L’an dernier, je concluais 2020 avec de doux espoirs. Ceux d’un retour à la normale, d’une reprise des séances de ciné, des concerts et de toutes ces activités que les confinements et déconfinements ont fortement mis entre parenthèses. Plus que des parenthèses, c’étaient de lourds verrous qui étaient posés sur nos plaisirs culturels et nos loisirs. Un mal pour un bien sur le papier sauf que, voilà, un an plus tard, on n’est pas beaucoup plus avancés… Cet article va essayer de dresser un petit état des lieux de sortie de 2021, de parler de la manière dont la fameuse reprise attendue n’aura que moyennement eu lieu (en tous cas pour moi) et sur les découvertes que j’aurai quand même eu le loisir de faire durant les douze derniers mois.
Il n’y aura pas eu de confinement en 2021, et heureusement. Les trop nombreux épisodes d’enfermement que nous avons connus en 2020 ont été bien suffisants pour qu’on ne remette pas ça cette année. Mais comme ma mémoire vaut ce qu’elle vaut, me voilà quand même à relire un peu ce que j’avais écrit à la même période l’an passé. Et mon constat à l’issue de ces quelques paragraphes n’est pas aussi glorieux que je l’espérais. Si reprise il y a eu, elle ne fut en aucun cas aussi soutenue que j’en aurais eu envie. Côté ciné par exemple, rares furent les séances que je me suis accordées. A l’heure où j’écris ces lignes, elle n’ont été que trois ! Trois séances ! C’en est presque risible au fond. Mais le fait est qu’après 12 mois particuliers, je n’ai pas réussi à retrouver la motivation de fréquenter les salles obscures aussi assidûment qu’auparavant. Nouveaux rythmes, fatigue encore à rattraper (je me tape des nuits de 12h ces derniers jours, pour vous donner une idée…), perte des bonnes habitudes… Bien des facteurs auront contribué à ne pas retrouver le chemin de mes UGC et autres Mk2 habituels cette année. « Les trois heureux élus ? », me demanderez vous : l’excellent Mourir Peut Attendre, le plus en demi-teinte Dune et enfin la déception Titane.
Parallèlement, les concerts auront été forcément un peu plus nombreux que l’an dernier mais même là, on est loin de l’opulence du « monde d’avant » où, Paris oblige, je pouvais m’en taper un par semaine, sinon deux quand l’occasion se présentait. Mais entre le Covid et ses restrictions mais aussi le sort réservés aux salles où j’avais l’habitude de me rendre (moins nombreuses et elles aussi soumises aux aléas covidiens), la fréquence des concerts auxquels j’ai pu assister a elle aussi fortement diminué. Restera quand même le souvenir de quelques shows marquants comme ce retour dans une salle aussi incontournable que le Supersonic ou dans le creux d’un volcan pour les secrètes Volcano Sessions où se sont succédés des formations de grand talent comme Djiin, Mad Foxes, Moundrag ou encore Cachemira et les petits nouveaux de Red Cloud. Ces derniers ont charbonné d’ailleurs en 2021 avec une live session, un premier single, un concert dans un volcan donc mais aussi sur un ring de boxe. Et 2022 promet apparemment de belles choses de leur côté.
Des belles choses, il y en a aussi eu de mon côté, oh. A commencer par ce blog qui, malgré un rythme erratique en certains moments de l’année et en raison d’événements dont je me serais pour certains bien passé, a continué sur sa lancée. Un peu moins riche en article que les années précédentes, il a continué d’être cet espace où je m’exprime avec tant de plaisir. Certains articles ont d’ailleurs très bien marché au cours de cette année 2021 et, à ma grande surprise, c’est celui sur la série WandaVision que vous avez plébiscité ! Note à moi-même donc : plus souvent dire qu’une série aussi grand public qu’une production Marvel, c’est pas terrible. Apparemment ça rapporte du lectorat. De la même manière, mais avec cette fois-ci des papiers un peu plus enthousiastes, vous avez apparemment été nombreuses et nombreux à apprécier mes textes sur What Remains of Edith Finch, Luca, The Beatles – Get Back et – tenus dans un mouchoir de poche question nombre de vues – les films Mourir Peut Attendre et Never Grow Old (ce dernier me surprend, le film en question étant finalement assez confidentiel, mais j’en suis ravi néanmoins). Merci en tous cas de rester fidèles au blog, chacun de vos passages étant un petit rayon de soleil dans une année plus difficile à vivre que prévu.
S’il y a eu moins d’articles sur le blog, c’est aussi en partie dû à ma participation au podcast Klub Moutarde (cf. la colonne sur votre droite). Après deux premiers passages en Octobre et Novembre 2020, j’ai en effet poursuivi mes chroniques musicales chez mes chers copains de Ketchup-Mayo pendant six mois avant de laisser tomber. Oh croyez bien que ce n’est pas par manque de plaisir, bien au contraire ! Ces participations au podcast m’ont toujours amusé et j’ai systématiquement pris beaucoup de plaisir à préparer mes chroniques et les livrer ainsi, même si je n’étais initialement pas très à l’aise avec le format audio (je suis certain que cela s’entend). Mais voilà, on s’amuse, on s’amuse mais on finit aussi par manquer de temps, encore et toujours, et d’énergie aussi. Si j’ai arrêté de participer aux Klub Moutarde, c’est pour les exactes raisons que j’ai données à mes camarades quand je leur ai annoncé cette décision : fatigué, usé même si l’on voulait jouer sur les mots, je n’avais plus la capacité de tenir le rythme. Travail, loisirs, vie personnelle, vie sociale, blog, podcast… Tout ceci faisait trop à un moment où je n’arrivais pas à faire grand-chose. Et comme le Klub Moutarde pouvait parfaitement continuer sans moi, je me suis dit qu’il valait mieux quitter le navire avant d’être trop crevé pour être productif. A côté de cela, il y avait aussi le fait que je ressentais ma participation comme quelque chose d’assez contraignant. Réalisant nos enregistrement via Discord, ma faible connexion internet provoquait coupures et décalages que j’ai fini par trouver insupportables, d’autant qu’ils rajoutaient du travail à notre animateur et monteur Foine. Je ne considère cependant pas cet arrêt comme définitif et j’espère que si d’aventure il me prenait l’envie de revenir, ma place serait toujours disponible (*clin d’œil appuyé et coup de coude dans les côtes*).
Mais trêve de bavardages sur cette espèce de bilan en demi-teinte de 2021. Si je continue sur cette lancée, je vais devenir lugubre et à l’heure des fêtes de fin d’année, personne n’a envie de ça ! Retenons plutôt que j’ai quand même été pas mal occupé « en ligne » mais aussi qu’en lieu et place de ces activités qui impliquent de sortir de chez soi, je me suis tourné vers des plaisirs culturels disons plus sédentaires, le genre qu’on peut pratiquer à la maison, pépouze. Voilà qui donnera d’ailleurs l’occasion de ressortir mes bons vieux Eucalyptus d’Or, récompenses aussi fictives que strictement subjectives qui viendront récompenser mes œuvres favorites de l’année !
– Les Eucalyptus d’Or 2021 ! –
Pour commencer cette « cérémonie », je disais donc que le retour dans les salles obscures ne s’est pas vraiment fait mais je n’ai pas pour autant été dépourvu en matière de cinéma. Les services de streaming ont ainsi su offrir à mes yeux leurs larges catalogues pour découvrir quelques nouveautés ou bien se plonger dans des classiques qui demeuraient encore à rattraper. Pour l’anecdote, j’ai par exemple enfin vu American Graffiti, Les Dents de la Mer, Terminator 2 ou encore La Forteresse Cachée d’Akira Kurosawa cette année. Du reste, si ces services livrent un très grand choix de films à regarder, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, notamment en ce qui concerne les productions maison dans le cas de Netflix. Chez ce dernier, c’est bien simple, j’ai trouvé les pires films que j’aie pu regarder cette année. Red Notice, Sweet Girl, Army of the Dead et, dans une moindre mesure, I Care a Lot auront été des moments difficiles à passer. Pur produits d’une entreprise qui privilégie encore et toujours la quantité à la qualité, ces films-là ne méritent vraiment pas qu’on s’attarde dessus.
Fort heureusement, quelques exceptions viennent cependant essayer de rééquilibrer les choses, à l’image de l’excellent Les Mitchell contre les Machines. Produit par Sony Pictures, distribué par Netflix, le long-métrage d’animation de Mike Rianda aura été une belle surprise. Dans la droite lignée des films de Phil Lord et Chris Miller, le film offrait non seulement un très bon divertissement mais aussi une jolie réflexion sur la famille, les rapports de force qui s’y forment et les conflits générationnels, entre autres. Des thèmes que l’on aura plus ou moins retrouvés dans Luca, le dernier Pixar en date sorti exclusivement sur Disney+. Malheureusement, ce film-là manquait du supplément d’âme qui faisait des Mitchell contre les Machines une réussite. Un peu plan-plan malgré de bonnes idées et une exécution visuelle redoutable, le film continuait à sa manière de témoigner des difficultés créatives du studio à la lampe, lesquelles transparaissaient d’ailleurs dans le premier film que j’ai regardé en 2021 : Soul. D’ailleurs, puisqu’on parle des Mitchell contre les Machines, c’est le film qui a bien failli être mon favori de cette année. Durant de longs mois il aura occupé la première place de mon classement grâce à toutes ses immenses qualités mais, finalement, au sommet des films inédits que 2021 aura porté, voilà que triomphe enfin :

Difficile en effet de ne pas consacrer le dernier James Bond à l’heure du bilan tant ce film a répondu à toutes mes attentes. S’il n’est certes pas parfait, il emporte avec lui un sacré paquet de qualités et, surtout, une conscience de l’héritage qu’il met admirablement au service de cette conclusion de l’ère Daniel Craig. Je ne vais toutefois pas vous refaire la critique ici et vous renvoie pour cela à l’article dédié au film.
Passons plutôt au reste et, pourquoi pas, à la musique. Car 2021 fut riche d’un nombre d’albums assez conséquent et ma consommation de ces derniers s’en est fortement ressentie. Avec pas loin de 80 albums inédits passés entre mes oreilles, cela faisait longtemps que je n’avais pas autant pris le temps d’aller écouter des nouveautés. Alors bien sûr, un tel flot d’écoutes entraîne toujours dans son sillage un certain nombre de déceptions, pour ne pas dire d’albums qu’on aurait mieux fait de ne jamais écouter. Je pense par exemple à The Bitter Truth d’Evanescence – que j’ai plus écouté par curiosité morbide qu’autre chose -, à Let the Bad Times Roll des Offspring ou encore aux deux albums de Weezer que sont Van Weezer et OK Human, proprement dispensables eux aussi… Mais il y aura eu de belles choses en 2021, dont des surprises plutôt agréables comme ce Detroit Stories d’un Alice Cooper dont je n’attends pourtant pas grand-chose de nos jours. On pourra aussi évoquer Turn Up That Dial des Dropkick Murphys, maybe tomorrow… de Low Roar, Delta Kream de Black Keys qui reviennent purement et simplement à leurs origines, ou encore les deux inédits de King Gizzard & The Lizard Wizard : L.W. et Butterfly 3000.
Mais au plus haut de mon classement s’est livré une lutte intense entre plusieurs groupes qui se démarquent par leur énergie et leur enracinement plus ou moins tenace dans le punk et ses menus dérivés. Evidemment, et on en parlait la semaine dernière, le récent Crawler d’IDLES partait favori pour remporter la palme cette année. Après tout, regardons un peu les palmarès passés : chaque fois où la formation de Bristol a sorti un nouvel album depuis son premier en 2017, je leur ai accordé la première place de mon Top personnel (Brutalism en 2017, Joy as an Act of Resistance en 2018, Ultra Mono en 2020). Mais pas cette année ! Qui donc pour leur succéder ? Plusieurs candidats ont su porter de valeureux arguments comme Turnstile avec son GLOW ON pêchu et moderne. Il y a aussi eu les Iron Lizards avec un Hungry for Action qui porte bien son nom et dont les intentions rappelleront furieusement un autre album avec le mot « action » dans le titre, The Action is Go de Fu Manchu. Soulignons aussi la force dévastatrice de 1집, premier album du groupe de punk harcore sud-coréen Slant. Une énorme claque que ce premier jet ! Restent enfin It It Anita et leur très bon Sauvé ainsi que Skegss et leur Rehearsal. Mais laissons là le suspense :

Avec leur énergie, leur verve et des morceaux aussi costauds que Propeller, Ashamed ou Gender Eraser, il n’était pas possible de laisser la 1ère place de mes albums favoris de l’année à un autre groupe qu’aux Mad Foxes. Aussi parce qu’après un premier disque en 2018 (Desert Island Wish) le groupe a su se bousculer lui-même pour oser de nouvelles inspirations et tenter de nouvelles approches. Les renards se sont donc éloignés d’un son plus stoner pour se diriger à toute blinde dans un post-punk énervé et vivifiant, de la même trempe que celui des IDLES justement. Je n’ai pas pris le temps d’écrire sur cet opus mais je lui porte un amour véritable. Ceci étant dit, s’il vous prend l’envie de m’entendre en dire davantage au sujet de Ashamed, n’hésitez surtout pas à aller écouter le Klub Moutarde n°20, dans lequel je revenais aux côtés de mes comparses et à mi-parcours de l’année sur les albums qui m’avaient le plus enthousiasmé jusqu’alors. Enfin, pour écouter l’album en continuant votre lecture, je vous glisse le lecteur ci-dessous.
Cette parenthèse musicale faite, revenons à nos écrans. Nulle question cette fois-ci de cinéma mais bien de séries. Mais soyons honnête avant toute chose, je n’en regarde quasiment plus. Les nouveautés en la matière m’enchantent rarement et les séries auxquelles je reste fidèle se comptent sur les doigts d’une main. Les Peaky Blinders en font partie, avec une saison 6 qui s’annonce pour l’an prochain, tout comme un Sherlock toujours aussi discret et dont nous n’avons hélas aucune nouvelle depuis un bout de temps maintenant. Il y avait BoJack Horseman également mais la série est terminée. Nous en avions d’ailleurs parlé il y a quelque temps dans un autre article. Petit à petit, ça commence à faire peu, à tel point que c’est dans des séries déjà vues par tout le monde que je me lance ou relance, à l’image de la version US de The Office qui a récemment rejoint le catalogue de Netflix et qui accompagne mes repas, ou encore Les Simpson, dans lesquels j’ai eu l’envie de me plonger depuis le début. Bien qu’ayant toujours été une série de mon quotidien (d’abord avec Canal+ puis plus tard avec W9), je n’avais jamais regardé la création de Matt Groening que de manière éparse, sans trop vraiment suivre la chose. Mais la présence de l’intégralité des épisodes sur Disney+ m’a poussé à TOUS les regarder. Une grosse trentaine de saisons dont je découvre enfin l’enchainement véritable, les hauts et les bas… Je serai bientôt à jour d’ailleurs mais ça aura été un sacré périple.
Du côté des productions inédites, je n’ai clairement pas fait que des bons choix cette année. J’ai par exemple commencé par prendre le pli de regarder les séries Marvel qui déboulaient à leur tour sur Disney+. WandaVision, Loki ou encore What If? font ainsi partie des nouveautés télévisuelles que j’ai taché de suivre cette année.
Malheureusement, ces séries se sont toutes révélées très moyennes, trop relativement divertissantes, voire tout bonnement ennuyeuses à tel point que je n’ai même pas terminé la première saison de What If?… Trop de Marvel tue le Marvel, certains le répètent depuis longtemps mais j’en suis enfin arrivé au stade de l’overdose. Un détail qui me rappelle que je ne suis allé voir aucun des films du MCU sortis récemment, qu’il s’agisse de Black Widow, Shang-Chi ou Les Eternels. J’en ai soupé, dirons-nous. Tout ceci étant dit, il convient de préciser que, lassé par le format « série TV », je n’ai pas vraiment eu l’envie de chercher autre chose cette année. Je n’ai plus le plaisir de me lancer dans une série qui débute, préférant, à tort ou à raison, me réfugier dans celles que je connais déjà. Sans doute cependant donnerai-je une chance tout prochainement à la saison 2 de The Witcher.
Bref, vous l’aurez compris, je ne suis plus vraiment un sérievore. Je ne suis même pas certain de l’avoir déjà été. Malgré cela, une série bien précise aura marqué mon année. Une série courte, de trois épisodes seulement, mais quels épisodes !

Véritable chef-d’œuvre, la mini-série de Peter Jackson aura été un enchantement non seulement parce que je suis un fan des Beatles mais aussi parce qu’il a fait preuve d’une vraie maestria avec ce projet. Le cinéaste a en effet su s’approprier les images d’un autre homme, Michael Lindsay-Hogg, tournées il y a une grosse cinquantaine d’années et leur faire dire tout autre chose que ce que le film initial de Lindsay-Hogg venait raconter. Avec un travail digne des meilleurs archéologues, Jackson a puisé dans une manne incroyable d’images et de bandes audio pour donner aux célèbres Get Back sessions un tout autre visage, moins sinistre et crépusculaire que celui dépeint jusqu’à récemment. Même Paul McCartney et Ringo Starr ont été surpris et touchés par ces trois épisodes ! Là encore, je ne vais pas vous raconter tout ce que j’ai déjà pu en dire par ailleurs et je vous renvoie pour de plus amples discours sur The Beatles – Get Back à l’article que je lui ai consacré il y a peu.
Il est presque temps d’en conclure avec cette joyeuse remise de prix et quoi de mieux pour (presque) finir que l’activité sédentaire par excellence ? Le jeu vidéo aura en effet été une fois de plus mon principal loisir cette année. Facile d’accès, disponible dès que je le suis moi-même, ce média m’aura permis de vivre moult aventures encore une fois. Evidemment, la quantité horaire de la chose aura été moindre par rapport à l’an passé mais il faut bien se rappeler tout le caractère exceptionnel de 2020.

Halo – Infinite est le jeu qui m’accompagne en cette fin d’année et, clairement, l’attente valait le coup !
Ceci étant dit, j’ai pas mal joué donc, à quelques nouveautés comme à quelques jeux plus « rétro ». Avec une dizaine de jeux du cru 2021 qui sont passé par mes mains, je pense que l’on peut dire que j’ai manqué de temps pour découvrir tous les inédits de cette année. Pas de Resident Evil Village pour moi, ni de It Takes Two, Deathloop, Ratchet & Clank: Roft Apart, Psychonauts 2 ou encore Returnal et autres NieR Replicant… C’est qu’on n’a toujours pas trouvé la solution pour avoir des journées 72h voyez-vous. Par contre, j’ai pris le temps de m’intéresser à Metroid Dread, Eastward, Forza Horizon 5, Genesis Noir ou encore le tout récent Halo – Infinite que je parcours actuellement avec grand plaisir et dont nous reparlerons après les fêtes.
Et à côté de cela, il y a bien sûr tous les autres, ces jeux plus ou moins anciens que j’ai voulu rattraper ou qui me sont (re)tombé dessus l’air de rien. On pensera à Animal Crossing – New Horizons, dont le DLC m’a totalement séduit. Il convient aussi de citer ma découverte (enfin !) de The Witcher III et pour lequel je remercie mon cher camarade Hibou de m’avoir prêté son exemplaire du jeu sur PS4 (je te le rendrai un jour, promis, mais je dois encore faire les DLC !). Pas de NieR Replicant disais-je donc mais j’ai tout de même plongé avec un immense plaisir dans NieR Automata, tout comme j’ai enfin lancé Control et Hollow Knight. Et puis il y a eu les sessions (très) indés avec The Stillness of the Wind, What Remains of Edith Finch ou encore Call of the Sea, ainsi que celles plus rétro avec les deux premiers Donkey Kong Country, Conker’s Bad Fur Day et enfin les trois premiers Metroid. Je ne vais évidemment pas vous faire la liste complète des jeux qui ont émaillé mon année 2021, ce serait long et inutile, d’autant qu’ils furent finalement environ 65 si je ne dis pas de sottise. J’ai en tous cas multiplié les expériences diverses et variées, navigant d’un genre à l’autre pour toujours plus satisfaire ma curiosité vidéoludique. Et au moment de consacrer mon jeu favori de l’année 2021, un seul choix s’impose !

IO Interactive aura donc une nouvelle fois frappé fort cette année avec son troisième volet de Hitman, telle que la licence apparaît depuis son reboot en 2016. L’agent 47 s’y lance de nouveau dans des contrats d’assassinats dantesques, parfois farfelus mais où tout le game design, le level design et les immenses qualités graphiques et esthétiques se mettent au service du pur plaisir ressenti face à cette exemplarité. Jeu d’infiltration roi, Hitman III est une gageure, un titre protéiforme où toutes les façons de jouer peuvent s’envisager, où les myriades de cheminements possibles donnent lieu à une rejouabilité presque insensée tant elle est grande ! IOI signe ici une merveille, immense réussite de laquelle naît une double-attente forte : un éventuel Hitman IV mais aussi et surtout leur jeu James Bond annoncé il y a quelque temps maintenant et qui, s’il part sur des bases aussi saines, promet un résultat sans commune mesure. Avec Hitman, le studio danois a su prouver toute l’influence que la saga de Ian Fleming et les films qui en ont découlé a eu sur ses équipes. Leur confier ce Project 007 encore très secret était finalement logique et je ne doute pas qu’ils sauront répondre à cet appel avec talent.
Je termine cet enchaînement d’Eucalyptus d’Or avec un prix spécial que j’ai envie de remettre à ma découverte tardive de l’année. De nombreux prétendants méritaient ce prix particulier cette fois-ci, de The Witcher III que je mentionnais plus haut à Terminator 2 ou Les Dents de la Mer. Mais c’est à une œuvre au plus long cours que j’ai décidé de l’accorder.

C’est avec une trois bonnes décennies de retard que je me suis en effet lancé dans la lecture des Dragon Ball d’Akira Toriyama. Encouragé par les incessantes relances de l’ami Kazog, fan parmi les fan, il m’a enfin pris l’envie d’aller lire cette série certes culte mais à côté de laquelle j’étais cependant totalement passé durant toutes ces années. Je fais pourtant partie de cette génération qui a vécu le phénomène Dragon Ball, en particulier grâce à ses adaptations animées à la télé (tant Dragon Ball que Dragon Ball Z). Mais non, jusqu’à récemment je n’avais encore jamais lu une seule page du manga, ni vu un seul épisode des séries animées (ce n’est d’ailleurs toujours pas le cas sur ce dernier point, notez). Moi, c’était Batman et Les Tortues Ninja, que voulez-vous…
Le fait est en tous cas que je suis ravi de lire ces mangas. Je suis encore pour le moment dans les tomes où nous suivons Goku enfant et je prends un immense plaisir à engloutir ces aventures riches en combats acharnés, personnages iconiques et situations complètement loufoques. Je sais que la partie consacrée à un Goku adulte change un peu de ton mais je suis certain que cela ne me dérangera pas et à chaque tome terminé je n’ai qu’une seule hâte : aller en acheter deux ou trois supplémentaires pour poursuivre ma lecture ! Et alors que j’écris ces lignes, j’entends Kazog au loin qui murmure : « Il était temps ». Oui, il était temps.
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C’est sur ces quelques récompenses que je vous laisse cette semaine et même cette année. Cet article sera en effet le dernier avant une petite pause festive et hivernale qui va me permettre de me reposer d’abord mais également de travailler sur quelques articles qui trainent depuis (beaucoup !) trop longtemps dans mes notes et brouillons. On se revoit en Janvier donc, plutôt dans la deuxième quinzaine du mois et d’ici là je vous souhaite de passer une excellente fin d’année et de démarrer la suivante sur les chapeaux de roue ! Oh et bien sûr, l’Eucalyptus d’Or du meilleur lectorat, c’est encore et toujours à vous qu’il va, ça va de soi.
Merci pour ce récap de 2021 ! En espérant que 2022 soit un peu plus « fou » que l’année écoulée (étant donné que notre premier concert de l’année 2022 a été reporté à 2023 j’ai un doute mais bon… On y croit quand même hein !)
En tout cas, tout plein d’articles sur ce blog, ça, ça serait vraiment chouette 🙂
M’en parle pas de ce report, je m’en suis toujours pas remis D’:
Merci pour ton commentaire et ta salve de likes en tous cas, ça fait bien plaisir ! 😀