout à observer cette carte grandir et prendre vie sous nos yeux avec de petits bateaux et de petits trains par exemple, quelques oiseaux survolant le tout également par instants. Internet aura vite fait de comparer Drofromantik à du crack pour son aptitude à nous rendre « accros ». Mais en réalité, il a plutôt tout d’un anti-dépresseur. Mieux encore, éloignons-nous des analogies avec les drogues et les cachetons : Dorfromanik est une promenade, une balade douce et silencieuse.

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Tant pis pour le score, tant pis s’il ne reste qu’une tuile avant le game over, la détente aura été là.

Dorfromantik est disponible sur Steam et GoG (12,99€).

Lake

Sans titreLake est le dernier jeu auquel je me suis adonné à l’heure où j’écris ces lignes. Et il m’est impossible de ne pas dire que j’ai été séduit. Conquis, même. Il faut dire que j’étais déjà en grande partie acquis à la cause de ce jeu depuis son annonce en Juin 2021. Une démo avait même été mise à disponibilité à l’époque, dans le cadre des ID@Xbox mais j’avoue ne pas avoir eu le temps de la lancer à l’époque. Ceci dit, l’intégration de Lake dans le catalogue du Gamepass de Microsoft m’aura permis de me lancer sans hésiter dans sa proposition.
Nous parlions de promenade en évoquant Dorfromantik et c’est globalement ce que nous allons retrouver dans Lake. Développé par le studio néerlandais Gamious, le jeu nous emmène sur les rives du lac de Providence Oaks, petite ville natale de notre personnage, Meredith. Cette jeune femme décide en effet, au mitan des années 1980, de mettre sa carrière dans l’informatique entre parenthèses et de retourner dans la petite bourgade pour s’y improviser factrice, en remplacement de son père parti en vacances pendant deux semaines. L’objectif est alors simple au possible : assurer les livraisons de courrier et colis durant ces 15 jours. A bord de notre fourgonnette, nous arpentons alors les petites routes de Providence Oaks pour distribuer lettres et objets en tous genres aux habitants du coin. La mission sera l’occasion de retrouvailles et de rencontres inédites pour Meredith, qui mettra finalement tout ce temps à profit pour réfléchir sur sa situation actuelle. Pour tout cela, Lake n’est pas sans rappeler l’illustre Firewatch de Campo Santo. Les deux jeux proposent en effet de suivre une introspection personnelle de deux trentenaires au milieu des 80s et auxquels je dois bien avouer parfaitement m’identifier. Jouant sur les thèmes de la recherche de soi, du retour aux sources et de la bienveillance à l’égard des autres (entre autres sujets tous plus wholesome les uns que les autres), Lake aurait pu être un jeu opportuniste et peu inspiré. Mais en nous mettant au volant de la camionnette des services postaux, le titre se veut finalement surtout être une respiration bienvenue, un break tant pour Meredith que pour celui ou celle qui tient la manette. C’est une invitation à prendre le temps, à se laisser porter par des événements et opportunités simples et à goûter à une vie qui pourrait sembler au ralenti mais qui ne l’est jamais vraiment. Posé, chill pour reprendre le terme à la mode, Lake est un bonbon tout doux qui, bien que techniquement perfectible, sera sans doute de ces bulles rafraichissantes qu’on se plaira à relancer de temps en temps, pour « prendre l’air ».

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Goûtez à la vie d’une petite ville tranquille.

Lake est disponible sur PS4/, Xbox One/Series X|S et Steam (19,99€). Il est également disponible dans le Gamepass Xbox.

Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge

ww5ZTeqdmeSi les vacances sont l’occasion de s’adonner aux jeux vidéo, ils sont aussi le bon moment pour se détendre devant des séries, animées ou non. Retour dans les années 1990 ici et je me souviens de mes propres vacances où, quand ce n’était pas Batman, les Tortues Ninja squattaient l’écran de télé. Dans un élan de nostalgie pour cette douce période, je ne résiste évidemment pas à vous glisser TMNT: Shredder’s Revenge dans cette sélection estivale.
Développé par Tribute Games et édité par Dotemu, le titre est un retour aux sources pour les fameuses tortues de Kevin Eastman et Peter Laird. Alors que ces dernières étaient particulièrement présentes sur nos consoles dans les années 1980-90 – portées par le succès de la série animée de l’époque -, elles n’avaient plus eu les honneurs d’un jeu à leur nom depuis le Teenage Mutant Ninja Turtles: Mutants in Manhattan de Platinum Games et Activision en 2016. Assez mal reçu, le jeu avait conduit les tortues à ensuite se contenter d’apparitions en tant qu’invitées dans différents jeux comme Brawlhalla ou Injustice 2 ; des titres réunissant les personnages Nickelodeon (Nickelodeon Kart RacersNickelodeon Super Brawl Universe…) ou encore des free-to-play sous iOS et Android… Mais voilà que Dotemu entre dans la danse en cette aube des années 2020. Fort de ses récents projets dont sa participation au développement de Final Fantasy VIII Remastered mais aussi et surtout ses Windjammers 2 et Streets of Rage 4, le studio français a décidé de ramener les ninjas sur le devant de la scène. En collaboration avec Tribute Games donc, Dotemu nous propose cette année de renouer avec les beat ’em up d’autrefois (dont le culte Turtles in Time sorti en 1991 sur Arcade et l’année suivante sur NES). Inspirée par la série des 90s – dont elle reprend tout à la fois l’esthétique et l’état d’esprit, chaque niveau pouvant même être vu comme un épisode – et appuyée par l’expérience acquise par Dotemu et Lizardcube sur Streets of Rage 4 justement, Shredder’s Revenge se révèle être un excellent titre.
Doté d’un gameplay rompu et efficace en plus d’une délicieuse ambiance visuelle et sonore typique des années 1990, le titre réussit à surfer sur la vague de nostalgie qui emporte les trentenaires d’aujourd’hui sans pour autant noyer sa proposition sous cette dernière. Exemple de ce que devrait être un vrai bon fan serviceShredder’s Revenge n’oublie en effet pas d’être un jeu solide avant d’être seulement un coup de coude amical dans les côtes de joueurs et joueuses qui ont grandi avec la série de 1987. Du reste, histoire de contenter tout le monde et de s’adresser à un public aussi large que possible, il est à noter que le jeu se montre particulièrement accessible, sinon facile. A titre personnel, je l’ai parcouru en mode Normal et je dois bien admettre que je n’ai pas particulièrement été mis à mal. Si un mode de difficulté supérieur existe, j’y vois cependant une excellente porte d’entrée vers le genre beat ’em up pour les néophytes, bien plus facile à prendre en main, à comprendre et à maîtriser qu’un Streets of Rage par exemple. L’enthousiasme suscité dès l’annonce du jeu (et la révélation de ce générique mythique réinterprété par le tout aussi mythique Mike Patton) se trouve donc récompensé. Un enthousiasme dont on se demande d’ailleurs dans quelle mesure il a inspiré Konami pour ressortir ses vieilles gloires du placard et mettre sur pied sa Cowabunga Collection (compilation de 13 jeux estampillés Tortues Ninja et sortis dans les années 1980-90), attendue pour le 30 Août prochain…

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Au total, 7 personnages sont jouables à l’heure actuelle : les 4 tortues, April, Splinter et Casey Jones.

TMNT: Shredder’s Revenge est disponible sur PS4/5, Xbox One/Series X|S, Switch et Steam (14,99€). Il est également disponible dans le Gamepass. Une version en boite est attendue pour le 29 Juillet.

Windjammers 2

1634126841-3868-jaquette-avantQui dit « vacances », dit souvent « plage ». Et qui dit « plage », dit aussi des choses comme « baignade », « bronzage » ou « sports de plage ». Parmi eux, il en est un qui me semble n’avoir jamais vraiment perdu en popularité, tant il est à la portée de tout le monde : le frisbee. Et c’est justement à cette activité particulièrement estivale que vous propose de vous adonner Windjammers 2.
Développé et édité par Dotemu (encore eux), ce jeu est la suite d’un titre culte du monde de l’arcade : Windjammers, paru en 1994. Ce numéro 2 reprend d’ailleurs tous les tenants et aboutissants de son illustre prédécesseur. Nous voilà donc à plonger dans des matches en 1 contre 1 où le but du jeu sera de marquer le plus grand nombre de points en envoyant le frisbee dans le but adverse. Eminemment classique en soi, ce game design se trouve cependant complété par un bon nombre de spécificités qui viennent enrichir l’expérience. Entre coups spéciaux, esquives à maîtriser, contres à placer à la perfection et autres détails du genre, Windjammers 2 est loin d’être aussi simple qu’il n’y paraît. Au contraire, fidèle à l’esprit arcade qui anime la licence, le titre peut même se montrer particulièrement retors, sinon difficile en définitive. Ne vous laissez pas berner par sa bande son festive et ses couleurs fluo, Windjammers 2 n’est pas là pour déconner. Précis et exigeant, le jeu est difficile à maîtriser et demandera du temps et de la patience pour en venir à bout. Bien entendu, le format arcade permet d’enchaîner une poignée de matches et de considérer qu’on a fait le job pour cette fois mais en dépit de son caractère âpre, il laisse aussi et surtout un sacré goût de défi et de reviens-y. Mieux encore : même si l’on se prend des défaites cuisantes parfois, le gameplay est si bon que ce n’est même pas rédhibitoire. Perdre avec panache, tout ça…

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Sur des terrains aussi étroits, les matches peuvent se révéler dantesques !

Windjammers 2 est disponible sur Steam, PS4/5, Xbox One/Series X|S et Switch (19,99€). Il est également disponible dans le Gamepass.

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Voilà donc pour la sélection indestivale de cette année. Six jeux dont, je l’espère, certains sauront trouver grâce à vos yeux et, dans l’idéal, vous faire passer de bons moments cet été pendant vos vacances. J’avais initialement prévu de vous glisser quelques mentions spéciales en fin d’article, histoire de prolonger le plaisir mais aucun des jeux que j’avais retenus ne rentrait dans la case « Jeu à 20€ maximum », aussi ils sont tous passés à la trappe. Je vous laisse donc avec pour seule idée supplémentaire d’éventuellement faire un tour sur les autres pages de ce blog : qui sait, j’y aurai peut-être chroniqué un jeu qui saura vous séduire !
Faites attention à vous par ces fortes chaleurs et passez un bel été !

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